TEMOIGNAGES

Voici quelques témoignages de personnes, célèbres ou anonymes, qui ont connu, fréquenté, approché de près ou de loin Yann ARTHUS- BERTRAND :


FREDERIC :

Bonjour Yann, tu ne te rappelles sans doute pas de moi mais nous avions partagé quelques moment en Albanie, à Tirana sur l'aéroport, sous la même tente dans des conditions un peu pourries, dans la boue, lors de la guerre du Kossovo....je ravitaillais en puma les camps de refugiés albanais et toi tu bossais pour Paris Match.Tu me parlais de tes projets -la terre vue du ciel, expo au jardin du luxembourg, et de ce film extraordinaire....- je te prenais pour un fou ou pour une "grande gueule"....j'avais tout faut....ces projets dingues, tu les as tous fait, avec un brio majestueux....Je viens de revoir "home" ce soir, pfff, quel travail de titan, quelle beauté, quelle poésie dans les images, quel cadeau pour l'humanité....et surtout , quel talent, chaque plan est un véritable tableau superbement composé avec une lumière toujours exceptionnelle.....Je m'en suis mis plein les yeux....merci pour ça! (merci aussi de m'avoir à l'époque , prêté, ton téléphone sattellite pour je puisse appeler ma femme en France...) continue de nous faire rêver...
cordialement

ALEX :


J'avais envoyé un mail à Yann et j'ai été surpris d'apprendre qu'il était à Miami en même temps que moi.
Je l'ai donc rencontré à Miami Beach et nous avons déjeuné ensemble dans un restaurant au bord de la plage.

J'ai été surpris par sa jeunesse. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'énergie et qui aime plaisanter.

Une anecdote : 

Au cours du déjeuner je veux le photographier et Yann prend mon appareil photo et se prend lui même en photo, sans se prendre au sérieux, comme vous le voyez sur cette photo. C'était super !  


Vous pouvez voir les autres photos  sur mon blog : 




JUSTIN :


Grand Maître, Yann, l'occasion ne m'a pas encore été donnée de vous rencontrer, mais mon espoir demeure énorme qu'un jour je dois vous entendre en face, car J'adore tout ce que vous nous avez toujours présenté comme travail d'engagement pour changer la planète.
Vos photos, vos films, votre enthousiasme et votre humanisme.dans la dénonciation, dans vos témoignages, dans vos recherches sur la
présentation de notre terre sur la vie du ciel, votre sympathie, votre
courage d'approcher toute les cultures me donnent chaque instant une nouvelle façon d'excercer, d'analyser mon travail de photographe et me pousse à booster car vous m'encouragez à chaque instant que j'admire vos travaux. 

Ma demande demeure toujours : de vous voir un jour dans
mon pays, travailler un jour à vos cotés pour profiter de cette bravoure d'un grand Maître que vous êtes. 

Bref un très grand MAITRE, pour une grande PLANETE


HELENE BERNIER :

Hélène Bernier et Yann Arthus Bertrand à St Barth
lors de leur rencontre  © Jean Philippe Piter
Yann est quelqu'un qui dégage une grande et bonne énergie.

Le rencontrer  m'a donné de la force pour continuer mon combat pour la protection de mon  île (St Barth).

C'est un homme avec un grand coeur !


LA CLASSE DE CM2 DE BARJOUVILLE :

Lundi 20 juin, Yann Arthus-Bertrand nous a rendu visite. Il est arrivé vers 11h00.Il est passé dans chaque classe pour nous dire bonjour. Ensuite il est allé avec les CP pour répondre à leurs questions. L’après-midi, dès 13h30 il est venu voir les CM1 et les CM2 qui étaient réunis dans la classe de monsieur Pescheux. Il nous a raconté comment il est devenu photographe : au début de sa carrière il était acteur. Mais cela ne lui convenait pas. Ensuite avec sa femme il est allé observer les lions au Kenya. Pour mieux les décrire il a décidé de les prendre en photo. Pour gagner de l’argent il faisait faire des tours en montgolfière. Comme il aimait bien regarder le paysage vu du ciel il a décidé de prendre des photos et d’en faire son métier. Il a constaté que la planète était très belle et qu’il fallait la préserver, la protéger.
Pendant une heure nous l’avons interviewé : nous lui avons posé des questions sur son métier, sur le film des forêts et des hommes, sur les arbres, sur notre planète. Puis il a accepté de signer des autographes.
Nous l’avons trouvé cool, jeune dans son langage. Il veut que nous comprenions ce qu’il veut nous dire.
Après, il est allé dans la classe des CE2 où les CE1 étaient également. Enfin il a salué les enseignants, a serré la main à quelques enfants avant de repartir.
Nous avons tous été très heureux de cette surprise !

MARIUS MUTIN :



Cette photo n'est pas prise par moi ( mais mon Canon m'y lie indirectement ^^). J'y suis donc en compagnie d'un grand photographe et réalisateur, reconnu mondialement (pour entre autre sa série "VU du Ciel"). Mais cet homme que j'ai eu la chance de rencontrer, est tout d'abord un homme qui comprend son environnement et qui essaie de composer avec, pour limiter l'impact de L'Homme sur le milieu.. mais c'est avant tout un homme d'écoute. Son nom? Vous le connaissez certainement... ;-)


PIERRE NOLIN :

Fan , même si je n' aime pas ce mot , je l' étais déjà à admirer ses photos magnifiques, toujours exceptionnelles, ... Et puis, une 1ère rencontre avec l' homme, le 15 Août 2000, lors de son expo aux jardins du Luxembourg ; ce jour-là, Paris étant déserté de la plupart de ces habitants, j' admirais les photos grands formats, extraites de son livre " la Terre vue du Ciel" ... 
en me dirigeant vers une tente située à l'entrée, je ne trouvais qu 'une seule personne devant moi ... et c' était mon tour , pour la dédicace !
Et j' ai alors pu m' entretenir plus d 'un 1/4 H, avec quelqu' un de très abordable, et intarissable sur sa démarche, son action, et très simple , et si facile d' accès ...

je repartais heureux, et le coeur rempli de la chaleur et de l' humanité
qu 'il transmet si naturellement !!
Et depuis Vendredi 1er Juillet 2011 , pour notre 2ème rencontre, à Decize , pour l 'inauguration de l' expo " Des forêts et des hommes "
une vraie certitude ... l' homme n' a pas changé dans ses propos, 
et son accessibilité envers quiconque ...
Quelle humanité !! Quelqu 'un de très abordable , et un discours très vrai sur ses convictions ... Voilà , je sais maintenant qu 'il est vraiment à l' image de ces commentaires , dans ces émissions " Vu du Ciel " : très humain , simple d' accès au plus grand nombre, d' une vraie gentillesse, et un coeur grand comme çà .
Juste quelqu'un de bien !!!  

ROSELYNE :

J'ai eu le samedi 1 novembre, la grande chance de rencontrer M. Yann Arthus-Bertrand, qui a parrainé avec Isabelle Autissier (navigatrice), cette 17ème édition du festival du vent. Il a enregistré une émission pour France Inter en compagnie de M. Orru (organisateur du festival et directeur de WWF France).
A la fin de l'enregistrement, je suis allée à sa rencontre afin de lui présenter notre association, de lui avouer combien j'admire son humanisme, ses convictions, ses actions et son engagement pour notre planète. J'en ai profité pour lui remettre une plaquette de Bio-Logique Attitude afin qu'il puisse avoir un aperçu de nos premières actions, il m'a promis qu'il la lirait!
J'étais ravie !!!!!!

STEPHAN :

J' ai rencontré Yann à l' occasion du lancement à Paris  (Parc de la Villette) du 10/10. Je connaissais Yann à travers ses reportages. J' avais l' impression de quelqu'un d' inaccessible. Quand il est arrivé j' étais impressionné et j' ai été surpris de sa gentillesse, de sa disponibilité. J' ai rencontré une personne très attachante, une très belle personne

CHRISTELLE (Artiste-peintre):
(A Bordeaux lors de l'inauguration de l'exposition "6 milliards d'autres")


J'ai beaucoup apprécié ma rencontre avec Yann Arthus-Bertrand, il m'a accordé du temps pour voir quelques tableaux sur mon téléphone portable ainsi que pour une photo avec lui.
C'est un homme admirable, profondément humain, accessible malgré sa notoriété. 
Il est proche des hommes. C'est une personne bienveillante et chaleureuse. Une rencontre inoubliable.

ANONYME :

J'adore tout chez lui : ses photos, ses films, son enthousiasme et son humanisme. j'ai eu la chance de le rencontrer 2 fois : il est très sympa et très proche des gens, il n' a pas du tout la grosse tête, bref un très grand monsieur...



















































REMY :
Nous avons eu l’honneur de recevoir Yann Arthus Bertrand à Cannes. Il venait pour présenter une version inédite de son film et pour bien entendu sensibiliser un maximum de personnes aux problématiques de l’écologie et de l’environnement.
Il a accepté très gentiment de poser avec moi !
Un grand merci à Yann pour sa disponibilité et sa gentillesse! Merci également à la mairie de Cannes de lui avoir permis de présenter son film sur une plage cannoise.
ANONYME :


J'ai, à plusieurs reprises, eu l'occasion de rencontrer Yann ARTHUS-BERTRAND. 
A chaque fois, il me donna la même impression : celle d'un homme avenant, chaleureux. 
Ce qui ressort en premier, c'est sa simplicité, sa disponibilité et la sympathie qui  se dégage de sa personne. 
Pendant plus d'une heure il a signé des autographes, sans jamais montrer aucune lassitude, ni impatience. Puis, se laissait photographier avec de nombreuses personnes en se prêtant au jeu avec un plaisir évident, donnant même des conseils au photographe afin que la photo soit la mieux réussie possible... et toujours avec ce sourire omniprésent sous la moustache et ces yeux  rieurs qui embrassent avec un évident plaisir tout ce qui l'entoure. 
En le voyant, j'ai compris pourquoi il est l'initiateur de ce projet formidable qu'est l'exposition "6 milliards d'autres" : Quels que soient l'origine, la religion, la race, le sexe, l'âge, le niveau social des personnes qu'il cottoie, il donne réellement l'impression d'aimer tout le monde. Je crois que ses nombreux voyages sur notre planète et les rencontres qu'il a pu faire ont aiguisé sa soif de découvrir et son ouverture d'esprit incomparable.
A ce titre, il apparaît comme un véritable humaniste.
Même si je pense que l'homme idéal n'existe pas, s'il y a quelqu'un qui se rapproche de cet homme idéal, c'est bien Yann ARTHUS BERTRAND.
Un homme qui aime autant la nature et les animaux est forcément un homme bon...
Si j'avais 80 ans, j'aimerais avoir un fils comme lui,
Si j'avais 10 ans, j'aimerais avoir un grand-père comme lui,
Si j'avais 20 ou 30 ans, j'aimerais avoir un père comme lui,
Mais voilà...

HELENE :


La Base Sous-Marine de Bordeaux n’est pas le lieu le plus gai du monde : ces murs épais, massifs, conçus pour résister (avec efficacité !) aux bombardements Alliés ont longtemps fait l’effet d’un repoussoir, jusqu’à ce que ce bâtiment aux allures de gigantesque bunker finisse par lentement se retailler un costume de lieu culturel sans pour autant se parer des atours de l’oubli.
Jeudi 8 Juillet à la Base Sous-Marine de Bordeaux, le cadre était à la fois sépulcral, presque sinistre, mais aussi surprenant de contraste. Pour son vernissage, «6 Milliards d’Autres», l’exposition vidéo itinérante imaginée par Yann Arthus-Bertrand a soudain éclairé les lieux d’une lueur d’espoir.

Au cœur de l’ancienne Base Allemande, il y a quelque chose de troublant, de symbolique, de magnifique, à voir ce grand mur d’image sur lequel apparaissent au hasard d’une mosaïque les visages de 5000 Terriens racontant des bribes de leur vie, de leurs bonheurs, de leur misère aussi, côtoyer ainsi brutalement les ultimes traces d’une dictature heureusement vaincue.

«Achtung !» prévient une vieille inscription menaçante en lettres rouges un peu passées sur un fond blanc usé et écaillé. Effectivement, il convient de faire attention… Au sens d’ouvrir les yeux, les oreilles, et de regarder, d’écouter. Pas seulement de voir ou d’entendre. Prêter attention. S’asseoir dans l’un des 21 conteneurs transformés en mini salles de cinéma et s’imprégner des témoignages Prendre le temps, y aller, revenir, et se dire que l’on en ressortira toujours plus riche que lorsqu’on y est entré.

Même notre quotidien régional l’a reconnu, il n’y a rien de mièvre ou de naïf dans ces films qui tracent si bien les contours de l’humanité :
http://www.sudouest.fr/2010/07/09/foule-de-visages-135859-625.php

Et puis, le soir du vernissage, ce 8 Juillet, «YAB» était présent… Les yeux sont clairs, le sourire lumineux, la voix douce et posée. Simple, aimable, disponible. Son œil ouvert sur le monde a posé sa lumière sur cette Base de sinistre mémoire et l’a momentanément transformée. Pour avoir pu échanger quelques mots avec notre «Géant Vert», j’ai découvert dans son regard la même profondeur, la même douce intensité que dans celui de Claude Nicollier, astronaute Suisse qui, lui aussi, comme Bertrand Piccard, sait «changer d’altitude» pour observer la planète avec lucidité.

Il n’y a définitivement aucun doute : «Le monde a la beauté du regard qu’on y pose»… et il est certains personnages dont on peut affirmer que les rencontrer laisse une trace indélébile dans le cœur.

AMBRE :

Yann était en train de dédicacer des livres dans le jardin du Luxembourg, quand une femme tend son exemplaire de La Terre vue du ciel et lui confie à quel point sa fille aurait aimé voir cette exposition. Yann lui répond qu’elle est la bienvenue quand elle le souhaite, et que les photos vont rester affichées plusieurs mois... La dame en question fond en larmes et lui avoue dans un sanglot que sa fille est morte il y a peu… Yann s'est mis à pleurer à son tour très ému, ainsi qu’une autre personne qui attendait son tour dans la file. »

ANONYME :

Oui, j’ai rencontré YAB. Je pourrais sauter, crier, chanter de joie, mais non. Parce que j’ai frémi, et maintenant, je réagis.
Vendredi soir, jusqu’à 9,5 millions de téléspectateurs ont admiré le film HOME de Yann Arthus-Bertrand.
Samedi soir, avec 1 jour de retard sur tous ces gens, j’ai assisté à une projection du film AVEC Yann Arthus-Bertrand (j’ai eu l’impression de rencontrer Gandhi…).
J’espère que ces 9,5 millions de consciences ont ressenti la même chose que moi : un mélange d’admiration béate devant la beauté du monde, et de frisson d’horreur devant ce que nous en faisons.
J’espère de tout mon cœur que ces 9,5 millions de téléspectateurs français, plus les internautes, plus les spectateurs des 130 pays où le film a été diffusé, plus les internautes du monde entier, auront la même envie que moi de faire bouger les choses. À nous tous, on devrait bien arriver à faire quelque chose, non ? YAB a bien réussi à lancer son film simultanément dans plus de 100 pays, gratuitement, pour que tout le monde y ait accès…


NANCY : 

La Terre vue du Ciel est un superbe livre qui nous dévoile les splendeur de notre planète !!!! Et il y en a tant !!!!
Des images à couper le souffle !
Tu sais que j'ai rencontré Yann Arthus-Bertrand au Sénégal alors qu'il présentait son film HOME l'an dernier. C'est un homme de grand talent, de grande renommée et pourtant si simple de sa personne ! Une belle personne comme on dit !

LOIC :

Nous avons discuté à batons rompus des notions de bonheur richesse et pauvreté...Toutes ses rencontres, lui permettent aujourd'hui de mettre en valeur la différence de référentiel.....dans certains pays la richesse c'est simplement l'eau, pour d'autre l'expérience du bonheur c'est simplement de pouvoir nourrir tous les jours sa famille et de vivre ensemble.
Yann recherche aujourd'hui encore à obtenir des autorisations de filmer dans de nombreux pays et des sponsors pour financer ce grand projet. Si vous pouvez l'aider, par vos contacts (ambassades, politiques...) n'hesitez pas à me le faire savoir je transmettrai, ou encore directement sur son site web (il lit ses emails).
Yann veut aussi sensibiliser les enfants sur les notions de Développement Durable : préserver notre environnement et faire les bons choix celà s'apprend. Très concrètement il souhaite créer un fondation à Paris destinées aux écoles pour des sorties pédagogique. Une "cité des sciences" du developpement durable. Un vrai projet d'envergure nationale, une excellente idée.

Je dois avouer que cette rencontre avec Y
ann fut vraiment enrichissante et m'a permis de prendre conscience à quel point ces préoccupations "écologiques" m'étaient trop étrangères et à quel point il est qu'il est irresponsable de passer à coté de ses problèmatiques de nos jours. Merci Yann :-)


FRANCOISE ET FRANCOISE :


Pour les vingt ans de Visa, Denis Cuisy demande un livre à Yann ARTHUS-BERTRAND sur son travail photo.
"Vous allez faire la maquette et vous écrirez la préface, c'est pour le 13 juillet, je pars le 9 en Arctique, vous avez six jours ! 
Attention les filles… (il parle de nous, les deux Françoise, celle des champs et celle des villes)… ne m'encensez pas ! »
« Pas de danger ! » avons nous rétorqué en choeur à Yann Arthus-Bertrand. Comment écrire une préface à propos d'un homme avec lequel nous travaillons depuis plus de 15 ans pour l'une et plus de 20 ans pour l'autre ?... Travailler n'est d'ailleurs pas le mot,
collaborer ne traduit pas non plus cette sorte d'osmose, la contagion de volonté et de pugnacité qui unit l'équipe depuis tant d'années. Pas de bilan, il y a trop à raconter. Des émotions, de celles qui se tissent chaque jour sans pour autant se manifester parce que c'est notre manière de fonctionner. C'est sans doute ça le mot : fonctionner. Avec Yann ça fonctionne… ou pas ! 
En dépit des : « Qu'est ce que tu en penses ? »… Les réactions des collaborateurs ne sont pas toujours prises en compte,
surtout si elles ne vont pas exactement dans le sens de la réponse escomptée. Mais, malgré les apparences, elles sont le plus souvent attentivement mesurées, mûries et peuvent avoir de l'influence pour une application plus judicieuse ou à un moment ultérieur. Aujourd'hui encore, alors que son travail est reconnu dans le monde entier, notre photographe est toujours en proie au doute sur la puissance de ses images… Il ne suffit pas qu'elles soient « belles », il faut qu'elles soient « fortes ». Pour ses projets ou pour un germe d'idée, il lui arrive parfois de se convaincre lui-même en argumentant face à un interlocuteur provisoirement sceptique. Le moteur de Yann est sans doute la force de conviction doublée d'une énergie sans faille. Après le crash de l'hélico lors des prises de vue des ravages de Katrina à la Nouvelle- Orléans -d'où les occupants, pilote et assistant compris, étaient sortis avec quelques égratignures seulement, et les films antérieurs à l'accident soigneusement récupérés- Yann a supplié, mais en vain, les secouristes de trouver un verre de vin rouge pour pleinement savourer le bonheur de pouvoir encore fouler le sol de cette planète. Mais la véritable urgence était de trouver du matériel photo et un autre hélico pour continuer le reportage dès le lendemain et retourner photographier l'épave restée plantée dans le toit d'une maison inondée… Vif dans le regard comme dans l'action, Yann est en état d'urgence permanent. Tranchant comme une lame et en perpétuelle recherche de perfection dans tout et pour tout, l'homme est également bourré de contradictions. Il est capable d'explosions de colère comme de générosité instinctive. Face au travail de ses confrères il est toujours sincère, et sait faire preuve d'une admiration non feinte assortie parfois d'un reproche à lui-même : « Ce boulot est formidable… j'aurais dû y penser ! ». Les idées pourtant, ce n'est pas ce qui lui manque. Pas plus que sa capacité de les mettre en oeuvre dans l'instant qui suit avec toujours cette volonté de les mener à bien, malgré les obstacles et les cadres établis. Seul compte le résultat qui, il faut le savoir, n'est malgré tout jamais parfait. Et puis il y a le temps, ce fameux temps, qui passe trop vite, ne se laisse pas remonter, qu'on ne peut pas maîtriser, avec lequel il faut jongler pour justement avoir le temps de tout faire, de mieux faire… En tout cas, nous (les deux Françoise) n'avons pas eu le temps de le voir passer… Avec notre affection Françoise Jacquot et Françoise Le Roch'-Briquet


UN JOURNALISTE DU PARISIEN SUR UN TOURNAGE   :


« Je vais risquer ma vie… Enfin l'aventure! » Yann Arthus
Bertrand plaisante, tout sourire sous sa moustache.
Pourtant, il n'en mène pas large à bord d'un Zodiac. 
Ce vendredi-là, le long des côtes de Gaspésie (Québec), 
l'équipe de « Vu du ciel » va le larguer sur un rocher à fleur
d'eau pour le filmer depuis un hélicoptère. Au large du village 
touristique de Percé, où s'achève le tournage de ce quinzième 
numéro sur le Canada prévu sur France 3 avant Noël, le vent 
et la houle font tanguer le bateau pneumatique. Impossible 
d'accoster sur les cailloux. 
« Pas grave. On va te déposer en hélico », tranche le coréalisateur, David Jankowski.

De loin, la manœuvre aérienne fait son effet. Le photographe-présentateur est posé sur le bout de roche, tel un Robinson.
« Envoie ton texte Yann », reprend le réalisateur. 
Une demi-heure plus tard, Arthus-Bertrand est revenu à quai.
« J'ai horreur de ces scènes spectaculaires, bougonne-t-il.
C'est le syndrome Hulot. Les gens savent bien que je ne parle
pas tout seul sur un rocher! » Et d'enchaîner au pied des falaises
avec la séquence de fin. La bonne humeur est revenue, le propos 
est fluide. « Quand on me donne le texte la veille, je le travaille
et ça vient tout seul, se réjouit YAB. Sinon, je panique. » 


La preuve, deux jours plus tôt. A l'aube, il a fallu quarante minutes 
de marche sur un sentier pour rejoindre le sommet de l'île Bonaventure, territoire de 120 000 fous de bassan en pleine nidification estivale, la première colonie au monde de cette espèce d'oiseaux marins.
Coup de fatigue après avoir traversé le Québec, multiplié les rencontres filmées et les nuits courtes? L'auteur de « Home » y perd son latin.
Une prise puis deux, trois… « J'peux pas réciter. Laissez-moi parler à ma façon », supplie-t-il. Seules les blagues de l'ingénieur du son parviennent à dérider celui que l'équipe surnomme Moustache. 
« Pense à tes enfants, aux ménagères qui te regardent! » 
Lors des prises de vues aériennes, un nouveau sujet fait débat. 
« Tu étais très haut et tu me demandais de lever la tête. 
J'avais l'impression de parler à Dieu, lance le présentateur au réalisateur. Tu as fait un plan serré de moi avec les oiseaux?
 Je n'ai pas le sens du texte mais j'ai le sens de l'image. » 
Aucun nuage à l'horizon en revanche quand il s'agit d'interviewer le directeur de la réserve ornithologique ou un journaliste québécois spécialisé en environnement en pleine forêt. Les questions s'enchaînent et l'œil de l'écolo frise malgré un soleil de plomb ou la pluie.
« Là, j'ai passé de bons moments et j'ai appris des choses. 
C'est ça que j'aime. »


Emerveillé par des phoques qu'il photographie sur le fleuve Saint-Laurent ou reconnu par des touristes canadiens, il jubile encore.
« Je regarde toutes vos émissions », lâche un homme.
« Il faut continuer, c'est fait pour ça », réplique Arthus-Bertrand 
en se prêtant à la photo souvenir. Devant une salade avalée sur le pouce ou lors des trajets en minibus, l'homme se révèle aussi drôle quand il commente sa récente rencontre avec le  (pour ce numéro) ou les aléas des tournages. Des retouches fond de teint sont réalisées par le producteur exécutif également maquilleur improvisé et attaché de presse… « Au début, on était quinze. Aujourd'hui, on est neuf. Il y a eu des économies! » s'amuse le photographe. Un plan en bateau dans un marais annulé faute de marée? « Ben, on y va en bottes, rétorque-t-il. S'il y a des sables mouvants, ce sera bien comme séquence de fin pour dire adieu.
Dans Vu du ciel, ça ne marche pas toujours mais on se marre bien. »  



















2 commentaires:

  1. bonsoir Yann j espère que tu te souviendra de moi on ces rencontré quand j était au Sénégal et moi en reportage photo j espère te revoir bientot

    Eric weck

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  2. Un de mes rêves, rencontré ce grand Homme. J'ai malheureusement "râté" le vernissage qui a eu lieu à son atelier avec cette grande femme, Soeur Marie Thérèse du Congo. Je m'en veux, vous ne pouvez pas savoir à quel point. Comment faire pour rencontrer Mr Yann ARTHUS-BERTRAND. Faut-il se rendre un jour par hasard à son atelier. Les personnes qui ont eu cet honneur de le rencontrer ont eu beaucoup de chance, j'espère qu'ils en sont conscients, car des hommes comme lui, avec autant d'humanisme, il y en a très peu sur notre Terre. De plus, nous avons un point commun, l'Algérie qui est mon pays d'origine, et sur lequel il a réalisé un magnifique ouvrage, que j'ai offert à mon Papa, qui n'est plus de ce monde malheureusement, mais qui lui a permis de revoir son pays à travers ce livre, avant de nous quitter, il était très ému de voir les photos de son pays, car il était gravement malade et ne pouvait plus y retourner, il y est retourné pour sa dernière demeure. Donc un grand merci infiniment Mr YAB. Surtout si vous savez où je peux le rencontrer,svp n'hésitez pas à me contacter : fatiha.koriche@hotmail.fr Je pourrai enfin réaliser un de mes rêves... MERCI Fatiha KORICHE

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