Yann Arthus-Bertrand: «Je suis un peu donneur de leçons» (Interview pour Migros Magazine le 7 février 2013)
Le réalisateur photographe signe un
nouvel opus militant, «Planète Océan». Entretien avec Yann
Arthus-Bertrand, icône verte du troisième millénaire.
On le connaît pour le grain de ses photos. Ses prises de vue
aériennes qui découpent la planète en motifs, en rectangles colorés.
Images impeccables des quatre coins du globe, surtout les plus oubliés,
qui ont fait les belles pages du National Geographic, de Life et de Paris Match,
entre autres. Oui, l’homme est d’abord un œil, qui sait débusquer la beauté du monde.Il y a chez Yann Arthus-Bertrand, depuis toujours, une curiosité pour la planète. A part une erreur de casting à 18 ans, des velléités de cinéma et des envies de Croisette, toute son histoire s’inscrit autour du vivant et du grand air. A 20 ans, il crée une réserve animalière dans l’Allier. A 30 ans, départ pour le Kenya, avec Anne qui deviendra sa femme, pour écrire une thèse sur les grands fauves et s’inventer une vie de scientifique explorateur. C’est là qu’il découvre l’objectif, grâce aux lions qu’il observe pendant des heures. Avec les années, son travail s’est fait plus engagé. Il fonde l’association Good Planet, lance sa maison de production Hope, dont il reverse les bénéfices pour des projets de développement durable. Tous ses films sont des plaidoyers pour le sauvetage du globe et le respect urgent de l’environnement. Des images alarmistes au commentaire parfois moralisateur. 7 milliards d’autres, Home, Forêt, Désertification, l’hélicologiste martèle son message militant. Suscite la controverse. «Il faudrait être con pour ne pas être écolo», n’hésite-t-il pas à rétorquer.
A 67 ans, l’homme est devenu un chef d’entreprise à la notoriété exponentielle. Mais mieux vaut ne pas lui parler de ses dix ans de travail pour le rallye Paris-Dakar ou lui reprocher de confondre taxi et hélicoptère. Ses colères sont homériques. Et puis, il paraît qu’il prend plus souvent le train, loue des voitures hybrides à la gare, trie ses déchets, compense le carbone. Et ne perd pas son temps. Interview express, dix minutes top chrono.
L’état de la planète a souvent été abordé, par les films d’Al Gore, de Nicolas Hulot, de Jacques Perrin. Qu’est-ce que votre film «Planète Océan» va apporter de différent?
Je pense que l’écologie a un peu évolué. C’est beaucoup plus compliqué d’agir sur l’environnement que de trier ses déchets, fermer le robinet quand on se lave les dents ou acheter bio. Dans ce film, j’essaie d’expliquer qu’il n’y a pas d’un côté les méchants pêcheurs et de l’autre les gentils consommateurs. On est tous responsables de cette civilisation de consommation à outrance. Plus on achète, plus il y a de croissance pour le pays, mais en fin de compte, ce n’est pas bon pour la planète. C’est aussi un film, contrairement à celui de Perrin, où on explique les origines, comment la vie est sortie de la mer pour arriver sur la terre. C’est notre histoire, pas celle de quel-qu’un d’autre.De belles images, mais beaucoup de chiffres. N’avez-vous pas peur d’être trop moralisateur?
Vous savez, on me le reproche souvent. C’est un choix que j’ai fait et que j’assume complètement. C’est quelque chose qui nous manque beaucoup dans ce genre de films, de parler d’éthique et de morale, de ce qu’on a le droit de faire ou non. L’énorme pourcentage de poissons que l’on pêche est rejeté à la mer avant même d’être consommé parce qu’il a été étouffé dans les filets, est-ce que c’est éthique et moral? Non, je ne le pense pas. Alors, ça ne me gêne pas de faire de la morale. Mais ça reste bon enfant, je ne suis pas un prédicateur. Regarder le monde les yeux ouverts et dire ce qui va et ce qui ne va pas, c’est mon métier.On connaît votre engagement écologiste depuis des années. Mais comment est née votre conscience verte?
J’ai toujours été intéressé par la nature et les animaux. A 20 ans, je dirigeais une réserve zoologique. A cette époque-là, on s’intéressait plus aux animaux et aux arbres qu’aux gens. Aujourd’hui, l’espèce en voie de disparition, c’est l’homme. Si on protège les éléphants, les rhinocéros, les grandes forêts, c’est d’abord pour le bien-être de l’homme. Quand je vois les chiffres donnés par les scientifiques sur les projections de la vie sur la terre, le changement climatique, ne pas en prendre conscience me semble impossible. Je suis journaliste, c’est mon rôle de raconter ce qui se passe dans le monde. Je prends mon métier avec lourdeur et responsabilité, je veux faire partie des gens qui s’engagent et pas de ceux qui pleurent dans leur coin. Je pense aussi qu’agir rend heureux.La militance écolo: pensez-vous que la photographie est plus efficace que l’action politique?
Chacun fait ce qu’il a à faire. Le politique fait son boulot, avec une vision souvent électorale. Moi je fais mon métier avec des images, mais je n’ai pas d’électeurs à qui faire plaisir. De toute façon, nous vivons en démocratie, c’est nous qui dirigeons. Le bloc politique nous ressemble, on a les dirigeants que l’on mérite.Dans le quotidien, quels sont vos gestes écologiques?
Comme je suis un peu donneur de leçons, j’essaie de faire le maximum. Je me chauffe avec du bois, j’ai une voiture électrique. Il y a peu de temps, j’ai fait un grand pas: je suis devenu végétarien. Je ne mange plus de viande et très peu de poisson. A la conférence de Rio, on a projeté un film sur la déforestation au Brésil, où on voit le problème de l’élevage, le soja qui arrive par millions de tonnes pour nourrir les bêtes. D’un seul coup, j’ai décidé de devenir végétarien, alors que j’en parlais depuis très longtemps. Il faut un petit déclic et la conscience arrive. Mais ça ne me dérange absolument pas, c’est un pas que j’ai franchi naturellement. Cela dit, je fais des films avec des hélicoptères... Même si je compense tous mes vols avec des actions pour le développement durable, je ne suis pas parfait.La photo aérienne est votre écriture depuis 1991. Comment et pourquoi avez-vous adopté ce point de vue?
A 30 ans, je suis parti au Kenya pour faire une étude de comportement sur les lions. Et pour gagner ma vie, j’étais pilote de montgolfière. Je survolais tous les jours avec mon ballon le territoire sur lequel je travaillais avec ma femme. La photographie aérienne donnait une vision complètement différente, une vue globale et intéressante. Et puis j’adore voler. Quand je suis rentré en France, je ne suis pas devenu scientifique, mais photographe.Est-ce que le regard d’en haut, quasi divin, a fait naître en vous une autre manière de voir les choses?
C’est devenu une spécialité. On a inventé une sorte de photographie, une façon différente de voir le monde. La vision globale, très fractale, montre que l’infiniment grand ressemble à l’infiniment petit. L’aérien nous met bien à notre place. Vue du ciel, il n’y a pas d’un côté la nature et de l’autre les villes. Les villes font partie de la nature, comme une fourmilière dans la forêt. C’est un ensemble.Est-ce qu’à force d’aimer la nature, d’en photographier la beauté, on ne devient pas misanthrope?
Pas du tout, au contraire. Dans les projets que je fais avec ma fondation, comme 7 milliards d’autres, on a réalisé 7000 interviews à travers le monde. Dans mon prochain film Human, ce sera un mélange de photographies aériennes et d’interviews de gens au sol. Je reviens de plus en plus à l’humain.Après trente ans de photographie, quelle image rêvez-vous de capturer encore dans votre objectif?
J’ai accompli mes rêves. Autrefois, j’aurais adoré aller dans une navette, mais en fin de compte, ça ne m’intéresse pas beaucoup. J’ai la chance formidable de réaliser mes rêves. Et je rêve de bien le faire.INTERVIEW - Yann Arthus-Bertrand est le parrain du Festival du vent, où est diffusé son film «Planète Océan». Il revient sur son engagement pour l'écologie...
Comment décririez-vous votre action?
Dans le monde, il y a deux milliards de gens, ou un peu moins maintenant, qui sont des agriculteurs de subsistance, c'est-à-dire des gens qui travaillent la terre à la main, et dont la seule ambition, c’est de se nourrir. Ils sont les premiers à souffrir, déjà, du changement climatique. Je les ai rencontrés au détour de mes tournages, et j’ai pris conscience de l’impact de l’homme sur la planète. J’ai compris ça très tard, j’avais 45 ans. Nous sommes sept milliards sur Terre aujourd’hui! J’ai donc créé une fondation, je suis devenu un activiste. On dérange, on est attaqués, mais on s’en fout, puisqu’on avance dans le sens qu’on a donné à notre vie.Vous êtes notamment pointé du doigt pour travailler avec des entreprises que d’aucuns suspectent de «greenwashing»...
Bien sur qu’il y a du greenwashing, et en même temps, pour sensibiliser le plus grand monde, il faut peut-être aussi passer par là, il ne faut pas en avoir honte. Je travaille avec la BNP sur le projet «7 milliards d’autres». Et bien si la BNP n’avait pas financé le projet, ça n’aurait jamais existé. Or ça a permis de toucher un grand public. La BNP est une banque, le tout n’est peut-être pas parfait, mais il y a des gens dans cette banque qui avaient envie de ce projet. Il faut aussi croire en ce que disent les gens. Y'en a marre de ce cynisme, de ce scepticisme permanent, de toujours croire que l’autre est moins bon que soi… On ferait mieux d’agir, et même à sa petite échelle, c'est facile de trouver des choses à faire.Comment ?
Tout le monde peut s’engager, tout le monde peut faire quelque chose: manger moins de viande par exemple ! Aujourd’hui, la viande est l’une des principales causes du dérèglement climatique. Quand on sait la proportion des céréales produites pour nourrir les élevages, on se dit qu’en mangeant moins de viande, on changerait déjà beaucoup de choses. Et ce n'est qu'un exemple, car il y a plein de moyens de mieux consommer.LANCEMENT PAR GOODPLANET BELGIUM DES AFFICHES PEDAGOGIQUES "L'eau, une ressource vitale - 25 octobre 2012 -
GoodPlanet
Belgium a remis en primeur, mercredi matin, à des représentants de trois
établissements scolaires réunis à l'Athénée Royal de Brakel, en
Flandre, les premières affiches pédagogiques. Elles seront distribués
entre le 12 et le 15 novembre dans plus de 8.500 écoles. Une
conférence-débat sur le thème de l'eau a été organisée en soirée à l'UCL
pour clore cette journée de lancement. Dans le cadre de cette campagne,
qui coïncide avec l'année internationale de l'eau 2013, des actions de
sensibilisation seront menées tout au long de l'année scolaire dans les
écoles. Des élèves seront également invités à présenter des solutions
pour résoudre le problème de l'eau dans le monde. Leurs suggestions
viendront s'insérer parmi les 2.015 propositions qui seront soumises par
le parlement mondial de la jeunesse pour l'eau lors du 7e forum mondial
sur l'eau, en 2015. "Nous ne devons pas attendre nos enfants pour
changer le monde", remarque Yann Arthus-Bertrand. "Mais je suis toujours
étonné de voir à quel point ils ont conscience des problèmes
écologiques. Ils croient aux catastrophes qu'on leur raconte alors que
les adultes sont généralement dans le déni."
GRAND DEBAT DU 13 OCTOBRE 2012 A BORDEAUX :
Samedi 13 octobre 2012 de 10h à 20h au Hangar 14, la mairie de Bordeaux a proposé une nouvelle édition de son Forum Agenda 21.
Cette année, la manifestation s’empare des
questions liées au climat et à l’énergie, avec un esprit ludique,
responsable et la participation exceptionnelle de Yann Arthus Bertrand,
Joël de Rosnay et du climatologue Jean Jouzel. L’occasion de
s’interroger sur l’engagement de chacun, grands et petits, chez soi ou
au travail, pour contribuer à maintenir des bonnes conditions de vie sur
la planète.
Des débats, des jeux, des événements
Le Forum Agenda 21 de la Ville de Bordeaux s’ouvre cette année aux
familles, parents et enfants, et aux acteurs économiques après les
spécialistes en 2010 et les associations en 2011. Programme détaillé
sur bordeaux.fr.
Événements
- Un grand jeu de découverte proposé aux familles pour découvrir
les initiatives originales menées à Bordeaux par les associations et la
Ville.
- la construction d’un « mur des souhaits » fait de 1000 cubes
peints par les petits bordelais dans les écoles en collaboration avec la
DSDEN.
- la signature de la Charte d’engagement Climat Énergie.
- la remise du label Territoire bio à Bordeaux par ARBIO.
- la remise des prix du concours photo « Mon Arbre remarquable à moi ».
- la présentation d’une hydrolienne.
- le film Bogota change présenté par Yann Arthus-Bertrand.
- l’exposition pédagogique de l’ONERC sur le changement climatique.
- des éco-jeux Ademe sur le bilan carbone, les économies d’eau et les déchets.
- la présence de la librairie L’Hirondelle pour des dédicaces sur place.
- un espace de restauration / dégustation bio…
3 tables rondes sur la ville, son usage et son avenir
- Défi climat/énergie : continuer à faire évoluer nos comportements, avec Yann Arthus-Bertrand à 11h30.
- Repenser notre relation à la nature : production, circuits courts
et ceinture verte, avec Vincent Tardieu, journaliste scientifique et
écrivain à 14h.
- Bordeaux 2030 : intelligente, sobre et connectée, avec Joël de Rosnay à 15h30.
Le grand débat
Urgence climatique, quelle transition énergétique pour Bordeaux,
avec Alain Juppé et ses invités : Jean Jouzel, Yann Arthus Bertrand et
Joël de Rosnay à 17h30.
Lundi 24 Septembre 2012 :
Assistance : Yann Arthus-Bertrand visite les enfants de la maison Notre-Dame de Nazareth à Brazzaville
Reconnu pour sa passion du monde animal et des espaces naturels, l'expert français en environnement, Yann Arthus-Bertrand, en séjour à Brazzaville, a passé de bonnes heures le 21 septembre dans cette maison qui loge plus de 60 enfants orphelins et abandonnés, sous la houlette de sœur Marie-Thérèse Ongayolo
« Ce que j'ai appris dans mon travail d'environnementaliste, c'est aimer la nature et les animaux, mais c'est aussi aimer les autres. L'écologie m'a rendu beaucoup plus humaniste. C'est pour cela qu'on est ici pour voir et soutenir le travail que fait Marie-Thérèse Ongayolo, en donnant de l'amour à ces enfants qui n'ont pas de parents, mais qui visiblement sont extrêmement heureux », a constaté Yann Arthus-Bertrand. « Les gens qui s'occupent des autres, qui partagent, sont les plus heureux. Pour moi, le bonheur c'est de partager et d'aimer. S'occuper de ces enfants n'est pas une charge pour moi et je vous avoue que je suis très content d'être là, j'adore le Congo », a-t-il renchéri.
Yann Arthus-Bertrand était accompagné par David Perrier, réalisateur à France 2. Dans sa quête permanente d'idéal, Yann Arthus-Bertrand semble très intéressé de produire, avec David Perrier, un film sur les enfants de la maison de Nazareth de Brazzaville. Un site Internet pour ses enfants sera créé. Le souhait pour le photographe français, c'est d'établir un pont entre les écoles en France et la maison Notre-Dame de Nazareth, en vue d'échanges permanents.
Une association créée pour aider les enfants abandonnés et orphelinsSituée à Mpila (Brazzaville), la maison Notre-Dame de Nazareth bénéficie désormais de l'assistance de l'association dénommée Badao créée le 27 janvier 2012 à Brazzaville. Badao, c'est le nom d'un enfant adolescent de 17 ans aujourd'hui, alors qu'il avait 3 ans au sortir de la guerre de 1997. « Ce petit garçon m'avait bouleversé et m'a donné envie d'aider Sœur Marie Thérèse et les autres enfants. Je leur ai toujours dit qu'un jour une association Badao verrait le jour, ce qui fut fait longtemps après, le 27 janvier 2012 grâce à l'énergie, le dynamisme et l'aide plus que précieuse de Yann Arthus-Bertrand », nous a confié Ingrid Van Galen, une passionnée du Congo qui pilote cette association avec Yann Arthus-Bertrand.
La rencontre avec les enfants a été rendue encore plus agréable grâce à la prestation musicale de l'orchestre Super Nkolo Mboka de Djoson Philosophe dit « The winner ».
Rappelons que Yann Arthus-Bertrand est auteur d'un film sur l'eau réalisé dans dix pays à travers le monde dont le Congo-Brazzaville. Récemment, il vient de produire un autre film, particulièrement sur les vues du Congo, lequel a été présenté au chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso, le jeudi 20 septembre.
Jean Dany Ébouélé
Photo : Sœur Marie-Thérèse Ongayolo et Yann Arthus-Bertrand à l'entrée de la maison Notre-Dame de Nazareth.
07 August 2012
Avant-première de Planet Ocean au Royaume-Uni
Dans le quartier londonien de SOHO, OMEGA House a accueilli aujourd’hui la première projection au Royaume-Uni de Planet Ocean, film réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot en partenariat avec OMEGA. Ce documentaire de 90 minutes, qui s’appuie également sur le talent de certains des meilleurs réalisateurs aériens et sous-marins, océanographes et biologistes du monde, vise à changer la manière dont les gens perçoivent l’océan et à les encourager à considérer que la sauvegarde et la protection de l’environnement sont des responsabilités partagées par tous les habitants de la planète.
Yann Arthus-Bertrand a présenté le film devant une salle comble. À la suite de la projection, il a pris part à un débat animé par Zoey Bird. Stephen Urquhart, Président d’OMEGA, a rappelé l’intérêt de longue date de la marque pour l’exploration sous-marine et la protection des océans ; Yann Arthus-Bertrand a loué cet engagement : « pour une entreprise, c’est un réel risque de donner de l’argent à un activiste dans mon genre. Mais OMEGA l’a fait, sans demander une seule fois à voir ce que je faisais. Jamais on ne m’a dit quoi faire. »
Stephen Urquhart, Président d’OMEGA : « nul autre que lui »Pour Stephen Urquhart, « nous avons proposé ce projet à Yann car nul autre que lui ne pouvait faire mieux. Il est à la fois écologiste et le spécialiste mondial de la photographie aérienne. Son alliance unique de compétences lui permet de saisir et de communiquer la majesté et la beauté des océans de manière cinématographique. Lui, Michael et leur équipe ont fait un travail remarquable. »
Le compositeur de la musique du film, Armand Amar, présent à la projection, a évoqué ses inspirations. Ce sont les rushes du film qui l’ont inspiré, la puissance des images a servi à suggérer les types de thèmes qu’il a composés.
Toucher le plus large public possibleQuand la question a été posée à Yann Arthus-Bertrand de savoir si la volonté politique était suffisante pour préserver les océans, il a répondu qu’il espérait que Planet Ocean permettrait de sensibiliser l’opinion publique, et inciterait les spectateurs à encourager leurs hommes et leurs femmes politiques à revoir la réglementation pour protéger les océans. Le film sera mis gratuitement à disposition des écoles et des ONG intéressées afin de garantir qu’il touche le plus large public possible.
Expliquer de grands mystères naturels Planet Ocean vise à expliquer certains des plus grands mystères naturels de la planète, de manière à les rendre intelligibles et accessibles à tous. Le film permet aux plus jeunes d’imaginer un monde plus durable non seulement souhaitable mais possible. Le film associe le type de vues aériennes à couper le souffle dont Arthus-Bertrand a le secret et des images des fonds marins réalisées par une équipe de cameramen primés à de nombreuses reprises.
Patrimoine maritime d’OMEGAOMEGA est un partenaire de longue date des océans et s’inquiète de leur état et de leur conservation. En 1932, la marque a produit la première montre dédiée aux plongeurs. En 1936, Charles William Beebe, naturaliste américain et explorateur sous-marin, l’un des inventeurs de la bathysphère, s’est enthousiasmé de l’utilité de sa OMEGA Marine quand il travaillait pour des périodes prolongées à 14 mètres de profondeur sous l’océan Pacifique.
Le commandant Yves Le Prieur, père du scaphandre autonome, a souvent été photographié sous l’eau portant sa propre OMEGA Marine. Jacques-Yves Cousteau était connu pour son OMEGA Ploprof et Jacques Mayol – plongeur légendaire connu comme l’ « homme dauphin », portait une OMEGA Seamaster lors de ses records de plongée.
Lorsque feu Sir Peter Blake, ami et ambassadeur de la marque OMEGA, s’est retiré de la compétition après de nombreuses victoires en navigation, il a mis son énergie au service de la protection des océans. Sa motivation se résumait par ce simple slogan : « Pas d’eau, pas de vie. » Il a créé sa propre organisation caritative, Blakexpeditions, sous l’égide des Nations Unies et d’OMEGA.
Pour Stephen Urquhart, Président d’OMEGA, « Peter Blake est un élément important de cette histoire. Il a été un ardent défenseur des océans et sa passion était contagieuse. Nous avons contacté Yann pour réaliser Planet Ocean dix ans après l’assassinat de Peter par des pirates alors même qu’il prêchait la défense des mers. Je sais qu’il aurait adoré ce film. »
Stephen Urquhart, Président d’OMEGA : « nul autre que lui »Pour Stephen Urquhart, « nous avons proposé ce projet à Yann car nul autre que lui ne pouvait faire mieux. Il est à la fois écologiste et le spécialiste mondial de la photographie aérienne. Son alliance unique de compétences lui permet de saisir et de communiquer la majesté et la beauté des océans de manière cinématographique. Lui, Michael et leur équipe ont fait un travail remarquable. »
Le compositeur de la musique du film, Armand Amar, présent à la projection, a évoqué ses inspirations. Ce sont les rushes du film qui l’ont inspiré, la puissance des images a servi à suggérer les types de thèmes qu’il a composés.
Toucher le plus large public possibleQuand la question a été posée à Yann Arthus-Bertrand de savoir si la volonté politique était suffisante pour préserver les océans, il a répondu qu’il espérait que Planet Ocean permettrait de sensibiliser l’opinion publique, et inciterait les spectateurs à encourager leurs hommes et leurs femmes politiques à revoir la réglementation pour protéger les océans. Le film sera mis gratuitement à disposition des écoles et des ONG intéressées afin de garantir qu’il touche le plus large public possible.
Expliquer de grands mystères naturels Planet Ocean vise à expliquer certains des plus grands mystères naturels de la planète, de manière à les rendre intelligibles et accessibles à tous. Le film permet aux plus jeunes d’imaginer un monde plus durable non seulement souhaitable mais possible. Le film associe le type de vues aériennes à couper le souffle dont Arthus-Bertrand a le secret et des images des fonds marins réalisées par une équipe de cameramen primés à de nombreuses reprises.
Patrimoine maritime d’OMEGAOMEGA est un partenaire de longue date des océans et s’inquiète de leur état et de leur conservation. En 1932, la marque a produit la première montre dédiée aux plongeurs. En 1936, Charles William Beebe, naturaliste américain et explorateur sous-marin, l’un des inventeurs de la bathysphère, s’est enthousiasmé de l’utilité de sa OMEGA Marine quand il travaillait pour des périodes prolongées à 14 mètres de profondeur sous l’océan Pacifique.
Le commandant Yves Le Prieur, père du scaphandre autonome, a souvent été photographié sous l’eau portant sa propre OMEGA Marine. Jacques-Yves Cousteau était connu pour son OMEGA Ploprof et Jacques Mayol – plongeur légendaire connu comme l’ « homme dauphin », portait une OMEGA Seamaster lors de ses records de plongée.
Lorsque feu Sir Peter Blake, ami et ambassadeur de la marque OMEGA, s’est retiré de la compétition après de nombreuses victoires en navigation, il a mis son énergie au service de la protection des océans. Sa motivation se résumait par ce simple slogan : « Pas d’eau, pas de vie. » Il a créé sa propre organisation caritative, Blakexpeditions, sous l’égide des Nations Unies et d’OMEGA.
Pour Stephen Urquhart, Président d’OMEGA, « Peter Blake est un élément important de cette histoire. Il a été un ardent défenseur des océans et sa passion était contagieuse. Nous avons contacté Yann pour réaliser Planet Ocean dix ans après l’assassinat de Peter par des pirates alors même qu’il prêchait la défense des mers. Je sais qu’il aurait adoré ce film. »
Planète
Océan, un film réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot en
partenariat avec OMEGA : PREMIERE au Sommet de la Terre de Rio
en 2012.Le
documentaire de 90 minutes, qui s'appuie également sur les talents de
certains des plus grands aériennes et sous-marines dans le monde des
cinéastes, des océanographes et des biologistes, a été créé pour changer
la façon dont les gens regardent les océans et les encourager à
imaginer la conservation et l'intendance comme les responsabilités
partagées par tout le monde sur Terre.Yann Arthus-Bertrand
a déclaré de son partenariat avec OMEGA, «Quand OMEGA m'a présenté le
projet Planet Ocean, j'ai accepté presque immédiatement, il était temps
de regarder les choses directement, afin d'illustrer et de dénoncer les
dangers qui menacent nos océans et donc de notre planète. Ce documentaire n'est pas destiné à moraliser, mais plutôt de soulever la conscience. "Il
a également annoncé que le film serait mis à la disposition
gratuitement à toutes les ONG intéressées, afin de veiller à ce qu'il
atteigne le public le plus large possible.Planète
Océan vise à expliquer certains des plus grands mystères de la planète
naturelles de manière à les rendre compréhensibles et accessibles à
tous. Enfin, elle permet aux jeunes d'imaginer que dans un monde plus durable est non seulement souhaitable mais réalisable. Le
film combine le genre de couper le souffle prises de vues aériennes qui
ont fait la réputation du cinéma Arthus-Bertrand ainsi que des
photographies sous-marine d'une équipe primée de cameramen.Quand
il a été demandé pourquoi OMEGA a choisi de travailler avec Yann
Arthus-Bertrand sur le projet, président d'Omega, Stephen Urquhart a
dit: «Personne ne pouvait faire mieux. Yann est à la fois écologiste et
spécialiste mondial de la photographie aérienne. Il a un unique combinaison
de compétences qui lui ont permis de capturer et de communiquer la
majesté et la beauté des océans cinématographique. Yann, Michael et son
équipe ont fait un travail remarquable. "Son
Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco était dans le public
lors de la première et commenté, "Nos contemporains doivent prendre
conscience des périls majeurs que ce siècle a infligées sur les océans
et sur la biosphère dont ils sont des régulateurs essentiels. En
attirant l'attention du public sur les menaces très souvent mal connues
qui pèsent sur les océans, en montrant le travail effectué par les
scientifiques et par le partage des émotions uniques, ce film fait la
lumière sur l'urgence de l'action nécessaire pour protéger les océans et de la planète. "OMEGA a longtemps été associée à des océans de la planète et soucieux de leur santé et leur conservation. En 1932, il a publié montre premiers plongeurs dans le monde ». En
1936, le Dr Charles William Beebe, le naturaliste et explorateur
américain sous-marin qui a été l'un des inventeurs de la bathysphère, a
parlé avec enthousiasme à quel point sa marine OMEGA lui avait servi
quand il a travaillé 14 mètres sous la surface de l'océan Pacifique pour
périodes de temps prolongées.Commandant
Yves Le Prieur, le père du scaphandre autonome, a été souvent
photographié sous-marine vêtu de son propre marine OMEGA. Jacques-Yves
Cousteau célèbre portait une Ploprof OMEGA et Jacques Mayol - le
plongeur légendaire libre connue sous le nom "The Man Dolphin" - portait
une Omega Seamaster sur ses records plongées.Lorsque
le regretté Sir Peter Blake, un ami d'OMEGA et ambassadeur de la
marque, a pris sa retraite de la concurrence comme l'un des plus réussis
du monde marins compétitifs, il a commis ses énergies à la protection
de ses océans bien-aimés. Sir Peter a été motivée par une simple devise: ". Pas d'eau, pas de vie" Il a organisé son organisme sans but lucratif, Blakexpeditions, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et OMEGA. En fait, il a appelé son navire, le Seamaster, en le nommant pour la ligne OMEGA montre emblématique. Après avoir naviguer en Antarctique en 2001, il s'embarque pour l'Amazonie où il a été tué par des pirates en Décembre 2001.Heureusement, la Seamaster continue à naviguer comme Tara. Tara
Expéditions est une fondation qui a été créé il ya près de dix ans et
il organise des missions pédagogiques et scientifiques avec la goélette.
Ses
experts scientifiques et les connaissances qu'ils avaient accumulé des
voyages précédents ont contribué à la réalisation du film.Etienne
Bourgois, le président de Tara Expéditions a dit: «Bien que je regrette
de ne pas avoir connu de Sir Peter Blake, je suis heureux que la
Seamaster continue d'être rempli de sa présence et inspiré par ses
valeurs. Il
est maintenant un symbole dans le monde entier, grâce à toutes ses
missions océanographiques à partir de 1989 jusqu'à aujourd'hui. "Partenariat
d'OMEGA dans le film Planet Ocean a été créé dans l'esprit de son
soutien à Peter Blake et de son soutien depuis des décennies de la santé
et de l'exploration océanique. Sommet
de la Terre 2012, créé autour des thèmes de la vision, la coopération
et la transformation, a lieu à Rio de Janeiro, Brésil du 20 au 22 Juin.
Voici les photos de la première à RIO dans le cadre de RIO+20 :
Les vidéos du Trailer et du Making off :
EXPOSITION A TERRA VISTA DO CEU A RIO DE JANEIRO - BRESIL :
A partir du 27 avril 2012, l’exposition « La Terre vue du Ciel » de Yann Arthus-Bertrand sera présente à la Cinelândia pour la première fois au Brésil, en introduction au “Rio+20”, la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. Les clichés du fameux photographe et écologiste Yann Arthus-Bertrand montrent la beauté de la planète et la fragilité de la nature au cours des 20 dernières années.
En plein air, la mostra révèle autant les beautés du monde entier que la dégradation de la nature, provoquée par les actions de l’homme. Pendant deux mois, le public pourra admirer gratuitement les 130 images de grandes dimensions, prises en hélicoptères. Ces images révèlent une nouvelle planète : incroyablement belle et, en même temps, terriblement fragile.
La « Terre vue du Ciel » comporte également un projet éducatif, en partenariat avec le Centre Culturel de la Justice Fédérale et l’ONG CIEDS à travers le Projet Bairro Educador qui proposera pendant 30 jours des activités pédagogiques tournées vers l’éducation environnementale à un public d’environ 5 000 étudiants. Des visites guidées sont également prévues, ainsi que la projection du film « Home » de Yann Arthus-Bertrand, pour des sessions publiques au CCJF.
Déjà visitée par près de 120 millions de personnes dans 110 pays, l’exposition propose une réflexion sur l’évolution de la planète, 20 ans après la réalisation de « Eco 92 », qui a lancé le travail du photographe. |
Hasard du calendrier, Yann Arthus Bertrand revient à Rio de Janeiro, 20 ans après Rio 92, pour présenter son exposition La Terre vue du Ciel. Depuis le 27 avril 2012, la place de Cinelândia accueille cette exposition gratuite à ciel ouvert. 130 photographies y sont présentées. Lepetitjournal.com est allé à la rencontre de Yann Arthus Bertrand, un amoureux du monde animal et des grands espaces
ENTRETIEN AVEC YANN ARTHUS BERTRAND :
ENTRETIEN AVEC YANN ARTHUS BERTRAND :
Lepetitjournal.com - Pouvez-vous nous dire quelques mots de cette exposition présentée pour la première fois à Rio de Janeiro ?
Yann Arthus Bertrand - Cette exposition a été présentée sur les grilles du Jardin du Luxembourg. Elle a été remise à jour et est présentée aujourd’hui avec de nouvelles photos plus récentes. Cela fait 20 ans que j’ai commencé ce travail, c'était d’ailleurs pour Rio 92. On peut dire que la boucle est bouclée ! L'exposition est gratuite. La gratuité est d'ailleurs un mot-clé de mon travail. Je trouve cela très important de pouvoir donner la possibilité à tous de voir mon projet. Je souhaite qu’il puisse circuler. J’ai créé des expositions en plein air, dans la rue… Mon film Home est d'ailleurs, lui aussi, libre de droit et en téléchargement sur internet. Le cadeau que j'ai reçu en le faisant, je le partage avec tous !
Vous avez pris quelques clichés de Rio, qu’avez-vous avez voulu montrer ?
Il y a très peu de photographies du Brésil, j’ai montré des photos de Rio d’une façon très simple. La photographie aérienne consiste à montrer des photos engagées, mais c’est aussi offrir un autre regard sur le territoire. J’ai tenu aussi à évoquer la pollution de la baie de Rio qui est une des plus polluée au monde.
Il y a une photo de la plage d’Ipanema bondée…
Oui, j’ai été très étonné de voir autant de monde sur une plage. La plage est pour les Brésiliens quelque chose de véritablement culturel. C'est très impressionnant à filmer ! Si on veut parler de la surpopulation, quand je suis né nous étions deux milliards, aujourd'hui, la population a triplé.
Quel est votre bilan de ces vingt dernières années?
Je m'étais dit que pour l’an 2000, je ferai un grand travail sur la Terre. Je voulais marquer l’événement. C’est un travail qui m’a littéralement transformé, la terre était plus belle que je ne l’imaginais, plus intéressante. Plusieurs vies ne suffiront pas pour photographier toute la planète. J’ai été transformé aussi parce que j’ai vu l’impact de l’Homme sur la planète, j’ai rencontré des scientifiques qui m’ont communiqué des chiffres inquiétants pour l’humanité. Il y a énormément de gens qui se battent et qui ne baissent pas les bras. Ce sont des gens qui donnent et qui aident. Je crois que l’engagement rend heureux. C’est quelque chose que j’ai découvert en faisant ce travail.
Vous avez d'ailleurs créé votre propre ONG…
Oui, j’ai créé ma propre fondation pour m’engager, pour faire partie de cette famille. Être sur le terrain, c’est aussi comprendre et apprendre des autres. Mon travail n’est pas de faire culpabiliser, mais de rendre responsable. Cette exposition à Rio, c’est plus pour mettre en avant d'un point de vue médiatique ce qui se passe dans le monde. De la part des hommes politiques, je ne m'attends qu'à des belles paroles. Aujourd’hui, on vit en démocratie, mais on est dirigé par des politiciens qui ont une vision électoraliste des choses. En tout cas, c’est par le bas que les choses changeront.
Parlez-nous de votre engagement concernant Rio+20?
Nous sommes en train de finir un film sur l’importance des océans pour l’avenir de l’homme. C’est l’océan qui fait notre climat. C’est un point important de la gouvernance mondiale. Si on continue à pêcher comme ça, il n’y aura plus de poissons en 2050. On continue de subventionner, de vendre des poissons en voie de disparition. On vit dans une espèce de déni collectif. On ne veut pas croire ce que l’on sait. C’est un film un peu là-dessus. C’est un film très pédagogique, passionnant et inquiétant. Le plastique, le réchauffement climatique, l’acidité de la mer… On travaille sur le film avec le bateau scientifique Tara, qui fait un tour du monde depuis trois ans et avec des plongeurs qui nous ont donné leurs films.
Qu’allez-vous organiser pour cet événement ?
Il y aura des débats avec les ONG brésiliennes. L’Odéon Cinéma sera privatisé et nous diffuserons des films. Nous essaierons de faire venir Ban Ki Moon, et d’autres personnalités.
Le Brésil avec votre regard de photographe et de militant, c’est un modèle sur certains aspects en matière d’écologie, de défense de l’environnement ?
Vous rigolez ! Le Brésil est un pays en voie de développement. Il n’est vraiment pas un bon exemple. Le pays se développe grâce au pétrole, il y a une déforestation. C’est un pays qui a besoin de se développer.
Justement sur le barrage de Belo Monte, sur la question des autochtones, de l’environnement quelle est votre opinion ?
Vous savez d’abord je ne connais pas bien le dossier. Aujourd’hui ce n’est plus la mode des grands barrages. On sait que ce n’est pas bon pour l’environnement. 70% des gens sur la terre, n’ont pas d’acte de propriété donc quand on crée un barrage, on les exproprie. C'est complexe car dans le même temps, nous avons besoin d’énergie, et le barrage est une source d'énergie propre.
Qu’est-ce qui vous étonne encore maintenant?
Mes petits-enfants, comme ils grandissent vite ! Plus sérieusement, je deviens de plus en plus naïf et utopiste. Je crois qu'être écolo c’est aimer la vie. C’est aider les autres. Aujourd’hui, on est une écologie de combat, une écologie politique. Il faut absolument qu’on se retrouve et qu’on travaille ensemble. Il faut surtout responsabiliser. Eva Joly a montré que l’écologie politique était morte. Il n’y a pas de partis écologiques. L’écologie doit être dans l’ADN de tous les partis politiques. Je pense qu’il faudrait créer un lobby. Les 2% d’Eva Joly au premier tour de l’élection présidentielle m’ont conforté dans mon idée.
Pensez-vous que le président français viendra au Rio+20 ?
Non, je ne crois pas. Je crois qu’il y aura moins de présidents que prévu. Obama ne viendra pas. Ce ne sera pas Copenhague!
Camille JEANJEAN (www.lepetitjournal.com - Brésil) vendredi 4 mai 2012
FORUM MONDIAL DE L'EAU à MARSEILLE du 12 au 18 mars 2012 :
Tous les trois ans depuis 1997, le Forum Mondial de l'Eau mobilise les imaginations, les innovations, les compétences et les savoir-faire, pour faire avancer la cause de l’eau. Il rassemble tous les acteurs autour des enjeux actuels - aussi bien locaux que régionaux ou mondiaux - qui ne peuvent se traiter qu’avec toutes les parties prenantes réunies dans un cadre commun, avec des objectifs partagés.
L'objectif du 6ème Forum Mondial de l'Eau est de relever les défis auxquels notre monde est confronté, et d’agir afin que l’eau se retrouve en tête des agendas politiques. Il n'y aura pas de développement durable tant que les questions de l'eau resteront non résolues. Partout sur la planète, pour toutes et pour tous, le droit à l'eau (reconnu par 189 États au sein de l'ONU, il y a un an) doit être garanti et mis en œuvre.
Yann Arthus-Bertrand était présent et a présenté son nouveau film :
"LA SOIF DU MONDE"
Le 12 mars 2012 à bord de l’iDTGV Paris-Marseille (2913) Il vous était possible de prendre le train du développement pour l’eau et de voyager en compagnie de Yann Arthus-Bertrand, d’experts de l’Agence Française de Développement et de jeunes représentants du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau. Face aux défis de l’Eau, tous viennent faire entendre leur voix à Marseille !
Sans eau, pas de vie. Sécheresse, maladies, approvisionnement en eau menacée, pollution : seule une réponse collective permettra de relever ces défis. C’est pourquoi plus de 25 000 personnes se sont donnés rendez-vous à Marseille du 12 au 17 mars 2012 pour le 6ème Forum Mondial de l’Eau.
Au cours du voyage, vous pouviez :
- visionner le dernier film de Yann Arthus-Bertrand en exclusivité et en avant-première (prêt de lecteurs DVD) et rencontrer le célèbre documentariste en voiture iDzinc.
- Découvrir les projets pour l’eau de l’Agence Française de Développement. Acteur de premier plan dans ce domaine, l’AFD s’engage chaque année à fournir de l’eau potable à 800 000 personnes dans le monde et un accès à l’assainissement pour 500 000 personnes.
- Rencontrer des jeunes du monde entier : les représentants du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau étaient à bord pour proposer leurs solutions.
LA SOIF DU MONDE : Le Nouveau Documentaire de Yann Arthus Bertrand :
Le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand, "La soif du monde" sera diffusé sur France 2 en avant-première le mardi 20 mars à 20h35.
Fidèle à la réputation de Yann Arthus-Bertrand, LA SOIF DU MONDE, tourné dans une vingtaine de pays, révèle le monde mystérieux et fascinant de l’eau douce grâce à de spectaculaires images aériennes tournées dans des régions difficiles d’accès et rarement filmées, tel que le Soudan du Sud ou le nord du Congo ; découvertes aussi des plus beaux paysages de notre planète, lacs, fleuves, marais, dessinés par l’eau.
Des reportages réalisés en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique, donnent la parole à ceux qui s’engagent et innovent, afin d’apporter l’eau où elle manque, l’utiliser plus intelligemment, l’épurer ou mieux encore cesser de la polluer.
Voici le trailer du documentaire :
Et voici le documentaire en entier (7 parties) :
Le film commence sur une prise de conscience : chacun d'entre
nous ne consomme pas 200 litres par jour, mais 5 000. Quel a été
le déclic ?
D'abord, j'adore les chiffres. On en trouve dans tous mes films. D'ailleurs, Canteloup se moque toujours de moi à cause de ça. Ceux de l'eau virtuelle sont colossaux. Ce n'est pas grave si cette eau, utilisée pour produire ma nourriture, est ensuite remise dans le circuit. L'important, c'est qu'elle ne soit pas polluée. Mais je crois que le plus fascinant dans l'eau virtuelle tient aux écarts : je vais consommer 5 000 litres par jour quand d'autres n'en auront qu'un ou deux.
Comment s'est construit votre film ?
Avec les deux réalisateurs, Baptiste Rouget-Luchaire et Thierry Piantanida, on s'est partagé le travail. Pendant trois mois ils ont lu, se sont documentés. On a ensuite travaillé ensemble sur un canevas. Je me suis concentré sur tout ce qui était aérien, eux sur les prises de vue au sol. Le film a été difficile à monter, il partait dans tous les sens. On a dû le reprendre quatre fois. Evoquer les barrages géants en Chine ou d'énormes stations d'épuration n'est pas forcément très sexy, mais il était important pour nous d'en parler. La Soif du monde n'est pas un film politique mais engagé. Il s'y dit des choses qui font réfléchir. A l'heure de la course à l'audience, ce genre de contenu se vend difficilement.
Le titre, La Soif du monde, interroge. Y est-on déjà confronté ?
Il y a des territoires où l'on manque d'eau du fait de la sécheresse et des changements climatiques, comme il en a toujours existé. Et puis, il y a des régions où l'on n'a pas d'eau potable parce qu'elle est polluée. Cette fois, c'est l'assainissement qui fait défaut. La France n'a pas trop de soucis à se faire, elle arrivera toujours à trouver de l'eau. Au contraire, un Etat comme le Nigeria, qui fait plus d'enfants que toute l'Europe, fait face à un enjeu majeur quand il commence à manquer d'eau. Le problème aujourd'hui, c'est qu'on gâche beaucoup trop. Dans un monde qui compte 7 milliards d'habitants, il est crucial d'y faire attention.
La valeur de l'eau, c'est ce que vous souhaitiez rappeler avec ce film ?
Quand tu es une petite fille qui part tous les matins avec un seau à trois kilomètres, que tu dois la faire bouillir pour la rendre stérile en allant chercher du bois, ton eau a une valeur. Ce film parle également de la beauté du monde. On a essayé d'être épatés à chaque endroit où l'on s'est rendus, et de donner à réfléchir à travers ces images. Amener les téléspectateurs à la réflexion par la beauté et l'étonnement.
Quelle réaction attendez-vous des gens qui verront votre film ?
VERNISSAGE DE L'EXPOSITION HOME à CERGY LE 20 JANVIER 2011 :
Fort de l'expérience de la série documentaire "La Terre vue du ciel", le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand a souhaité continuer sa démarche de sensibilisation à la protection de la planète avec son film et son exposition "Home".
Les photographies présentées sont issues du long-métrage réalisé en 2009 en collaboration avec François-Henri Pinault et Luc Besson. "Home" est à ce jour le premier film environnemental à avoir été réalisé en utilisant uniquement la photographie aérienne et à avoir réuni près de 400 millions de personnes dans plus de 100 pays différents.
Les photographies présentées sont issues du long-métrage réalisé en 2009 en collaboration avec François-Henri Pinault et Luc Besson. "Home" est à ce jour le premier film environnemental à avoir été réalisé en utilisant uniquement la photographie aérienne et à avoir réuni près de 400 millions de personnes dans plus de 100 pays différents.
Pour faire connaître le travail remarquable de Yann Arhus-Bertrand, la Ville a souhaité accueillir "Home" dans la programmation 2012 des arts visuels au Carreau de Cergy.
La vidéo du vernissage :
L'expo à ne pas manquer à Cergy ! par Cergyvie
EXTRAIT VIDEO DE "L'EAU EN PARTAGE" LE NOUVEAU FILM DE YANN ARTHUS BERTRAND :
EXPOSITION "IT' S MY HOME" AU MUSEE D ART DE SEOUL EN COREE
DU 15 DECEMBRE 2011 AU 15 MARS 2012 :
INTERVIEWS
Par Pierre-Évariste Douaire
Pierre Douaire. Je veux vous interviewer en tant qu'artiste.
Yann Arthus Bertrand. Tu sais, je ne me suis jamais vraiment considéré comme un artiste. Si je suis devenu photographe c'est uniquement pour témoigner. Je ne nie pas la part artistique de mon travail, mais j'assume complètement mon côté montreur d'images.
Pourtant, la beauté tient une place importante dans votre carrière.
Yann Arthus Bertrand. Dans Libération, on s'est foutu de moi en me traitant de «grand nunuche» parce que je parlais de beauté. Les critiques d'art n'aiment pas ce terme. Il est tant galvaudé qu'il en est devenu ringard. Il amène de l'émotion, de l'amour. Je suis un photographe qui montre les choses. Je suis un activiste, si tu veux. Quelque part dans mon travail, j'essaie toujours de faire beau.
C'est un reproche que l'on vous adresse souvent.
Yann Arthus Bertrand. On m'a reproché pour La Terre vue du ciel de faire trop beau. Mais si la Terre est une œuvre d'art, ce n'est pas ma faute. Autant reprocher au visiteur d'un musée de photographier des super tableaux! Je suis complètement conscient, et de plus en plus, que les artistes tentent de copier désespérément la Nature. Il n'y a rien de plus beau qu'un grand chêne dans un champ. J'adore le Land Art, je suis un fou de Richard Long, de Nils Udo et de Goldsworthy, mais la Nature va plus loin. Quand tu arrives sur un glacier dans le sud du Chili, avec ses glaces bleues, tu es dépassé. Il n'y a pas beaucoup d'œuvres artistiques qui me saisissent à ce point-là. Il y a peut-être le travail de Christo. C'est bluffant. C'est peut-être l'énormité qui me plait. La place que ça prend dans la Nature…
Ça vous gêne de ne pas être étiqueté «art contemporain»?
Yann Arthus Bertrand. Je n'ai aucun complexe avec ça. Je ne suis pas quelqu'un qui est associé au marché de l'art. Mes photos ne valent pas très chères. J'en vends des signées pour cinquante euros. Je le fais pour faire plaisir à ceux qui aime mon travail. On doit perdre de l'argent en les vendant, mais ce n'est pas grave. Ce qui m'importe, c'est le message, plus que la photographie.
Vous êtes plus journaliste qu'artiste.
Yann Arthus Bertrand. J'aime la part journalistique que recèle mon travail. Ce n'est pas en appuyant sur un bouton que l'on devient artiste. Je suis plus impressionné par un dessinateur que par un photographe, pour tout te dire, même si je reste fasciné par Irving Penn, Leibovitz, Salgado, Avedon et beaucoup d'autres. Mais tu seras d'accord avec moi pour dire qu'il n'en existe par des milliers comme eux!
Actuellement il y a quelqu'un que vous aimez?
Yann Arthus Bertrand. Le mec qui me fascine actuellement, c'est JR. Il a vingt-huit ans, une maturité et une vision de son travail. Il est activiste mais contrairement à moi, il est vraiment artiste. Je crois que ce sont ces personnes-là qui m'intéressent. Sa photo aérienne du train qui passe dans le bidonville de Nairobi, quelle idée! J'aurais aimé faire la photo. C'est génial! Je l'ai croisé quand il a reçu le prix Ted à Los Angeles. Je ne le connaissais pas. J'ai adoré le personnage.
Quand êtes-vous devenu photographe?
Yann Arthus Bertrand. Je le dis souvent par boutade, mais je le pense vraiment, ce sont les lions qui ont été mes professeurs de photographie. Je suis devenu photographe en préparant ma thèse. Je voulais devenir scientifique. Je suis parti avec ma femme pour rédiger un texte sur le comportement des lions en région Masaï. Je pratiquais déjà pas mal la photographie, mais j'ai compris à ce moment que je n'étais pas très doué pour l'écriture. Ma femme écrivait beaucoup mieux que moi. J'étais plus à l'aise avec un appareil. Notre directeur de recherche a accepté qu'une partie de la thèse soit rendue sous forme de clichés. Je suis vraiment devenu photographe à ce moment-là.
Pourquoi vous êtes-vous dirigé vers la photographie aérienne?
Yann Arthus Bertrand. Je suis devenu photographe pour expliquer la vie des lions, pour vivre sur place et payer une thèse scientifique. A l'époque, je gagnais ma vie comme pilote de montgolfière. C'est tout naturellement que j'ai basculé dans la photographie aérienne. Je me suis aperçu que survoler quotidiennement le territoire de mes lions m'apprenait énormément de choses. A côté de ça, j'ai toujours adoré voler.
La photographie aérienne amène-t-elle un autre point de vue?
Yann Arthus Bertrand. Pour moi qui tente d'expliquer les choses, l'aérien change tout. La photographie aérienne explique tellement mieux. C'est une nouvelle façon d'appréhender le territoire. Ce point de vue permet de comprendre si les gens sont riches ou pauvres, ce qu'ils mangent, comment ils se déplacent, où ils habitent. Grâce à cette hauteur, tu comprends la vie des gens.
Aviez-vous des modèles en photographie?
Yann Arthus Bertrand. Ecoute, il y a un photographe qui m'a toujours inspiré, c'est Georg Gerster. Il est Suisse. Il a été le premier, je pense. Inspiré? Non, je ne pense pas avoir été inspiré par un seul photographe. Mais lui, il a découvert le graphisme en aérien avant moi. Il faisait beaucoup de photographies archéologiques. C'était en 1970. Il a publié un livre intitulé Le pain et le sel. Avant lui, la photographie aérienne n'existait pas.
La photo satellite des années 1980 a aussi changé notre regard sur la planète.
Yann Arthus Bertrand. L'apparition de la photographie satellite a changé la donne aussi. Elle a complètement fait exploser la vision de la terre. On prépare un bouquin avec Spot Images, les photos sont magnifiques.
C'était difficile de financer une photographie aérienne par la presse?
Yann Arthus Bertrand. Comme tous les photographes du monde, j'ai ramé. Ramé? Disons que j'ai eu la chance que ça marche. Mais à chaque fois que je couvrais le Paris-Dakar, je faisais en sorte d'imposer une photographie aérienne. Je devais me battre et bien argumenter pour la faire passer dans les frais. Ça me paraissait indispensable de bien montrer l'endroit que je photographiais. Plus que les bagnoles, c'était les territoires traversés qui m'importaient.
Avec Nadar, vous partagez un goût pour la photographie et la passion de voler.
Yann Arthus Bertrand. Il en a fait beaucoup de l'aérien?
Il avait même une compagnie de ballons.
Yann Arthus Bertrand. Je ne savais pas.
Vous êtes un activiste, mais c'est grâce à lui que Gambetta échappe aux Prussiens en 1870. Il lui fournit un ballon pour sa fuite.
Yann Arthus Bertrand. Je ne savais pas tout ça.
Vous n'avez pas l'étiquette «art contemporain» mais votre travail est «cartographique», un terme très en vogue.
Yann Arthus Bertrand. Je n'ai pas conscience, de but en blanc, de cartographier la planète. En revanche, j'ai peut-être conscience que notre travail marquera l'histoire de la photographie. On a été les premiers à exposer dehors. J'ai bien compris que, pour exister comme photographe, il fallait créer une œuvre. Tu ne peux pas papillonner tout le temps d'un sujet à l'autre. Quand j'ai fait La Terre vue du ciel, j'aimais voler, j'adorais le principe mais surtout j'avais un état du monde à dresser, un but qui était d'expliquer la terre.
Pour rester sur le thème de la cartographie, vous êtes le premier à quadriller la planète, avant Google Earth.
Yann Arthus Bertrand. Je le fais moins maintenant, mais au début j'étais complètement dans la photographie témoin. Quand j'ai débuté l'hélicoptère, je photographiais à longueur de journée des coins paumés, je ne m'arrêtais pas. Les clichés n'étaient pas forcément beaux, mais je me disais qu'un jour ils pourraient servir, intéresser des chercheurs, des architectes. J'étais conscient de constituer des archives. Ma pratique se place dans le sillage du témoignage. J'aime cette photographie témoin que tu peux ressortir du fond d'une armoire. J'adore aujourd'hui retrouver les photographies anciennes, comme celle d'Atget, sans me comparer à lui. J'aime son côté systématique. La photo, c'est ça, c'est un truc au 1/500e de seconde qui arrête la vie et qui continue après.
La Terre vue du ciel est une aventure qui commence en 1992.
Yann Arthus Bertrand. Le projet est né il y a vingt ans à Rio, en 1992. Je me suis dit, c'est ici qu'il faut dresser un état de la planète. Le Monde titrait sur cette conférence, et en même temps on parlait très peu de ce sujet dans les médias. Les journaux évoquaient plus la déforestation que le réchauffement climatique. C'est fou comment en vingt ans le discours écologique a changé. On parlait des animaux, maintenant on parle des gens, on ne parlait pas de surpopulation ni de la fin du pétrole. C'était une autre vision, celle de l'écologie utopiste qui voulait mettre les forêts sous cloche. Pendant huit ans, avec la Terre vue du ciel, j'ai mieux compris le monde.
Le succès de ce livre est hallucinant.
Yann Arthus Bertrand. L'histoire de ce bouquin est extraordinaire. Mon éditeur et ami, Hervé de la Martinière, m'a fait un cadeau en me laissant libre de choisir le format et le prix du livre. Nous l'avons édité à 35 000 exemplaires. A l'époque, c'était énorme. Quand Hervé a présenté le chiffre à son équipe, tout le monde s'est marré. Ils disaient tous que je rêvais! Paris vue du ciel s'était vendu à 10 000 exemplaires. J'ai rassuré Hervé en lui disant que ce n'était pas grave et que cela allait marcher. Je voulais être accessible et pas cher, afin de toucher le grand public.
Le succès a été immédiat.
Yann Arthus Bertrand. Les libraires l'ont plébiscité immédiatement. Ils l'ont tout de suite mis en avant. J'ai fait l'émission de Pivot à la télévision et quinze jours après les 35 000 exemplaires du livre photo étaient épuisés. Ce livre a été en rupture de stock pendant un an et demi. Nous n'arrivions pas à subvenir à la demande et cela dans le monde entier. Pourquoi ça s'est passé comme ça, je ne sais pas trop bien. Le livre a plu aux gens. Je pense que son prix a été très important. J'ai dédicacé ce livre à des gens qui me disaient que c'était la première fois qu'ils en achetaient un. Aujourd'hui, nous en sommes à trois millions cinq cent mille exemplaires vendus. En France, c'est l'un des livres photo qui se vend le plus encore actuellement.
Tout a changé à ce moment-là.
Yann Arthus Bertrand. C'est comme si j'avais gagné au Loto! J'avais hypothéqué ma maison et tout d'un coup je n'avais plus aucun problème d'argent. Je pouvais avoir l'hélicoptère que je voulais. Avant, je l'empruntais et là je pouvais le posséder. Tu deviens un photographe riche. Tu es invité partout. C'est génial! Cela a été un basculement vraiment inouï dans ma vie. A partir de là, grâce au succès du livre et des expositions dans la rue, je change de statut, je passe de la sphère artistique à celle de l'activisme. Cette activité me permet de parler de dans les médias.
Vous vouliez exposer votre travail au plus grand nombre.
Yann Arthus Bertrand. En 1999 lorsque La Terre vue du ciel est sortie, je voulais absolument exposer. Mes photos n'intéressaient personne et c'est encore le cas aujourd'hui. Les musées scientifiques ne les jugent pas assez scientifiques. Je n'intéresse pas les musées car je ne suis pas un photographe noir et blanc, et Jean-Luc Monterosso [directeur de la Maison Européenne de la photographie] me dit qu'il adore mes photos mais qu'elles ne peuvent pas entrer à la MEP. J'en prends bonne note, mais je ne comprends pas ce que cela veut dire…
Votre première exposition «Outdoor» s'est faite sur les grilles du Sénat en 2000.
Yann Arthus Bertrand. Contre toute attente, c'est au musée du Luxembourg que l'exposition s'est montée. J'y ai rencontré des sénateurs super sympas. L'entrée gratuite a été possible grâce à l'aide de partenaires. Il y avait un monde fou et une queue qui n'en finissait pas. Après la fin de cette expo, j'ai eu l'idée de la prolonger sur les grilles du Jardin. Alain Delcants, le directeur de la communication, pensait que les panneaux seraient vandalisés ou volés. Comme nous n'avions rien à perdre, nous avons tenté le coup avec ma femme et mon équipe un dimanche matin. Nous bricolions, nous avons tout fait nous-mêmes et en l'espace d'une heure, il s'est produit un attroupement. Le succès a été immédiat. Certaines journées, il y avait 50 000 personnes qui passaient. Il m'arrivait de m'installer sur une chaise et de signer des dédicaces. J'étais trop content. J'étais accro à ce truc. Je partais en vacances et je revenais exprès pour voir ce qui se passait et re-signer des livres.
Cela permet de rencontrer son public.
Yann Arthus Bertrand. Je parlais avec des gens, j'échangeais avec eux. D'habitude, tu ne connais pas tes lecteurs et tout d'un coup tu peux dialoguer avec eux, c'est ça qui était génial! Etre écolo, c'est aimer la vie. Quelque part, aimer la vie, c'est aimer les gens. Il faut quand même avouer que j'avais la tête comme un melon, comme une citrouille même. J'étais trop heureux. J'étais content d'avoir raison contre tout le monde. Avoir mes photos éclairées le soir au milieu de cette foule était bon pour mon ego. Nous avions inventé quelque chose. Toutes les villes du monde me demandaient de faire la même chose chez elles. Nous en sommes à 155 expos dans le monde. La dernière a été un tel succès à Dhaka, au Bangladesh, que les autorités veulent l'arrêter pour des raisons de sécurité.
Vous êtes dans la lignée des Christo, Ernest Pignon-Ernest, JR.
Yann Arthus Bertrand. Si tu veux, mais je pense que JR a une vision artistique. Ce qui m'importe quand je fais une expo, c'est qu'il y ait des guides pour expliquer aux gens ce qui se passe en ce moment. C'est ça qui m'intéresse.
Yann Arthus Bertrand. Tu sais, je ne me suis jamais vraiment considéré comme un artiste. Si je suis devenu photographe c'est uniquement pour témoigner. Je ne nie pas la part artistique de mon travail, mais j'assume complètement mon côté montreur d'images.
Pourtant, la beauté tient une place importante dans votre carrière.
Yann Arthus Bertrand. Dans Libération, on s'est foutu de moi en me traitant de «grand nunuche» parce que je parlais de beauté. Les critiques d'art n'aiment pas ce terme. Il est tant galvaudé qu'il en est devenu ringard. Il amène de l'émotion, de l'amour. Je suis un photographe qui montre les choses. Je suis un activiste, si tu veux. Quelque part dans mon travail, j'essaie toujours de faire beau.
C'est un reproche que l'on vous adresse souvent.
Yann Arthus Bertrand. On m'a reproché pour La Terre vue du ciel de faire trop beau. Mais si la Terre est une œuvre d'art, ce n'est pas ma faute. Autant reprocher au visiteur d'un musée de photographier des super tableaux! Je suis complètement conscient, et de plus en plus, que les artistes tentent de copier désespérément la Nature. Il n'y a rien de plus beau qu'un grand chêne dans un champ. J'adore le Land Art, je suis un fou de Richard Long, de Nils Udo et de Goldsworthy, mais la Nature va plus loin. Quand tu arrives sur un glacier dans le sud du Chili, avec ses glaces bleues, tu es dépassé. Il n'y a pas beaucoup d'œuvres artistiques qui me saisissent à ce point-là. Il y a peut-être le travail de Christo. C'est bluffant. C'est peut-être l'énormité qui me plait. La place que ça prend dans la Nature…
Ça vous gêne de ne pas être étiqueté «art contemporain»?
Yann Arthus Bertrand. Je n'ai aucun complexe avec ça. Je ne suis pas quelqu'un qui est associé au marché de l'art. Mes photos ne valent pas très chères. J'en vends des signées pour cinquante euros. Je le fais pour faire plaisir à ceux qui aime mon travail. On doit perdre de l'argent en les vendant, mais ce n'est pas grave. Ce qui m'importe, c'est le message, plus que la photographie.
Vous êtes plus journaliste qu'artiste.
Yann Arthus Bertrand. J'aime la part journalistique que recèle mon travail. Ce n'est pas en appuyant sur un bouton que l'on devient artiste. Je suis plus impressionné par un dessinateur que par un photographe, pour tout te dire, même si je reste fasciné par Irving Penn, Leibovitz, Salgado, Avedon et beaucoup d'autres. Mais tu seras d'accord avec moi pour dire qu'il n'en existe par des milliers comme eux!
Actuellement il y a quelqu'un que vous aimez?
Yann Arthus Bertrand. Le mec qui me fascine actuellement, c'est JR. Il a vingt-huit ans, une maturité et une vision de son travail. Il est activiste mais contrairement à moi, il est vraiment artiste. Je crois que ce sont ces personnes-là qui m'intéressent. Sa photo aérienne du train qui passe dans le bidonville de Nairobi, quelle idée! J'aurais aimé faire la photo. C'est génial! Je l'ai croisé quand il a reçu le prix Ted à Los Angeles. Je ne le connaissais pas. J'ai adoré le personnage.
Quand êtes-vous devenu photographe?
Yann Arthus Bertrand. Je le dis souvent par boutade, mais je le pense vraiment, ce sont les lions qui ont été mes professeurs de photographie. Je suis devenu photographe en préparant ma thèse. Je voulais devenir scientifique. Je suis parti avec ma femme pour rédiger un texte sur le comportement des lions en région Masaï. Je pratiquais déjà pas mal la photographie, mais j'ai compris à ce moment que je n'étais pas très doué pour l'écriture. Ma femme écrivait beaucoup mieux que moi. J'étais plus à l'aise avec un appareil. Notre directeur de recherche a accepté qu'une partie de la thèse soit rendue sous forme de clichés. Je suis vraiment devenu photographe à ce moment-là.
Pourquoi vous êtes-vous dirigé vers la photographie aérienne?
Yann Arthus Bertrand. Je suis devenu photographe pour expliquer la vie des lions, pour vivre sur place et payer une thèse scientifique. A l'époque, je gagnais ma vie comme pilote de montgolfière. C'est tout naturellement que j'ai basculé dans la photographie aérienne. Je me suis aperçu que survoler quotidiennement le territoire de mes lions m'apprenait énormément de choses. A côté de ça, j'ai toujours adoré voler.
La photographie aérienne amène-t-elle un autre point de vue?
Yann Arthus Bertrand. Pour moi qui tente d'expliquer les choses, l'aérien change tout. La photographie aérienne explique tellement mieux. C'est une nouvelle façon d'appréhender le territoire. Ce point de vue permet de comprendre si les gens sont riches ou pauvres, ce qu'ils mangent, comment ils se déplacent, où ils habitent. Grâce à cette hauteur, tu comprends la vie des gens.
Aviez-vous des modèles en photographie?
Yann Arthus Bertrand. Ecoute, il y a un photographe qui m'a toujours inspiré, c'est Georg Gerster. Il est Suisse. Il a été le premier, je pense. Inspiré? Non, je ne pense pas avoir été inspiré par un seul photographe. Mais lui, il a découvert le graphisme en aérien avant moi. Il faisait beaucoup de photographies archéologiques. C'était en 1970. Il a publié un livre intitulé Le pain et le sel. Avant lui, la photographie aérienne n'existait pas.
La photo satellite des années 1980 a aussi changé notre regard sur la planète.
Yann Arthus Bertrand. L'apparition de la photographie satellite a changé la donne aussi. Elle a complètement fait exploser la vision de la terre. On prépare un bouquin avec Spot Images, les photos sont magnifiques.
C'était difficile de financer une photographie aérienne par la presse?
Yann Arthus Bertrand. Comme tous les photographes du monde, j'ai ramé. Ramé? Disons que j'ai eu la chance que ça marche. Mais à chaque fois que je couvrais le Paris-Dakar, je faisais en sorte d'imposer une photographie aérienne. Je devais me battre et bien argumenter pour la faire passer dans les frais. Ça me paraissait indispensable de bien montrer l'endroit que je photographiais. Plus que les bagnoles, c'était les territoires traversés qui m'importaient.
Avec Nadar, vous partagez un goût pour la photographie et la passion de voler.
Yann Arthus Bertrand. Il en a fait beaucoup de l'aérien?
Il avait même une compagnie de ballons.
Yann Arthus Bertrand. Je ne savais pas.
Vous êtes un activiste, mais c'est grâce à lui que Gambetta échappe aux Prussiens en 1870. Il lui fournit un ballon pour sa fuite.
Yann Arthus Bertrand. Je ne savais pas tout ça.
Vous n'avez pas l'étiquette «art contemporain» mais votre travail est «cartographique», un terme très en vogue.
Yann Arthus Bertrand. Je n'ai pas conscience, de but en blanc, de cartographier la planète. En revanche, j'ai peut-être conscience que notre travail marquera l'histoire de la photographie. On a été les premiers à exposer dehors. J'ai bien compris que, pour exister comme photographe, il fallait créer une œuvre. Tu ne peux pas papillonner tout le temps d'un sujet à l'autre. Quand j'ai fait La Terre vue du ciel, j'aimais voler, j'adorais le principe mais surtout j'avais un état du monde à dresser, un but qui était d'expliquer la terre.
Pour rester sur le thème de la cartographie, vous êtes le premier à quadriller la planète, avant Google Earth.
Yann Arthus Bertrand. Je le fais moins maintenant, mais au début j'étais complètement dans la photographie témoin. Quand j'ai débuté l'hélicoptère, je photographiais à longueur de journée des coins paumés, je ne m'arrêtais pas. Les clichés n'étaient pas forcément beaux, mais je me disais qu'un jour ils pourraient servir, intéresser des chercheurs, des architectes. J'étais conscient de constituer des archives. Ma pratique se place dans le sillage du témoignage. J'aime cette photographie témoin que tu peux ressortir du fond d'une armoire. J'adore aujourd'hui retrouver les photographies anciennes, comme celle d'Atget, sans me comparer à lui. J'aime son côté systématique. La photo, c'est ça, c'est un truc au 1/500e de seconde qui arrête la vie et qui continue après.
La Terre vue du ciel est une aventure qui commence en 1992.
Yann Arthus Bertrand. Le projet est né il y a vingt ans à Rio, en 1992. Je me suis dit, c'est ici qu'il faut dresser un état de la planète. Le Monde titrait sur cette conférence, et en même temps on parlait très peu de ce sujet dans les médias. Les journaux évoquaient plus la déforestation que le réchauffement climatique. C'est fou comment en vingt ans le discours écologique a changé. On parlait des animaux, maintenant on parle des gens, on ne parlait pas de surpopulation ni de la fin du pétrole. C'était une autre vision, celle de l'écologie utopiste qui voulait mettre les forêts sous cloche. Pendant huit ans, avec la Terre vue du ciel, j'ai mieux compris le monde.
Le succès de ce livre est hallucinant.
Yann Arthus Bertrand. L'histoire de ce bouquin est extraordinaire. Mon éditeur et ami, Hervé de la Martinière, m'a fait un cadeau en me laissant libre de choisir le format et le prix du livre. Nous l'avons édité à 35 000 exemplaires. A l'époque, c'était énorme. Quand Hervé a présenté le chiffre à son équipe, tout le monde s'est marré. Ils disaient tous que je rêvais! Paris vue du ciel s'était vendu à 10 000 exemplaires. J'ai rassuré Hervé en lui disant que ce n'était pas grave et que cela allait marcher. Je voulais être accessible et pas cher, afin de toucher le grand public.
Le succès a été immédiat.
Yann Arthus Bertrand. Les libraires l'ont plébiscité immédiatement. Ils l'ont tout de suite mis en avant. J'ai fait l'émission de Pivot à la télévision et quinze jours après les 35 000 exemplaires du livre photo étaient épuisés. Ce livre a été en rupture de stock pendant un an et demi. Nous n'arrivions pas à subvenir à la demande et cela dans le monde entier. Pourquoi ça s'est passé comme ça, je ne sais pas trop bien. Le livre a plu aux gens. Je pense que son prix a été très important. J'ai dédicacé ce livre à des gens qui me disaient que c'était la première fois qu'ils en achetaient un. Aujourd'hui, nous en sommes à trois millions cinq cent mille exemplaires vendus. En France, c'est l'un des livres photo qui se vend le plus encore actuellement.
Tout a changé à ce moment-là.
Yann Arthus Bertrand. C'est comme si j'avais gagné au Loto! J'avais hypothéqué ma maison et tout d'un coup je n'avais plus aucun problème d'argent. Je pouvais avoir l'hélicoptère que je voulais. Avant, je l'empruntais et là je pouvais le posséder. Tu deviens un photographe riche. Tu es invité partout. C'est génial! Cela a été un basculement vraiment inouï dans ma vie. A partir de là, grâce au succès du livre et des expositions dans la rue, je change de statut, je passe de la sphère artistique à celle de l'activisme. Cette activité me permet de parler de dans les médias.
Vous vouliez exposer votre travail au plus grand nombre.
Yann Arthus Bertrand. En 1999 lorsque La Terre vue du ciel est sortie, je voulais absolument exposer. Mes photos n'intéressaient personne et c'est encore le cas aujourd'hui. Les musées scientifiques ne les jugent pas assez scientifiques. Je n'intéresse pas les musées car je ne suis pas un photographe noir et blanc, et Jean-Luc Monterosso [directeur de la Maison Européenne de la photographie] me dit qu'il adore mes photos mais qu'elles ne peuvent pas entrer à la MEP. J'en prends bonne note, mais je ne comprends pas ce que cela veut dire…
Votre première exposition «Outdoor» s'est faite sur les grilles du Sénat en 2000.
Yann Arthus Bertrand. Contre toute attente, c'est au musée du Luxembourg que l'exposition s'est montée. J'y ai rencontré des sénateurs super sympas. L'entrée gratuite a été possible grâce à l'aide de partenaires. Il y avait un monde fou et une queue qui n'en finissait pas. Après la fin de cette expo, j'ai eu l'idée de la prolonger sur les grilles du Jardin. Alain Delcants, le directeur de la communication, pensait que les panneaux seraient vandalisés ou volés. Comme nous n'avions rien à perdre, nous avons tenté le coup avec ma femme et mon équipe un dimanche matin. Nous bricolions, nous avons tout fait nous-mêmes et en l'espace d'une heure, il s'est produit un attroupement. Le succès a été immédiat. Certaines journées, il y avait 50 000 personnes qui passaient. Il m'arrivait de m'installer sur une chaise et de signer des dédicaces. J'étais trop content. J'étais accro à ce truc. Je partais en vacances et je revenais exprès pour voir ce qui se passait et re-signer des livres.
Cela permet de rencontrer son public.
Yann Arthus Bertrand. Je parlais avec des gens, j'échangeais avec eux. D'habitude, tu ne connais pas tes lecteurs et tout d'un coup tu peux dialoguer avec eux, c'est ça qui était génial! Etre écolo, c'est aimer la vie. Quelque part, aimer la vie, c'est aimer les gens. Il faut quand même avouer que j'avais la tête comme un melon, comme une citrouille même. J'étais trop heureux. J'étais content d'avoir raison contre tout le monde. Avoir mes photos éclairées le soir au milieu de cette foule était bon pour mon ego. Nous avions inventé quelque chose. Toutes les villes du monde me demandaient de faire la même chose chez elles. Nous en sommes à 155 expos dans le monde. La dernière a été un tel succès à Dhaka, au Bangladesh, que les autorités veulent l'arrêter pour des raisons de sécurité.
Vous êtes dans la lignée des Christo, Ernest Pignon-Ernest, JR.
Yann Arthus Bertrand. Si tu veux, mais je pense que JR a une vision artistique. Ce qui m'importe quand je fais une expo, c'est qu'il y ait des guides pour expliquer aux gens ce qui se passe en ce moment. C'est ça qui m'intéresse.
Il faut pouvoir donner un petit bouquin aux enfants. JR est dans un autre trip. Même s'il dénonce lui aussi et même s'il possède cette même générosité.
Dans l'édition et les expositions «Outdoor», vous avez créé des plateformes de production.
Yann Arthus Bertrand. Ce que je dis en photo, c'est qu'à part être un génie, il faut être un peu entrepreneur. Quand tu es comme moi, un photographe lambda, il faut inventer son truc, inventer quelque chose avec sa photo, mais surtout explorer son propre univers à fond. C'est ce que fait JR. Il faut être créatif non seulement en faisant la photo mais aussi dans la manière de la montrer. Je suis un entrepreneur. Un photographe, c'est quelqu'un qui cherche. Quand on lui dit non, il va ailleurs. Il se débrouille et arrive à faire ce qu'il veut. Le «non» n'est jamais définitif. Il faut être déterminé et sûr de ce que l'on fait.
Comment expliquer le succès de La Terre vue du ciel, alors que la photographie de presse périclite.
Yann Arthus Bertrand. Il y a tellement de copains photographes qui galèrent. Je me souviens, quand je suis revenu du Kenya avec mes photos de lions sous le bras et que j'ai tenté de les vendre à Paris Match, on était très peu à travailler en indépendant. Nous étions une quinzaine. Nous nous connaissions tous. Les grosses agences étaient là aussi, comme Sigma, Sipa, Gama, Magnum et tout ce que tu veux, mais aujourd'hui les photographes sont des milliers! Il est impossible aujourd'hui d'obtenir un rendez-vous dans un journal. Plusieurs fois par an, nous allions proposer nos diapositives à Match. Nous attendions assis sur des chaises devant le bureau. Le métier de photographe est formidable. J'ai eu la chance d'arriver à une période où la presse explosait: Géo et National Geographic, VSD, Figaro Magazine arrivaient. Match commençait à faire de la nature. On était en plein dans la photo de voyage. De 1980 à 2000, il y a eu un engouement extraordinaire pour cette photo humaniste et de voyage, dont nous avons tous profité.
Mais aujourd'hui quand je vais à Perpignan pour «Visa pour l'image» et quand je regarde les professionnels de l'image, c'est devenu très difficile. Pratiquement tous les photographes de mon époque, qui vivaient très bien auparavant, ont arrêté. Il y en a six qui continuent à tourner! Mon meilleur pote, Philippe Bourseiller, vient d'ouvrir un magasin pour vendre des savons, alors qu'il a juste décroché deux World Press!
Internet, aujourd'hui, a fait exploser la photo.
Jeudi 24 novembre 2011 Yann Arthus-Bertrand a donné rendez-vous à tous les mécènes de sa Fondation GoodPlanet.org sur une péniche amarrée Quai Anatole France.
Objectif de la réunion, faire le point sur les actions de l’année écoulée et surtout parler des actions à venir pour 2012.
Après la réunion du conseil d’administration durant laquelle fut nommer le conseiller et vice-président de la Fondation Monsieur Jean-Claude Gerin (ex-président d’ASF Aviation Sans Frontières) a eu lieu une présentation de 45 mn durant laquelle sont passés au micro les managers, ou leurs représentants, des différents projets de la Fondation: 7 Milliards d’autres, Action Carbone, GoodPlanet info, parmi les nombreux projets en cours de réalisation à la Fondation.
2011 a été l’année des forêts, 2012 sera l’année des océans chez GoodPlanet.org.
www.grainedephotographe.com est fier de faire partie des PME mécènes de la Fondation GoodPlanet.org. Nous reversons de l’argent à la Fondation pour aider à financer (entre autre une des actions qui nous tient particulièrement à cœur) les posters pour les écoles (si vous voulez obtenir gratuitement les affiches pour votre établissement scolaire cliquez sur ce lien) par exemple.
Enfin Yann Arthus-Bertrand a présenté son projet de colonie de vacances « La maison du changement"
La soirée a fini autour d’un verre de vin Biologique.
BRUXELLES 23 novembre 2011 :
Yann Arthus-Bertrand était au lac du Der « Il faut que je trouve 2,5 millions d'euros »
Publié le samedi 19 novembre 2011 à 11H00 -
Le bâtiment de la Maison du changement qui viendra s'ajouter à la ferme des Grands Parts a été imaginé par l'architecte Emmanuel Coste.
Le photographe doit encore trouver pas mal d'argent pour boucler le budget de la Maison du changement portée par sa fondation Good Planet, mais il reste confiant.
YANN-ARTHUS BERTRAND pensait que la collecte de fonds pour réaliser sa Maison du changement serait plus aisée. Six mois après avoir signé le bail emphytéotique par lequel le syndicat du Der lui met à disposition la ferme des Grands Parts, il est venu faire le point sur le dossier, accompagné de son architecte et de son chef de projet.
Élus, et représentants des potentiels financeurs publics étaient présents, curieux de savoir où en était le photographe dans sa recherche de financements privés. Force est de constater qu'il n'a pas beaucoup avancé. En effet, même si au cours de réunions, l'Europe, l'État, la Région et le Département avaient annoncé être prêts à participer - leurs apports cumulés s'élevant à environ 2,5 millions -, ces aides sont conditionnées à un financement privé au moins équivalent et aucune n'a encore été versée.
Pour rappel, le budget prévisionnel de la Maison du changement s'élève à 5,2 millions d'euros. « Ça fait deux ans que nous travaillons sur ce projet et nous avons déjà beaucoup investi », a indiqué Yann-Arthus Bertrand. « Je contacte les grands groupes où je connais des gens : Hermès, Bolloré, la BNP… On est dans une mauvaise période, avec cette crise financière. Les entreprises pensent à autre chose pour le moment, il faudra revenir à la charge plus tard. »
Une fondation n'a pas le droit d'emprunter, ni de faire des bénéfices, mais le photographe croit dur comme fer à son projet et s'est montré confiant. « Dans les six mois, on aura l'argent », annonce-t-il.
« Trouver ces 2,5 millions, c'est mon objectif. Pour le fonctionnement, on verra après », a-t-il indiqué au cours de l'échange avec les élus. Un échange qui a mis en lumière certaines inquiétudes sur la viabilité du projet.
« Pas mal d'organismes ont du mal à remplir leur centre de vacances, comment comptez-vous faire pour le remplir ? » a demandé par exemple le président de la Ligue de protection des oiseaux, Francis Desjardins. Là aussi, le photographe a répondu avec confiance : « Toute ma vie, j'ai pris des risques. C'est mon métier. Chaque fois que je fais un livre, il y a un risque qu'il ne se vende pas. Je crois énormément à ce projet. Nous espérons aussi faire venir des étrangers. Je ne suis pas inquiet pour le remplissage. »
Bâtiment écolo, nourriture bio…
Élus, et représentants des potentiels financeurs publics étaient présents, curieux de savoir où en était le photographe dans sa recherche de financements privés. Force est de constater qu'il n'a pas beaucoup avancé. En effet, même si au cours de réunions, l'Europe, l'État, la Région et le Département avaient annoncé être prêts à participer - leurs apports cumulés s'élevant à environ 2,5 millions -, ces aides sont conditionnées à un financement privé au moins équivalent et aucune n'a encore été versée.
Pour rappel, le budget prévisionnel de la Maison du changement s'élève à 5,2 millions d'euros. « Ça fait deux ans que nous travaillons sur ce projet et nous avons déjà beaucoup investi », a indiqué Yann-Arthus Bertrand. « Je contacte les grands groupes où je connais des gens : Hermès, Bolloré, la BNP… On est dans une mauvaise période, avec cette crise financière. Les entreprises pensent à autre chose pour le moment, il faudra revenir à la charge plus tard. »
Une fondation n'a pas le droit d'emprunter, ni de faire des bénéfices, mais le photographe croit dur comme fer à son projet et s'est montré confiant. « Dans les six mois, on aura l'argent », annonce-t-il.
« Trouver ces 2,5 millions, c'est mon objectif. Pour le fonctionnement, on verra après », a-t-il indiqué au cours de l'échange avec les élus. Un échange qui a mis en lumière certaines inquiétudes sur la viabilité du projet.
« Pas mal d'organismes ont du mal à remplir leur centre de vacances, comment comptez-vous faire pour le remplir ? » a demandé par exemple le président de la Ligue de protection des oiseaux, Francis Desjardins. Là aussi, le photographe a répondu avec confiance : « Toute ma vie, j'ai pris des risques. C'est mon métier. Chaque fois que je fais un livre, il y a un risque qu'il ne se vende pas. Je crois énormément à ce projet. Nous espérons aussi faire venir des étrangers. Je ne suis pas inquiet pour le remplissage. »
Bâtiment écolo, nourriture bio…
samedi 19 novembre 2011 à 11H00
Pour proposer une capacité d'accueil de 70 personnes, Yann-Arthus Bertrand prévoit de construire un bâtiment neuf en bois, qui produira sa propre énergie.
« Nous voulons faire appel aux filières locales, notamment pour l'approvisionnement en bois, et pour les matériaux isolants », a indiqué son architecte, Emmanuel Coste.
Ce bâtiment, construit sur pilotis en raison de l'environnement humide, sera équipé de panneaux photovoltaïques, mais son aspect écolo ne se limitera pas à cela. « Nous voulons rendre visibles les économies d'énergies et d'eau réalisées grâce à nos équipements à des fins pédagogiques. »
Yann-Arthus Bertrand souhaite aussi proposer une cuisine exclusivement biologique, approvisionnée notamment par un jardin potager. « Pour le programme d'activités, rien de précis n'est établi, mais il sera axé nature, randonnée, observation des étoiles… On veut être plus engagés au niveau écologie que les classes vertes classiques. On essaiera d'être créatifs », annonce-t-il.
« Nous voulons faire appel aux filières locales, notamment pour l'approvisionnement en bois, et pour les matériaux isolants », a indiqué son architecte, Emmanuel Coste.
Ce bâtiment, construit sur pilotis en raison de l'environnement humide, sera équipé de panneaux photovoltaïques, mais son aspect écolo ne se limitera pas à cela. « Nous voulons rendre visibles les économies d'énergies et d'eau réalisées grâce à nos équipements à des fins pédagogiques. »
Yann-Arthus Bertrand souhaite aussi proposer une cuisine exclusivement biologique, approvisionnée notamment par un jardin potager. « Pour le programme d'activités, rien de précis n'est établi, mais il sera axé nature, randonnée, observation des étoiles… On veut être plus engagés au niveau écologie que les classes vertes classiques. On essaiera d'être créatifs », annonce-t-il.
Yann Arthus-Bertrand : "faire de l'écologie, c'est aussi s'intéresser aux hommes"
Publié 14/11/2011 à 15h08
- Bioaddict.fr : Plutôt bio addict ou bio novice ?
YAB : Je fais toujours très attention à ce que je consomme. J'achète directement ma viande auprès de producteurs bleu blanc coeur, j'ai un poulailler et un potager, donc je mange des oeufs et des légumes bio. On peut dire que j'ai commencé à manger des produits biodepuis que j'habite à la campagne.
- Le déclic de votre intérêt pour l'environnement :Je suis un peu comme tout le monde. Il n'y a pas vraiment eu de déclic. Cela s'est fait petit à petit, à force de voyages, en lisant des bouquins, etc. Je m'intéresse à la nature et à l'environnement depuis que j'ai fais 20 ans et aujourd'hui je suis devenu un "activiste" grâce aux personnes impliquées que j'ai pu rencontrer, aux scientifiques avec qui j'ai pu parler, ce que j'ai pu constater dans l'exercice de mon métier, etc. Cela s'est fait de manière progressive.
- Une rencontre qui vous a marquée : Récemment, j'ai été dans un petit orphelinat d'une cinquantaine d'enfants à Brazzaville, tenu par une soeur aveugle. Certains pensionnaires étaient atteints du SIDA et se faisaient accompagner à l'hôpital par leurs ainés. Ceux qui ne pouvaient pas aller à l'école assistaient aux cours de ceux qui y étaient allés. J'ai été très touché par toute cette solidarité.
Dans ma fondation (ndlr : Fondation Goodplanet), nous nous axons beaucoup vers des projets humains, au travers du projet de films " 6 milliards d'autres " (aujourd'hui " 7 milliards d'autres "). Nous faisons certes de l'écologie mais il est impossible de lutter contre la déforestation si on ne lutte pas contre la pauvreté. Aujourd'hui faire de l'écologie, c'est aussi s'intéresser aux hommes.
- Qu'est ce qui vous révolte ?
Je ne suis plus vraiment dans le sentiment de révolte... Comme tout le monde, je mange de la viande, comme tout le monde je prends la voiture et l'avion, mais j'essaie autant que possible d'éviter les excès. Ce qui m'affecte - plutôt que me " révolte " - c'est pourquoi j'ai réussi à prendre conscience de ces excès et pourquoi d'autres ne font pas cette démarche, ou ne changent que sous la contrainte (parce que c'est moins cher, parce qu'il y aura une pénurie de pétrole, etc).
D'autre part, la manière dont nous traitons les animaux sauvages et les animaux domestiques dans notre société industrielle, me semble anormale.
- Une région du monde qui vous a particulièrement charmée :
Les endroits les plus préservés sont les endroits où l'homme ne vit pas, mais si l'homme n'y habite pas, c'est qu'il y a une raison et que les conditions de vie y sont particulièrement difficiles. Ou alors, ces espaces sont tellement protégés que c'est un privilège d'y accéder et on finit par y séjourner dans des hôtels de luxes.
Les endroits qui m'intéressent réellement sont ceux où il y a une d'harmonie entre l'homme et la nature. Il y en a des moins en moins car la pression démographique ainsi que notre soif de confort sont telles qu'aujourd'hui nous avons pris l'habitude de détruire la nature. L'homme fait partie de cette nature, mais il est unes espèce particulièrement invasive qui ne laisse plus beaucoup de place aux autres espèces... Je cite souvent ce chiffre car je le trouve très percutant : 98 % de la biomasse des vertébrés dans le monde sur terre, c'est l'homme et les animaux domestiques. Ce qui veut dire que les espèces animales sauvages ne se résument qu'à 2 % de la biomasse totale... S'il est trop tard pour faire marche arrière, j'estime qu'il est également trop tard pour être pessimiste.
- Un mot sur le film ou les films que vous réalisez en ce moment ?
Je réalise un film sur les Océans pour France 2, qui sera diffusé lors de la conférence de Rio + 20, libre de droits, gratuit pour les écoles. Et je suis également en train de tourner mon nouveau film, Human, qui donne la parole aux hommes.
- Un message pour nos lecteurs ?
Je ne suis pas quelqu'un qui dicte la conduite des autres. Le monde d'aujourd'hui est extrêmement complexe, entre la crise économique, le chômage, (...), on ne sait plus très bien vers quoi se tourner. Par exemple, on va nous dire de manger moins de viande pour réduire nos émissions de CO2. Alors, on va se tourner vers le poisson, en risquant, en contrepartie, de vider les océans. Il me semble que le conseil le plus juste est d'ouvrir les yeux et de voir la vérité en face. Il faut se donner la peine de réfléchir aux améliorations possibles, et surtout, éviter le gaspillage qui me semble être un problème majeur. Que ce soit dans la restauration, les cantines ou à la maison, j'estime qu'on n'a plus le droit de jeter.
Il faut limiter les dépenses, apprendre à vivre mieux, avec moins.
Propos recueillis par Alicia Muñoz
Frédéric Diefenthal et Yann Arthus-Bertrand rassemblés à l'appel de Bono
Bono et son organisation humanitaire ONE ont lancé une grande opération de soutien à la Corne de l'Afrique, victime d'une sécheresse tragique entraînant une terrible famine. Le leader du groupe U2 a rassemblé des stars internationales et françaises pour faire passer ce message d'urgence à travers deux vidéos. Sur le site de l'organisation, les motivations sont claires : "Dans quelques semaines, la France accueille le sommet du G20 à Cannes. C'est une occasion unique pour inciter nos dirigeants à tenir leurs promesses pour enfin briser le cycle de la famine. La sécheresse est un phénomène naturel, mais la famine ne l'est pas ! Nous ne demandons pas votre argent, mais votre voix." Le G20 à Cannes ? C'est cette semaine...
Lundi soir à Paris, à l'initiative de la mairie et de l'organisation One, les films de la campagne "Putain de famine : l'obscénité n'est pas là où on le croit", auxquels ont participé Vincent Cassel, Sophie Marceau, George Clooney ou encore Jessica Alba ont été diffusés sur la façade de l'Hôtel de ville. Les bénévoles de l'association et quelques-uns de leurs soutiens comme le photographe Yann Arthus-Bertrand et le comédien Frédéric Diefenthal étaient réunis. Leur objectif est simple : vous répéter encore et toujours qu'il y a urgence, mais qu'ensemble, nous pouvons "mettre fin à la faim".
Les 3 et 4 novembre s'ouvrira le sommet du G20 à Cannes réunissant les 20 premières puissances mondiales. L'organisation non gouvernementale One entend peser de tout son poids sur nos dirigeants pour intervenir dans la Corne de l'Afrique, où la famine a déjà coûté la ville à plus de 30 000 enfants.
Et Voici la Vidéo :
20 OCTOBRE 2011 : PLANTATION DE 1200 ARBRES A DOMONT :
« Quand je serai grand, je reviendrai voir les arbres qui auront grandi », planifiaient déjà certains. Le défenseur de l’environnement n’a pas hésité un instant à être physiquement présent hier, en dépit d’un emploi du temps très chargé. « Je viens d’arriver à Roissy de Brazzaville, où j’ai survolé des forêts africaines pour un reportage qui sera diffusé sur France 2, à l’occasion du Forum mondial de l’eau, en mars prochain, rapportait-il. C’est primordial de montrer aux enfants l’importance de la forêt. Moi, chaque matin c’est vital, je me promène au moins une heure à vélo ou avec mon chien dans celle de Rambouillet (Yvelines) où j’habite. »
Yann Arthus-Bertrand était accompagné d’Hervé Gaymard, président du conseil d’administration de l’ONF. Il s’agissait, pour ce dernier, de rectifier le tir après une série de coupes qui avaient suscité une vive émotion ces derniers mois en forêt de Montmorency. Des manifestations de mécontentement d’amoureux de la nature avaient notamment eu lieu à Saint-Prix et à Bouffémont. A Domont, route des Fusillés, sur la parcelle 41 de 5 ha de châtaigniers, également rasée, Hervé Gaymard a expliqué la nécessité d’entretenir les 2000 ha de la forêt de Montmorency, la plus fréquentée du Val-d’Oise, avec ses 4 millions de visiteurs par an. « On est sur une forêt publique depuis seulement quarante ans, qui n’a pas été entretenue auparavant, a-t-il souligné. Il faut donc couper tous ces châtaigniers avant de replanter des chênes, merisiers, alisiers et sorbiers pour diversifier les essences. »
Cette année, l’ONF aura planté 33000 jeunes arbres en forêt de Montmorency. Les écoliers s’étaient déjà succédé classe par classe pour réaliser des plantations depuis la semaine passée et ont pu participer à des ateliers nature encadrés par les agents des espaces verts de Domont, avant de partager un pique-nique sous le soleil.
Plantation d'arbres à Domont par vonews
LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
MONDIALE : OUVERTURE DE LA CONFERENCE
UNCCD
CHANGWON, 10 oct. (Yonhap) -- La 10e conférence des parties (CdP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) a ouvert aujourd’hui à Changwon, ville située à 398 km au sud de Séoul, sous le slogan «Care for Land, Land for Life». Cette conférence, qui rassemble 3.000 personnes, dont 190 représentants des pays membres de la Convention onusienne, s’achèvera le 21 octobre.
La 10e CdP vise à examiner les applications des accords passés lors de la conférence précédente, à composer la structure du conseil scientifique et à élaborer les indices d’influence et d’évaluation du plan-cadre stratégique décennal et de la plate-forme politique.
La proposition faite par la Corée du Sud intitulée «initiatives de Changwon» sera également discutée lors de cette conférence. Ces initiatives abordent les moyens de renforcer les coopérations internationales, les financements supplémentaires, les partenariats entre les Etats, les organisations internationales, les entreprises et le partage des modèles pour l’application de la convention.
CHANGWON, 10 oct. (Yonhap) -- La 10e conférence des parties (CdP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) a ouvert aujourd’hui à Changwon, ville située à 398 km au sud de Séoul, sous le slogan «Care for Land, Land for Life». Cette conférence, qui rassemble 3.000 personnes, dont 190 représentants des pays membres de la Convention onusienne, s’achèvera le 21 octobre.
La 10e CdP vise à examiner les applications des accords passés lors de la conférence précédente, à composer la structure du conseil scientifique et à élaborer les indices d’influence et d’évaluation du plan-cadre stratégique décennal et de la plate-forme politique.
La proposition faite par la Corée du Sud intitulée «initiatives de Changwon» sera également discutée lors de cette conférence. Ces initiatives abordent les moyens de renforcer les coopérations internationales, les financements supplémentaires, les partenariats entre les Etats, les organisations internationales, les entreprises et le partage des modèles pour l’application de la convention.
Yann Arthus-Bertrand
La cérémonie d’ouverture a débuté à 15 heures avec la présentation d’un court-métrage de 10 minutes intitulé «Désertification» et réalisé par le photographe et cinéaste français Yann Arthus-Bertrand, Ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). A l’Assemblée générale (CdP), sont présents le Comité pour l’examen de la mise en œuvre de la Convention (CRIC), le Comité de la science et de la technologie (CST), le CdP Bureau (COP) et le Comité des organisations non gouvernementales (CSO).
En marge de cette conférence, il y aura une réunion du Réseau des parlementaires de l’UNCCD (13-14 octobre) à laquelle 33 parlementaires du Brésil, du Chili, du Ghana et des Philippines participeront et le Forum des affaires (17-18 octobre) où seront présents des représentants de 90 entreprises multinationales. La Réunion de haut niveau se tiendra les 17 et 18 octobre.
La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification fait partie de trois conventions importantes sur l’environnement de l’ONU avec l’UNFCC (Convention des Nations unies sur le changement climatique) et l’UNCBD (Convention des Nations unies sur la diversité biologique). La Corée du Sud est le 158e pays qui a adhéré à cette convention qui compte 194 pays signataires.
YANN ARTHUS BERTRAND ET GOOD PLANET LANCENT LE PROJET "WHAT'S YOURS" :
« What’s yours ? » : Faites passer le message
Mipcom de Cannes: Yann Arthus-Bertrand invente la télé "durable"
Publié le jeudi 06 octobre 2011 à 15H21
Le célèbre documentariste a lancé à Cannes « Hope », une société de production de documentaires « libres de droits »
On connaissait le « développement durable », Yann Arthus-Bertrand invente la « télévision durable ». Le célèbre photographe et documentariste à moustaches a profité du Mipcom, qui se tient depuis lundi à Cannes, pour lancer « Hope » une société de production de documentaires TV « libres de droits » pour les organisations humanitaires et écologiques non gouvernementales.
« Le succès mondial de mon dernier documentaire, Home, basé sur un double mode de distribution, gratuit et payant, a prouvé qu’il y avait une voie originale à creuser pour ce genre de film, explique Yann Arthus-Bertrand. L’idée de Hope est de systématiser ce mode de distribution pour faire des films de télévision libres de droit que les ONG pourront ensuite utiliser pour faire connaître leurs actions et pour financer leur travail ».
« Nombre de projets écologiques et humanitaires ont besoin de films pour se faire connaître et se développer, mais ne trouvent pas de financement, poursuit le documentariste. Hope sera là pour les aider. Grâce à Hope, nous pourrons financer des films événements, spectaculaires et ambitieux, avec un message fort, et les diffuser vers une audience mondiale. Exactement comme nous l’avons fait avec Home ».
Un tel projet passe évidemment par du mécénat et des partenariats que Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Coppermann, son associé dans Hope Productions, sont venus chercher au Mipcom. Avec quelle chance de réussite ? « Nous sommes utopiques et naïfs, reconnaît Yann Arthus-Bertrand. On continue de penser qu’on peut encore changer le monde avec des images et que l’engagement rend heureux. Donc on ne va pas s’arrêter là».
« La beauté peut sauver le monde »
Deux productions Hope sont déjà en cours de développement : une sur la gouvernance mondiale des océans et une autre pour Rio 2020. « Je ne serai pas le seul réalisateur et on ne se cantonnera pas au documentaire, précise Arthus-Bertrand.Pour Rio 2020, par exemple, on est parti sur l’idée d’une comédie de fiction sur le changement climatique ».
La reprise d’images de Home dans The Tree of Life, le film de Terrence Malick qui a gagné la Palme d’Or cette année à Cannes, n’est peut-être pas tout à fait étrangère à cette idée : «J’ai été aussi surpris que tout le monde parce que je n’étais pas prévenu, raconte Arthus-Bertrand, mais j’ai trouvé le film magnifique. Comme Malick, je pense que la beauté peut sauver le monde. Certes, nous sommes entrés dans une zone inconnue avec beaucoup d’échéances incertaines dues au changement climatique, à la surexploitation de nos ressources naturelles et à la surpopulation. Le 31 octobre, nous passerons le cap des 7 milliards d’êtres humains. Mais je suis un optimiste et je ne peux pas m’empêcher de penser que des solutions sortiront forcément de ces 7 milliards de cerveaux humains ».
« Le succès mondial de mon dernier documentaire, Home, basé sur un double mode de distribution, gratuit et payant, a prouvé qu’il y avait une voie originale à creuser pour ce genre de film, explique Yann Arthus-Bertrand. L’idée de Hope est de systématiser ce mode de distribution pour faire des films de télévision libres de droit que les ONG pourront ensuite utiliser pour faire connaître leurs actions et pour financer leur travail ».
« Nombre de projets écologiques et humanitaires ont besoin de films pour se faire connaître et se développer, mais ne trouvent pas de financement, poursuit le documentariste. Hope sera là pour les aider. Grâce à Hope, nous pourrons financer des films événements, spectaculaires et ambitieux, avec un message fort, et les diffuser vers une audience mondiale. Exactement comme nous l’avons fait avec Home ».
Un tel projet passe évidemment par du mécénat et des partenariats que Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Coppermann, son associé dans Hope Productions, sont venus chercher au Mipcom. Avec quelle chance de réussite ? « Nous sommes utopiques et naïfs, reconnaît Yann Arthus-Bertrand. On continue de penser qu’on peut encore changer le monde avec des images et que l’engagement rend heureux. Donc on ne va pas s’arrêter là».
« La beauté peut sauver le monde »
Deux productions Hope sont déjà en cours de développement : une sur la gouvernance mondiale des océans et une autre pour Rio 2020. « Je ne serai pas le seul réalisateur et on ne se cantonnera pas au documentaire, précise Arthus-Bertrand.Pour Rio 2020, par exemple, on est parti sur l’idée d’une comédie de fiction sur le changement climatique ».
La reprise d’images de Home dans The Tree of Life, le film de Terrence Malick qui a gagné la Palme d’Or cette année à Cannes, n’est peut-être pas tout à fait étrangère à cette idée : «J’ai été aussi surpris que tout le monde parce que je n’étais pas prévenu, raconte Arthus-Bertrand, mais j’ai trouvé le film magnifique. Comme Malick, je pense que la beauté peut sauver le monde. Certes, nous sommes entrés dans une zone inconnue avec beaucoup d’échéances incertaines dues au changement climatique, à la surexploitation de nos ressources naturelles et à la surpopulation. Le 31 octobre, nous passerons le cap des 7 milliards d’êtres humains. Mais je suis un optimiste et je ne peux pas m’empêcher de penser que des solutions sortiront forcément de ces 7 milliards de cerveaux humains ».
YANN ARTHUS BERTRAND SOUTIENT LA CAMPAGNE DE ONE.ORG EN PARTICIPANT A LA VIDEO "PUTAIN DE FAMINE":
Environmental Awareness Through Imagery
Tressia Boukhors interviews YANN ARTHUS-BERTRAND, photographer, cinematographer and Goodwill Ambassador for the United Nations Environment Programme
UNITED NATIONS, Sep 30 , 2011 (IPS) - Through photo and film, French photojournalist Yann Arthus-Bertrand aims to demonstrate the environmental impacts of human activity and to raise public awareness about environmental issues.
Known for his series of awe-inspiring aerial photographs in the book "Earth from Above", published with the support of the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation(UNESCO), Arthus-Bertrand also produced "Forest", a film launched in 2011 for the International Year of Forests, and spoke on desertification during the last United Nations General Assembly.
In 2005, he established the GoodPlanet Foundationand turned his actions to focus on the general public. Goodplanet distributes posters on specific environmental topics to French schools and has also put on many related exhibitions.
"My work as a photographer and filmmaker... is to influence public opinion with imagery," Yann Arthus- Bertrand told IPS.
IPS correspondent Tressia Boukhors spoke with him about the role of public opinion in determining the future of environmental and energy policies.
Excerpts from the interview follow.
Q: Your book "Earth from Above" has sold over three million copies and been translated into 24 languages. What led you to become involved in environmental protection on this large scale?
A: When I was born, the world was two billion people. On October 31, we will become seven billion. This really highlights man's impact on earth and the need for sustainable development.
Subsistence agriculture still represents two billion people, who cultivate land by hand. Those people will suffer first from climate change.
I do not feel guilty about the way I live, but responsible. It really is a matter of responsibility rather than guilt, and the project Earth from Above gave me the tools to act.
Q: What made the greatest impression on you while working on this project?
A: The work of NGOs and the involvement of civil society made a deep impression on me. NGOs have an essential place in the field, as does their work in education and health, especially in Africa.
Taking action makes me happy, especially in a time of mass denial. We do not think about the end of oil, climate change and economic crises. We still act in the same way without seeing that other lifestyles are possible.
The aim of the project 6 Billion Others was to help different people understand each other. It focuses on people directly targeted by the Millennium Development Goals set for 2015, such as eradicating extreme poverty and hunger, (ensuring universal access to) education, gender equality, fighting epidemics and ensuring environmental sustainability.
Q: What does protecting the environment mean to you?
A: Environmental protection affects everything, and the primary reason we care about it has to do with human welfare, followed by concerns for biodiversity. It is all about reducing poverty and reaching the MDGs. We realise that responsible development is possible, even in developing countries.
To change people's behaviour and make them more responsible about the environment, we should convince them through their own will to change and not through their fear of negative consequences. For me, photography or movies are a way to touch people. They are mass media that are easy to understand and powerful enough to effect change.
Q: Why have efforts to protect the environment and meetings such as the Copenhagen Summit failed to affect policy? How can we avoid this problem in the future?
A: We have the politicians we deserve. They reflect public opinion and show that there is still no active environmental protection but instead, permanent denial and nonstop growth.
The late economist Kenneth Boulding said, '"The only people that push for unlimited growth are madmen and economists." I would also add 'politicians'. We still don't understand that we are destroying the environment but it is too late to be pessimistic; we should act now.
We need to learn that consuming less is actually more. Despite that, there is still no will to change. The issue will be to sensitise public opinion because there are still people who do not believe climate change is a reality. I am personally convinced that movement against climate change can be the biggest movement ever but that could only happen by convincing the public of its responsibility, not of its guilt. Everyone can play a part.
Q: Do you see any new approaches to renewable energy, including nuclear power, since the Fukushima disaster?
A: Nuclear energy has become an obsession and people are unable to imagine life without it. Of course, there is a need for nuclear power today, with all the energy we consume - it represents almost 85 million barrels of oil a day.
Nevertheless, we must stop thinking that nuclear disaster is impossible. It is a reality and we can expect more and much more destructive nuclear disasters than Fukumisha's. That is why it is time to focus on alternative renewable energies.
20/09/2011 : YANN AUX NATIONS UNIES POUR LA CONFÉRENCE SUR LA DESERTIFICATION :
Yann était également présent au Brooklyn Book Festival à New York où il a présenté son livre "New York from the air" :
YANN ARTHUS-BERTRAND DÉCLARE LA GUERRE À LA COMPLAISANCE :
Le photographe, réalisateur et environnementaliste Yann Arthus-Bertrand est déterminé à engager autant de citoyens de la Terre que possible dans une gestion responsable de la planète. Selon lui, chacun de nous, individuellement et collectivement, au niveau mondial et local, a un rôle à jouer pour notre avenir commun.
Aux côtés d’OMEGA, Yann Arthus-Bertrand travaille sur un ambitieux nouveau projet : produire et réaliser un film sur les océans afin de rappeler aux spectateurs à quel point les beautés naturelles qui couvrent les deux tiers de la surface de la Terre sont incroyables, et les sensibiliser sur ce qu’ils peuvent faire pour les protéger.
Son précédent film, Home, a été le premier long métrage réalisé uniquement à l’aide de prises de vue aériennes. Embarqué à bord d’hélicoptères, le photographe a pour ce faire survolé plus de cinquante pays. L’intention de Yann Arthus-Bertrand est de nous montrer de quelle manière 200 000 ans de présence humaine sur la Terre ont affecté quatre milliards d’années d’évolution naturelle. Véritable appel à agir rapidement pour notre planète, le film peut être gratuitement regardé sur Internet.
Pour Stephen Urquhart, le président d’OMEGA, le choix de Yann Arthus-Bertrand comme réalisateur du film sur les océans s’est imposé naturellement : « Personne n’était mieux placé que lui. Yann Arthus-Bertrand est à la fois un environnementaliste et le plus grand spécialiste au monde de la photographie aérienne. Il possède une combinaison unique de compétences qui lui permet de faire transparaître à l’écran toute la majesté et la beauté des océans. »
« . . . une combinaison unique de compétences qui lui permet de faire transparaître à l’écran toute la majesté et la beauté des océans. »Stephen Urquhart, président d’OMEGA.
Lorsqu’OMEGA a annoncé ce partenariat en mai 2011, Yann Arthus-Bertrand a déclaré à propos du projet qu’il allait s’efforcer, aux côtés de la marque, de réaliser un film donnant tout son sens à la beauté des océans pour rappeler aux gens que cette incroyable source de vie doit être sauvée.
En 2009, Yann Arthus-Bertrand a été nommé Ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et a reçu le prix « Earth Champion » pour son engagement envers l’environnement et ses actions de sensibilisation du public à l’égard de la cause environnementale.
"EARTH FROM ABOVE" EXHIBIT IN SHANGHAI :
Aux côtés d’OMEGA, Yann Arthus-Bertrand travaille sur un ambitieux nouveau projet : produire et réaliser un film sur les océans afin de rappeler aux spectateurs à quel point les beautés naturelles qui couvrent les deux tiers de la surface de la Terre sont incroyables, et les sensibiliser sur ce qu’ils peuvent faire pour les protéger.
Son précédent film, Home, a été le premier long métrage réalisé uniquement à l’aide de prises de vue aériennes. Embarqué à bord d’hélicoptères, le photographe a pour ce faire survolé plus de cinquante pays. L’intention de Yann Arthus-Bertrand est de nous montrer de quelle manière 200 000 ans de présence humaine sur la Terre ont affecté quatre milliards d’années d’évolution naturelle. Véritable appel à agir rapidement pour notre planète, le film peut être gratuitement regardé sur Internet.
Son précédent film, Home, a été le premier long métrage réalisé uniquement à l’aide de prises de vue aériennes. Embarqué à bord d’hélicoptères, le photographe a pour ce faire survolé plus de cinquante pays. L’intention de Yann Arthus-Bertrand est de nous montrer de quelle manière 200 000 ans de présence humaine sur la Terre ont affecté quatre milliards d’années d’évolution naturelle. Véritable appel à agir rapidement pour notre planète, le film peut être gratuitement regardé sur Internet.
Pour Stephen Urquhart, le président d’OMEGA, le choix de Yann Arthus-Bertrand comme réalisateur du film sur les océans s’est imposé naturellement : « Personne n’était mieux placé que lui. Yann Arthus-Bertrand est à la fois un environnementaliste et le plus grand spécialiste au monde de la photographie aérienne. Il possède une combinaison unique de compétences qui lui permet de faire transparaître à l’écran toute la majesté et la beauté des océans. »
En 2009, Yann Arthus-Bertrand a été nommé Ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et a reçu le prix « Earth Champion » pour son engagement envers l’environnement et ses actions de sensibilisation du public à l’égard de la cause environnementale.
The aerial photography exhibition by the renowned environmental activist and photographer Yann Arthus-Bertrand will stay at the Swatch Art Peace Hotel in Shanghai from September 9th to October 23rd.
OMEGA President Stephen Urquhart and the photographer Yann Arthus-Bertrand made their appearance in the press conference and share their concern about environmental issues and sustainable development and the common concept that each individual should take action for the planet.
An aerial portrait of our planet - toward a sustainable development
In this exhibition, Yann Arthus-Bertrand invites us to take a journey with him through the realities of the world. His aerial photographs reflect the variety of natural habitats and expressions of life, and also man’s imprint and assault on his environment. This work constitutes a “state of the planet “at the beginning of a new millennium.
Yann Arthus-Bertrand made his personal appearance at the opening ceremony of the exhibition. “Each one of us, individually and collectively, globally and locally, has a role to play in the future of the planet; everyone has the power to act and the duty to rally, massively, in order to influence decision-makers.“ said Arthus-Bertrand.
Fruit of a patient research work begun in 1990, these photographs, chosen from thousands of shots, owe their emotional and evocative power to Yann Arthus-Bertrand’s eye and to his desire to be a witness for generations to come.
Today, “Earth from the Above” has been translated into 24 languages. Already more than 130 million people in about 120 cities have seen the exhibition.
Planet Ocean, to Celebrate the Legacy of Oceanic Exploration and Advocacy
OMEGA has long been associated with the planet's oceans. In the nearly eighty years since 1930s, OMEGA has been associated with some of the best-known underwater explorers and oceanographers including Jacques-Yves Cousteau, Charles William Beebe, "Dolphin Man" Jacques Mayol and the late Sir Peter Blake.
To further celebrate the brand’s long association with the exploration of the oceans, in May in Capri of Italy, OMEGA announced the partnership and collaboration with Yann Arthus-Bertrand, also as the filmmaker, on a movie called Planet Ocean, the official movie for the UN to speak about oceans, which will be premiered in June 2012. It will also be a follow-up to Home.
Stephen Urquhart, President of OMEGA, was excited about the partnership and collaboration between the brand and Yann Arthus-Bertrand. “No one could do it better. Yann Arthus-Bertrand is both an environmentalist and the world's leading specialist in aerial photography. He has a unique combination of skills that will allow him to communicate the majesty and the beauty of the oceans cinematically.”
Breathtaking pictures taken by world-renowned filmmaker, photographer and environmental activist Yann Arthus-Bertrand will be on display at the Swatch Art Peace Hotel in Shanghai from September 9th to October 23rd.
The exhibition “Earth from above”, featuring compelling aerial photographs taken by Yann Arthus-Bertrand, has been organized in Shanghai by OMEGA. The travelling exhibition has been to cities around the world and has already been seen by more than 130 million visitors.
Arthus-Bertrand's photographs reflect the variety of natural habitats and expressions of life, as well as the imprint that human beings have made on their environment. The stunning work constitutes a "state of the planet" at the beginning of a new millennium.
As photographer and a witness, it was Yann Arthus-Bertrand's wish to address the citizens of as many countries as possible. His work underscores the fact that now, more than ever, our present levels and methods of exploitation, production and consumption of resources are not viable over the long. It illustrates that we are at a decisive stage where the alternatives offered by sustainable development can help bring about changes that will make it possible to, in the words of the photographer, “answer the needs of the present without compromising the capacity of future generations to answer theirs”.
"The stunning work constitutes a 'state of the planet' at the beginning of a new millennium."
Yann Arthus-Bertrand is makes a compelling argument that each one of us, individually and collectively, globally and locally, has a role to play in the future of the planet; everyone has the power to act and the duty to rally, massively, in order to influence decision-makers.
The product of patient research begun in 1990, these photographs, chosen from among thousands, owe their emotional and evocative power to Arthus-Bertrand’s eye and to his desire to be a witness for generations to come. This work is not an end in itself but an important stage in an ongoing project. Many countries still remain to be visited. The geographical coordinates of every shot have been painstakingly recorded to allow other photographers to locate the same sites and continue this ambitious undertaking.
The presentation of the work in Shanghai is being organized by OMEGA, the maker of prestige Swiss wristwatches. OMEGA and Arthus-Bertrand are currently in the process of producing a film, Planet Ocean, which is intended to call attention to the natural beauty of the water wonders that cover two-thirds of the Earth's surface. It will be a follow-up to Home, Arthus-Bertrand's 2009 film which focuses on the beauty of the planet and its social and ecological challenges. It has been seen by more than a hundred million people worldwide.
The exhibition "Earth from above" runs from September 9th till October 23rd, from 10am to 8pm at the Shanghai Swatch Art Peace Hotel located at 23 East Nanjing Road / Bund 19.
Yann Arthus-Bertrand et Jean-Yves Robin créent Hope Production
Cette nouvelle fili ale de Robin & Co, lancée officiellement lors du prochain Mipcom en octobre, à Cannes, est dédiée à des productions cinéma ou télé li ées à l'environnement. Deux documentaires sont déjà en cours pour France 2.
Le nouveau film de Yann Arthus-Bertrand dédié aux océans
ENVIRONNEMENT - Du partenariat entre la marque de montres Omega et GoodPlanet, la Fondation pour le développement durable de Yann Arthus-Bertrand, va naître un film documentaire sur la splendeur de nos océans. Rendez-vous en juin 2012 pour le découvrir...
«Personne ne pouvait mieux le faire. Yann Arthus-Bertrand est à la fois un écologiste et un spécialiste dans la photographie aérienne, explique sur le site de la marque, le président d’Omega Stephen Urquhart. Il a une combinaison unique de compétences qui lui permettra de communiquer la majesté et la beauté desocéans de manière cinématographique. »
Omega et Goodplanet, une association insolite ? Pas tant que cela. Ces dernières années, la marque suisse a souvent accompagné les amoureux de la mer dans leurs projets, comme Jacques-Yves Cousteau (océanographe et scientifique français), Sir Peter Blake (navigateur néo-zélandais), Charles William Beebe (naturaliste et explorateur américain) ou encore Jacques Mayol (plongeur apnéiste français).
Avec ce film, Omega et GoodPlanet espèrent sensibiliser les gens à la nécessité de protéger les océans en montrant leur beauté et en expliquant les défis qu’il faudra relever pour les préserver. Pour la petite histoire, c’est lors du lancement des montres de plongée d’Omega Seamaster Planet Océan, le 19 mai dernier à Capri, que l’annonce de cette association a été faite.
Le film sera diffusé (sans droit ni copyright) partout dans le monde sur toutes les chaines le 5 juin 2012, lors du prochain sommet de la Terre RIO+20
Interview: Yann Arthus-Bertrand amoureux de photo et de forêts
11.08.11 - La forêt, il la trouve merveilleuse et veut la protéger. Le moyen qu’il a choisi? La photographie. Yann-Arthus Bertrand, mondialement connu, était à Genève pour présenter l’exposition «Des forêts et des hommes». Au total, 70 photos magnifiques d’arbres et d'animaux.
Quels sont vos souvenirs d’école?
J’étais un mauvais élève, je m’ennuyais. Par contre, je lisais beaucoup et je vivais dans le rêve.
Rêviez-vous déjà d’être photographe?
Non, je ne savais pas ce que je voulais faire. Jeune adulte, je me voyais comme scientifique. J’aurais aussi adoré être vétérinaire. Mon premier livre de photos est d’ailleurs consacré aux lions.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier?
C’est un métier génial, qui me permet d’être curieux, de toujours apprendre et de découvrir le monde.
Qu’est-ce qui vous émerveille sur notre planète?
Je trouve que les êtres vivants sont incroyables, même une mouche: avec toute notre technologie, on serait incapable d’en créer une! Et notre cerveau: chaque fois qu’on apprend de nouvelles choses, il se développe un peu plus. J’ai même appris que lorsqu’un éléphant commence à manger les feuilles d’un arbre, l’arbre se défend en envoyant dans les feuilles une substance qui leur donne un mauvais goût. Ainsi, l’éléphant part manger ailleurs!
Pourquoi faut-il protéger les forêts?
Elles rendent le climat stable, car les arbres absorbent et stockent le gaz carbonique, qui est un gaz à effet de serre. Grâce à la photosynthèse, les arbres rejettent dans l’air de l’oxygène. De plus, les forêts abritent de nombreuses espèces d’animaux et de végétaux. On n’en connaît encore qu’une toute petite partie. Protéger les forêts, c’est aussi pour nous qu’on le fait.
Les forêts et "6 milliards d'Autres" s'exposent à
Moscou :
L’homme et la Nature sont liés.
Pour vivre en harmonie avec notre environnement, l’Homme doit apprendre à mieux connaître et respecter l’Autre.
La fondation GoodPlanet, fondée et présidée par Yann Arthus-Bertrand, a pour objectif de sensibiliser et éduquer aux enjeux environnementaux et sociétaux. C’est donc tout naturellement qu’elle a créé deux expositions, différentes et complémentaires, qui oeuvrent en ce sens :
. une exposition vidéo “6 milliards d’Autres”: 6000 personnes interviewées dans
83 pays qui témoignent et partagent.
Arthus-Bertrand's photographs reflect the variety of natural habitats and expressions of life, as well as the imprint that human beings have made on their environment. The stunning work constitutes a "state of the planet" at the beginning of a new millennium.
As photographer and a witness, it was Yann Arthus-Bertrand's wish to address the citizens of as many countries as possible. His work underscores the fact that now, more than ever, our present levels and methods of exploitation, production and consumption of resources are not viable over the long. It illustrates that we are at a decisive stage where the alternatives offered by sustainable development can help bring about changes that will make it possible to, in the words of the photographer, “answer the needs of the present without compromising the capacity of future generations to answer theirs”.
The product of patient research begun in 1990, these photographs, chosen from among thousands, owe their emotional and evocative power to Arthus-Bertrand’s eye and to his desire to be a witness for generations to come. This work is not an end in itself but an important stage in an ongoing project. Many countries still remain to be visited. The geographical coordinates of every shot have been painstakingly recorded to allow other photographers to locate the same sites and continue this ambitious undertaking.
The presentation of the work in Shanghai is being organized by OMEGA, the maker of prestige Swiss wristwatches. OMEGA and Arthus-Bertrand are currently in the process of producing a film, Planet Ocean, which is intended to call attention to the natural beauty of the water wonders that cover two-thirds of the Earth's surface. It will be a follow-up to Home, Arthus-Bertrand's 2009 film which focuses on the beauty of the planet and its social and ecological challenges. It has been seen by more than a hundred million people worldwide.
The exhibition "Earth from above" runs from September 9th till October 23rd, from 10am to 8pm at the Shanghai Swatch Art Peace Hotel located at 23 East Nanjing Road / Bund 19.
Cette nouvelle fili ale de Robin & Co, lancée officiellement lors du prochain Mipcom en octobre, à Cannes, est dédiée à des productions cinéma ou télé li ées à l'environnement. Deux documentaires sont déjà en cours pour France 2.
ENVIRONNEMENT - Du partenariat entre la marque de montres Omega et GoodPlanet, la Fondation pour le développement durable de Yann Arthus-Bertrand, va naître un film documentaire sur la splendeur de nos océans. Rendez-vous en juin 2012 pour le découvrir...
«Personne ne pouvait mieux le faire. Yann Arthus-Bertrand est à la fois un écologiste et un spécialiste dans la photographie aérienne, explique sur le site de la marque, le président d’Omega Stephen Urquhart. Il a une combinaison unique de compétences qui lui permettra de communiquer la majesté et la beauté desocéans de manière cinématographique. »
Omega et Goodplanet, une association insolite ? Pas tant que cela. Ces dernières années, la marque suisse a souvent accompagné les amoureux de la mer dans leurs projets, comme Jacques-Yves Cousteau (océanographe et scientifique français), Sir Peter Blake (navigateur néo-zélandais), Charles William Beebe (naturaliste et explorateur américain) ou encore Jacques Mayol (plongeur apnéiste français).
Avec ce film, Omega et GoodPlanet espèrent sensibiliser les gens à la nécessité de protéger les océans en montrant leur beauté et en expliquant les défis qu’il faudra relever pour les préserver. Pour la petite histoire, c’est lors du lancement des montres de plongée d’Omega Seamaster Planet Océan, le 19 mai dernier à Capri, que l’annonce de cette association a été faite.
J’étais un mauvais élève, je m’ennuyais. Par contre, je lisais beaucoup et je vivais dans le rêve.
Rêviez-vous déjà d’être photographe?
Non, je ne savais pas ce que je voulais faire. Jeune adulte, je me voyais comme scientifique. J’aurais aussi adoré être vétérinaire. Mon premier livre de photos est d’ailleurs consacré aux lions.
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier?
C’est un métier génial, qui me permet d’être curieux, de toujours apprendre et de découvrir le monde.
Qu’est-ce qui vous émerveille sur notre planète?
Je trouve que les êtres vivants sont incroyables, même une mouche: avec toute notre technologie, on serait incapable d’en créer une! Et notre cerveau: chaque fois qu’on apprend de nouvelles choses, il se développe un peu plus. J’ai même appris que lorsqu’un éléphant commence à manger les feuilles d’un arbre, l’arbre se défend en envoyant dans les feuilles une substance qui leur donne un mauvais goût. Ainsi, l’éléphant part manger ailleurs!
Pourquoi faut-il protéger les forêts?
Elles rendent le climat stable, car les arbres absorbent et stockent le gaz carbonique, qui est un gaz à effet de serre. Grâce à la photosynthèse, les arbres rejettent dans l’air de l’oxygène. De plus, les forêts abritent de nombreuses espèces d’animaux et de végétaux. On n’en connaît encore qu’une toute petite partie. Protéger les forêts, c’est aussi pour nous qu’on le fait.
L’homme et la Nature sont liés.
Pour vivre en harmonie avec notre environnement, l’Homme doit apprendre à mieux connaître et respecter l’Autre.
Pour vivre en harmonie avec notre environnement, l’Homme doit apprendre à mieux connaître et respecter l’Autre.
La fondation GoodPlanet, fondée et présidée par Yann Arthus-Bertrand, a pour objectif de sensibiliser et éduquer aux enjeux environnementaux et sociétaux. C’est donc tout naturellement qu’elle a créé deux expositions, différentes et complémentaires, qui oeuvrent en ce sens :
. une exposition vidéo “6 milliards d’Autres”: 6000 personnes interviewées dans
. une exposition vidéo “6 milliards d’Autres”: 6000 personnes interviewées dans
• une exposition photographique “Des Fôrets et des Hommes” : 40 photographes célèbrent en 70 images l’Année Internationale des Forêts.
Ces 2 expositions ouvriront leurs portes du 28 juillet au 4 septembre 2011 au Musée des Arts Multimédias à Moscou.
INAUGURATION 6 MILLIARDS D AUTRES A MOSCOU :
BNP Paribas a fait venir deux importantes expositions de Yann Arthus-Bertrand à Moscou. Le 28 juillet au Musée des Arts Multimédias de Moscou, deux expositions de la fondation GoodPlanet ont été inaugurées avec le soutien de l’équipe russe de BNP Paribas : l’exposition vidéo sur la diversité de l’humanité « 6 milliards d’Autres » et le projet « Des forêts et des Hommes ».
La relation entre l’être humain et la nature constitue le thème central des deux expositions. Pour vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure, les hommes doivent apprendre à comprendre et à respecter autrui. La fondation GoodPlanet, créée et présidée par Yann Arthus-Bertrand, un photographe français très réputé, s’applique à capter l’attention et à susciter l’intérêt pour l’environnement et la société en général. Il est ainsi naturel que la Fondation présente ces deux expositions qui, quoique différentes en termes de contenu, sont en fait complémentaires.
Les deux expositions ont été fort appréciées du public moscovite. En dépit de la chaleur, avec une température flirtant au-dessus de 30 degrés, ils étaient près de 1 000 invités, passionnés de média et d’art, à se rassembler dans le nouveau bâtiment du Musée des Arts Multimédias situé au 16, Ostozhenka. Lors de l’inauguration, présidée par l’auteur lui-même, Yann Arthus-Bertrand et la directrice du musée, Olga Sviblova, ainsi que Laurent Couraudon, directeur de BNP Paribas en Russie, ont prononcé des discours de bienvenue et ont évoqué l’importance de protéger la nature et de penser à l’humanité.
Yann Arthus-Bertrand photographie les algues vertes
Ce lundi après-midi, le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand a survolé l’anse de Morieux et l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor), là où avaient été retrouvés les 36 sangliers morts, ces derniers jours.
L’écologiste a profité des grandes marées pour avoir une vue aérienne dégagée sur la zone et le ramassage des algues vertes à l’œuvre. Il a également survolé les élevages porcins qui sillonnent la vallée du Gouessant.
Les photographies et prises de vue lui permettront d’illustrer ses prochains documentaires dans le cadre du Rio +20, la Conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable et, le Forum mondial de l’Eau qui se déroulera à Marseille en mars 2012.
YANN ARTHUS BERTRAND ILLUMINE LES FALAISES DE CASSIS (2 JUILLET 2011) :
Après le succès de la première édition en 2010 qui avait accueilli l'artiste et photographe américain Peter Beard, l'association WallFor et la ville de Cassis ont proposé le 2 juillet 2011 au soir un nouveau spectacle grandiose (et gratuit) sur la falaise de Cassis avec la projection à 22h45 d'un diaporama géant de photographies choisies de Yann-Arthus Bertrand.
Le grand photographe, ardent défenseur de l'écologie, qui était présent, a commenté ce diaporama qu'il partage avec un nouveau talent de la photo, Nicolas Henry. Pour le photographe cassiden Fernando Ferreira, responsable organisation et logistique de l'association WallFor Cassis, "la plage de la Grande mer, dominée par la falaise et son château, constitue le lieu idéal pour admirer des images géantes projetées". Les 60 images de Yann-Arthus Bertrand et Nicolas Henry -d'une taille de 50×40m - projetées sur la falaise par un projecteur au xénon de 7000 watts pendant 30 secondes chacune, pour une durée totale de 30 mn, étaient accompagnées par une bande son alternant textes et musiques.
DECIZE (NIEVRE) le 1er Juillet 2011 :
Yann Arthus-Bertrand était aujourd'hui à Decize pour l'inauguration de l'exposition "Des forêts et des hommes", organisée par GoodPlanet, la fondation qu'il préside et le pays Nevers Sud Nivernais. Soixante-dix photos sont exposées jusqu'en octobre sous la promenade des Halles
L'exposition "Des forêts et des hommes" a été inaugurée aujourd'hui à Decize, en présence de Yann Arthus-Bertrand. Le célèbre photographe a participé au Débat de la Rédaction, organisé par le Journal du Centre, dont vous retrouverez la retranscription demain en kiosques.
Yann Arthus-Bertrand raconte la génèse de l'exposition et son rapport à la forêt, où dit passer une heure chaque jour.
Yann Arthus-Bertrand raconte la génèse de l'exposition et son rapport à la forêt, où dit passer une heure chaque jour.
Yann ARTHUS BERTRAND à Décize (Photo : Michel Roger) |
A Decize, Yann Arthus-Bertrand s'est exprimé sur la question du nucléaire. Il raconte qu'en 1999, suite à l'inondation de la centrale du Blayais (Gironde), l'évacuation de la ville de Bordeaux avait été envisagée.
Lors de l'inauguration de l'exposition Des Forêts et des hommes, Yann Arthus-Bertrand a été interrogé sur la question du nucléaire. Il a notamment rappelé une histoire remontant à 1999. En raison de la tempête la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) avait été inondée (lire par ailleurs dans Sud Ouest) :
La centrale avait bien été inondée, comme le rappelle l'article de Sud Ouest, mais Bordeaux n'avait finalement pas été évacuée.Alain Juppé, qui était vice-président de ma fondation avant de démissionner quand il est devenu ministre de la Défense, m'a raconté que le jour de la tempête de 1999, le préfet de la Gironde l'avait appelé en lui disant "monsieur le maire, on risque d'évacuer la ville de Bordeaux". Parce que vous savez qu'il y avait la centrale du Blayais qui avait failli être inondée.
Yann Arthus-Bertrand conclut : "une centrale nucléaire, c'est dangereux et ne pas le reconnaître ce n'est pas être responsable."
Marc Lavaud, Yann Arthus-Bertrand et Dom Llorens
Dans le cadre de l’Année internationale des forêts vous pourrez voir jusqu’au 25 juillet Place du Palais Royal à Paris une exposition gratuite en plein air organisée par la fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand avec l’Office National des Forêts.
Marc Lavaud et Dominique Llorens les deux photographes qui ont créé le site Graine de Photographe étaient présents auprès de Yann Arthus-Bertrand lors du vernissage de l’exposition ce 24 juin.
Graine de Photographe vous recommande vivement de passer voir cette installation de tipis géants en bois au milieu de la ville qui vous rappellera vos souvenirs d’enfance, le temps des cabanes.
« Cette exposition permettra aux petits et grands de découvrir la forêt, ses enjeux et ses habitants, en plein cœur de Paris. A partir du 5 juillet, trois jours par semaine, les mardi, mercredi et jeudi, des forestiers de l’ONF accueilleront le public et des groupes d’enfants de centres aérés, en partenariat avec La Ligue de l’Enseignement également partenaire du projet. »
Un campement forestier abrite 70 images de forêts réalisées à travers le monde par 40 photographes de renom. Les photographies y sont suspendues à 27 trépieds de 10 mètres de haut, imitant la forme la plus ancestrale de l’abri humain.
Cette « clairière urbaine » a été recréée avec 81 troncs d’arbres de diverses essences – pin sylvestre, pin laricio, chêne, hêtre, frêne, bouleau, robinier – provenant de coupes d’éclaircies récentes effectuées par l’ONF en forêt domaniale de Fontainebleau.
Conférence de presse: Denis Loyer directeur de la fondation GodPlanet,Yann Arthus-Bertrand au milieu et Hervé Gaymard à droite (député et président du Conseil général de la Savoie) président du conseil d’administration de l’ONF.
Un petit exercice « Profondeur de champ » pendant la conférence de presse:
Photos ©Graine de Photographe
http://www.desforetsetdeshommes.org/
http://www.desforetsetdeshommes.org/fr/exposition
http://www.onf.fr/
Yann interviewé par le JDD
(la vidéo est visible dans l'onglet "VIDEOS")
Expo - Les arbres du monde à l'honneur place du Palais-Royal :
29 Jun 2011
Une forêt de photographies à pris place dans le 1er arrondissement parisien à l'occasion de l'Année Internationale des Forêts. De beaux clichés, et engagés qui plus est, dont on peut profiter gratuitement jusqu'au 24 juillet.
Une petite brise fraîche qui vient contrebalancer les doux rayons d'été, 70 photographies au tirage grand format suspendues à des rondins de bois en forme de tipi, une déambulation gratuite et engagée, voilà de quoi faire passer agréablement le temps et c'est la promesse de l'expo Des forêts et des hommes à l'initiative de la fondation GoodPlanet, qui se tient actuellement Place du Palais-Royal à Paris. Bon pour ce qui est du temps, on avoue, ce sont plutôt là les dispositions météorologiques que l'on vous souhaite pour profiter comme il se doit de cette expo d'extérieur !
Yann Arthus-Bertrand rencontre des enfants le 28/06/2011 :
Le photographe écologiste Yann Arthus-Bertrand a rendu visite hier aux élèves de l’école qui porte son nom, pour parler d’environnement.
Villaines-sous-Bois, hier. Les enfants ont profité d’un cours de géographie avec le célèbre photographe.
Leur idole s’est fait désirer, mais la petite heure de retard n’a pas entamé leur enthousiasme, et c’est avec une grande excitation que les 96 élèves de l’école Les Camélias-Yann-Arthus-Bertrand de Villaines-sous-Bois, un village à proximité du carrefour de la Croix-Verte, ont accueilli le célèbre photographe.
De la maternelle au CP, les élèves devaient dessiner et compléter comme bon leur semblait un morceau d’une photo de Yann Arthus-Bertrand. Devant ce dernier, la timidité reprend un moment le dessus. Alors c’est le photographe qui les interroge : « A votre avis, pourquoi je fais des photos? » « Pour montrer qu’on va gaspiller la planète! » répond un élève de maternelle. « Ce qui m’importe, ce n’est pas tant la planète que toutes les formes de vie dessus », répond l’intéressé.
Démonstration quelques mètres plus loin lors de la visite du potager, entretenu par les élèves et leurs professeurs. Chaque plante est scrutée et l’on apprend que « celle-ci manque d’eau » et que d’autres auraient besoin d’entretien. Dans la classe de grande section et de CP, Yann Arthus-Bertrand donne un cours de géographie. « Là, par exemple, tu as continué les traces d’un tracteur sur la photo d’un champ de vignes », explique-t-il doctement à une fillette subjuguée. « Et ça, c’est un jardin dans le désert, à Tombouctou, en Afrique. » Les enfants découvrent que le fameux cœur en couverture de son best-seller, « la Terre vue du ciel », n’est autre qu’une mangrove, soit « de la forêt qui pousse dans la mer ».
La classe de CE1-CE2 s’est, elle, essayée à la photo. Toutes ont été prises dans le potager et le résultat est « épatant ». « Cela montre bien que la nature est partout pour peu que l’on prenne la peine de regarder », commente-t-il. Les enfants, eux, ont déjà compris certains principes de la composition photographique. Suzanne « aime bien cette couleur », et Cindy « toutes les tiges derrière la feuille ». « Ce serait plutôt à eux de me dédicacer leurs photos », plaisante le photographe, en écrivant un petit mot pour chaque élève.
«T’as pas peur de tomber quand tu montes dans un hélicoptère? » « Pourquoi tu prends jamais des photos de par terre? »… Yann Arthus-Bertrand a répondu de bonne grâce à la multitude de questions des écoliers de Villaines, hier. Et les enfants ont appris notamment que c’est son travail sur les lions au Kenya qui l’a amené à devenir photographe, « parce que ça permet de donner énormément d’informations ».
Quant à la photo « du ciel », il s’y est mis car il organisait des balades en montgolfière pour les touristes.
Poursuite du jeu de questions-réponses avec les CM 1-CM 2. Les interrogations en pagaille font la part belle aux questions écologiques, de la fonte des glaces à la question du nucléaire au Japon, mais la curiosité concerne aussi le personnage. Les écoliers se demandent s’il « était bon élève petit ». La réponse fuse : « Je détestais l’école! Je portais la blouse grise, et les enseignants étaient très sévères. Là, les petits sont heureux, ils peuvent faire plein de choses », constate-t-il avant de louer « l’investissement des professeurs ». « J’aurais rêvé d’avoir une école comme ça! » Désormais, il arpente les douze écoles de France qui portent son nom, à l’affût de « cette naïveté et de cette spontanéité » qui rendent les petits « pleins de bon sens ». « Un jour, un enfant m’a dit que je faisais des photos pour montrer que la vie est belle. Mon métier, c’est exactement ça. »
Yann Arthus-Bertrand installe sa ferme au Der
Publié le dimanche 26 juin 2011 à 10H22
LAC DU DER (Marne). Pendant soixante ans, la fondation du photographe Yann Arthus-Bertrand sera locataire de la ferme des Grands Parts.
LA première « Maison du changement » de la fondation GoodPlanet verra bien le jour à Outines, à la ferme des Grands Parts.
Le photographe Yann Arthus-Bertrand et le député Charles de Courson, président du Syndicat du Der, viennent de signer le bail emphytéotique administratif. Celui-ci permet au Syndicat du Der, propriétaire de la ferme des Grands Parts, de louer les lieux à la fondation GoodPlanet qui pourra y construire un ouvrage, rénover les bâtiments et les utiliser pendant toute la durée de ce bail fixée à soixante ans, sans devoir assumer le coût financier du terrain. « Ici, nous allons expérimenter le développement durable au quotidien », explique Yann Arthus-Bertrand, 65 ans, président fondateur de GoodPlanet. « Nous allons créer quelque chose d'expérimental ».
« La cuisine avec des produits bio »
À travers sa fondation, le célèbre photographe veut faire de cette ancienne ferme du XVIIIe siècle typique du bocage, une sorte de « colonie de vacances ». Tout au long de l'année par le biais de classes vertes et de séjours, il veut y accueillir quatre-vingts enfants âgés de moins de 12 ans, issus de milieux défavorisés. Des jeunes qui seront éduqués au développement durable. « Ils apprendront à économiser l'eau et l'énergie, trier leurs déchets, laver leur linge avec de la lessive bio, faire la cuisine avec des produits bio de saison… » déclare-t-il. Yann Arthus-Bertrand admire avec des yeux rêveurs la cour intérieure entièrement fleurie. « Et si l'on créait un potager ? »
« De l'espace pour s'exprimer »
Les bâtiments seront eux aussi repensés en terme de développement durable. Un architecte spécialisé est d'ailleurs chargé de leur rénovation. Un seul bâtiment neuf sera construit à l'arrière de cette ancienne ferme : le dortoir de quatre-vingts lits. Yann Arthus-Bertrand souhaite utiliser le bois local. « Regardez, la forêt se trouve juste à côté ! » lance-t-il aux élus. Quant au toit, il devrait être recouvert de panneaux solaires et photovoltaïques. « Cette maison sera unique en Europe », annonce-t-il. Même les déplacements seront économes en émissions de gaz à effet de serre puisque cet écologiste souhaite utiliser des véhicules électriques.
À Outines, le photographe semble avoir trouvé le lieu idéal pour réaliser son rêve. Une ancienne ferme qui s'étend sur 7 000 m2, entourée de prés et de forêt. Des vaches broutent l'herbe, des grenouilles coassent dans une mare. « C'est super beau ici », lâche-t-il la mine ravie. Yann Arthus-Bertrand aime particulièrement l'isolement du site. « Les enfants défavorisés ont besoin d'espace pour s'exprimer », indique-t-il.
Budget estimé : 4,5 millions d'euros. Près de la moitié de la somme (48 %) sera financée par le conseil régional de Champagne-Ardenne, le conseil général de la Marne, l'État, l'Europe et l'Ademe. Le reste, par la fondation GoodPlanet via les dons de mécènes.
Le bail signé, le célèbre photographe veut désormais aller vite. Cet hiver, il part tourner son nouveau film « Human ». « J'aimerais que le financement soit bouclé avant la fin de l'année pour que les travaux puissent démarrer l'année prochaine ». « La Maison du changement » de Yann Arthus-Bertrand devrait être reproduite en France. Deux autres projets sont à l'étude aux Sables-d'Olonne et dans le Sud.
Publié le dimanche 26 juin 2011 à 10H22
LAC DU DER (Marne). Pendant soixante ans, la fondation du photographe Yann Arthus-Bertrand sera locataire de la ferme des Grands Parts.
LA première « Maison du changement » de la fondation GoodPlanet verra bien le jour à Outines, à la ferme des Grands Parts.
Le photographe Yann Arthus-Bertrand et le député Charles de Courson, président du Syndicat du Der, viennent de signer le bail emphytéotique administratif. Celui-ci permet au Syndicat du Der, propriétaire de la ferme des Grands Parts, de louer les lieux à la fondation GoodPlanet qui pourra y construire un ouvrage, rénover les bâtiments et les utiliser pendant toute la durée de ce bail fixée à soixante ans, sans devoir assumer le coût financier du terrain. « Ici, nous allons expérimenter le développement durable au quotidien », explique Yann Arthus-Bertrand, 65 ans, président fondateur de GoodPlanet. « Nous allons créer quelque chose d'expérimental ».
« La cuisine avec des produits bio »
À travers sa fondation, le célèbre photographe veut faire de cette ancienne ferme du XVIIIe siècle typique du bocage, une sorte de « colonie de vacances ». Tout au long de l'année par le biais de classes vertes et de séjours, il veut y accueillir quatre-vingts enfants âgés de moins de 12 ans, issus de milieux défavorisés. Des jeunes qui seront éduqués au développement durable. « Ils apprendront à économiser l'eau et l'énergie, trier leurs déchets, laver leur linge avec de la lessive bio, faire la cuisine avec des produits bio de saison… » déclare-t-il. Yann Arthus-Bertrand admire avec des yeux rêveurs la cour intérieure entièrement fleurie. « Et si l'on créait un potager ? »
« De l'espace pour s'exprimer »
Les bâtiments seront eux aussi repensés en terme de développement durable. Un architecte spécialisé est d'ailleurs chargé de leur rénovation. Un seul bâtiment neuf sera construit à l'arrière de cette ancienne ferme : le dortoir de quatre-vingts lits. Yann Arthus-Bertrand souhaite utiliser le bois local. « Regardez, la forêt se trouve juste à côté ! » lance-t-il aux élus. Quant au toit, il devrait être recouvert de panneaux solaires et photovoltaïques. « Cette maison sera unique en Europe », annonce-t-il. Même les déplacements seront économes en émissions de gaz à effet de serre puisque cet écologiste souhaite utiliser des véhicules électriques.
À Outines, le photographe semble avoir trouvé le lieu idéal pour réaliser son rêve. Une ancienne ferme qui s'étend sur 7 000 m2, entourée de prés et de forêt. Des vaches broutent l'herbe, des grenouilles coassent dans une mare. « C'est super beau ici », lâche-t-il la mine ravie. Yann Arthus-Bertrand aime particulièrement l'isolement du site. « Les enfants défavorisés ont besoin d'espace pour s'exprimer », indique-t-il.
Budget estimé : 4,5 millions d'euros. Près de la moitié de la somme (48 %) sera financée par le conseil régional de Champagne-Ardenne, le conseil général de la Marne, l'État, l'Europe et l'Ademe. Le reste, par la fondation GoodPlanet via les dons de mécènes.
Le bail signé, le célèbre photographe veut désormais aller vite. Cet hiver, il part tourner son nouveau film « Human ». « J'aimerais que le financement soit bouclé avant la fin de l'année pour que les travaux puissent démarrer l'année prochaine ». « La Maison du changement » de Yann Arthus-Bertrand devrait être reproduite en France. Deux autres projets sont à l'étude aux Sables-d'Olonne et dans le Sud.
Le photographe Yann Arthus-Bertrand et le député Charles de Courson, président du Syndicat du Der, viennent de signer le bail emphytéotique administratif. Celui-ci permet au Syndicat du Der, propriétaire de la ferme des Grands Parts, de louer les lieux à la fondation GoodPlanet qui pourra y construire un ouvrage, rénover les bâtiments et les utiliser pendant toute la durée de ce bail fixée à soixante ans, sans devoir assumer le coût financier du terrain. « Ici, nous allons expérimenter le développement durable au quotidien », explique Yann Arthus-Bertrand, 65 ans, président fondateur de GoodPlanet. « Nous allons créer quelque chose d'expérimental ».
« La cuisine avec des produits bio »
À travers sa fondation, le célèbre photographe veut faire de cette ancienne ferme du XVIIIe siècle typique du bocage, une sorte de « colonie de vacances ». Tout au long de l'année par le biais de classes vertes et de séjours, il veut y accueillir quatre-vingts enfants âgés de moins de 12 ans, issus de milieux défavorisés. Des jeunes qui seront éduqués au développement durable. « Ils apprendront à économiser l'eau et l'énergie, trier leurs déchets, laver leur linge avec de la lessive bio, faire la cuisine avec des produits bio de saison… » déclare-t-il. Yann Arthus-Bertrand admire avec des yeux rêveurs la cour intérieure entièrement fleurie. « Et si l'on créait un potager ? »
« De l'espace pour s'exprimer »
Les bâtiments seront eux aussi repensés en terme de développement durable. Un architecte spécialisé est d'ailleurs chargé de leur rénovation. Un seul bâtiment neuf sera construit à l'arrière de cette ancienne ferme : le dortoir de quatre-vingts lits. Yann Arthus-Bertrand souhaite utiliser le bois local. « Regardez, la forêt se trouve juste à côté ! » lance-t-il aux élus. Quant au toit, il devrait être recouvert de panneaux solaires et photovoltaïques. « Cette maison sera unique en Europe », annonce-t-il. Même les déplacements seront économes en émissions de gaz à effet de serre puisque cet écologiste souhaite utiliser des véhicules électriques.
À Outines, le photographe semble avoir trouvé le lieu idéal pour réaliser son rêve. Une ancienne ferme qui s'étend sur 7 000 m2, entourée de prés et de forêt. Des vaches broutent l'herbe, des grenouilles coassent dans une mare. « C'est super beau ici », lâche-t-il la mine ravie. Yann Arthus-Bertrand aime particulièrement l'isolement du site. « Les enfants défavorisés ont besoin d'espace pour s'exprimer », indique-t-il.
Budget estimé : 4,5 millions d'euros. Près de la moitié de la somme (48 %) sera financée par le conseil régional de Champagne-Ardenne, le conseil général de la Marne, l'État, l'Europe et l'Ademe. Le reste, par la fondation GoodPlanet via les dons de mécènes.
Le bail signé, le célèbre photographe veut désormais aller vite. Cet hiver, il part tourner son nouveau film « Human ». « J'aimerais que le financement soit bouclé avant la fin de l'année pour que les travaux puissent démarrer l'année prochaine ». « La Maison du changement » de Yann Arthus-Bertrand devrait être reproduite en France. Deux autres projets sont à l'étude aux Sables-d'Olonne et dans le Sud.
Yann immortalisé par le russe Alexandr Danko :
Quand Bertrand rencontre Bertrand
Parmi les nombreuses personnalités qui se sont succédé aujourd’hui sous les ailes du HB-SIA, le photographe Yann Arthus-Bertrand est probablement celui qui regardait l’avion solaire avec les yeux les plus émerveillés.
Supporter de longue date et parrain de Solar Impulse, Yann Arthus-Bertrand a été accueilli – au-delà du jeu de mots du titre… – par Bertrand Piccard et André Borschberg, qui lui ont fait visiter l’avion sous presque toutes ses coutures.
Mondialement connu pour ses prises de vues aériennes, et aussi pilote à ses heures, le célèbre capteur d’images m’a confié qu’il n’y croyait pas trop, le jour où Bertrand lui a parlé pour la première fois de son projet. Puis il a ajouté, très enthousiaste et avec le tutoiement quasi immédiat qui le caractérise : tu sais, on a besoin de pionniers et de gens qui croient aux choses impossibles. Ce projet est un rêve ; c’est un rêve devenu réalité. Et puis, Bertrand a une telle force de conviction que lorsqu’il veut quelque chose – même quelque chose qui semble complètement fou – il parvient à ses fins. Il convainc les gens de le suivre dans ses projets, et ce qui est extraordinaire, c’est que ses projets marchent !
Les photos de cette visite sont ici :
http://www.prphotos.com/store/category.cgi?category=search&query=^artists.sql&q1=2011%20International%20Paris%20Air%20Show%20at%20Le%20Bourget%20-%20June%2021%2C%202011%20-%20Solar%20Impulse%20Display&q2=yann%20arthus%20bertrand&x-start=0&ps=1&xgrouped=1
Les photos de cette visite sont ici :
http://www.prphotos.com/store/category.cgi?category=search&query=^artists.sql&q1=2011%20International%20Paris%20Air%20Show%20at%20Le%20Bourget%20-%20June%2021%2C%202011%20-%20Solar%20Impulse%20Display&q2=yann%20arthus%20bertrand&x-start=0&ps=1&xgrouped=1
SEYSSINS LE 15 JUIN 2011 :
CAP INFO DU 15 JUIN 2011 AVEC YANN ARTHUS BERTRAND
Yann Arthus Bertrand ce matin au collège Marc Sangnier - 15 JUIN 2011
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Yann Arthus Bertrand ce matin au collège Marc Sangnier
Célébrités françaises conférés prix de Russie
10 juin 2011 14:15 Heure de Moscou
Luc Besson. Photo: EPA
Le réalisateur français Luc Besson et le photographe français
Yann Arthus-Bertrand sont devenus lauréats du Prix National
de Russie écologiques pour leur production conjointe "Home".
Les réalisateurs ont passé 18 mois dans plus de 60 pays, y compris
les coins les plus exotiques de la planète, qui sont confrontés à de graves
problèmes environnementaux.
Le prix écologique national a été institué en 2003 pour attirer
l'attention du public à l'environnement.
Yann Arthus-Bertrand à Seyssins le 15 juin 2011 :
Yann Arthus-Bertrand (Photo DR)
Faire connaître, dans les établissements scolaires, l’intérêt des transports en commun pour préserver l'environnement, c'est un des chevaux de bataille de la Sémitag. Le 15 juin, l'entreprise participe justement à une opération en direction des établissements scolaires du secondaire de l’agglomération avec Yann-Arthus-Bertrand, le président de l'association GoodPlanet et réalisateur du documentaire "Home".
Ce jour-là, tous les collèges et lycées de l'agglo se verront remettre, dans les locaux du collège Sangnier de Seyssins, un tirage d'une expo photo sur la forêt réalisée par Yann Arthus-Bertrand avec l'Education nationale... en présence de l'intéressé. Rendez-vous est pris à 12h30
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Yann Arthus Bertrand ce matin au collège Marc Sangnier
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Yann Arthus Bertrand ce matin au collège Marc Sangnier
Célébrités françaises conférés prix de Russie
10 juin 2011 14:15 Heure de Moscou
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Luc Besson. Photo: EPA
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Le réalisateur français Luc Besson et le photographe français
Yann Arthus-Bertrand sont devenus lauréats du Prix National
de Russie écologiques pour leur production conjointe "Home".
Yann Arthus-Bertrand sont devenus lauréats du Prix National
de Russie écologiques pour leur production conjointe "Home".
Les réalisateurs ont passé 18 mois dans plus de 60 pays, y compris
les coins les plus exotiques de la planète, qui sont confrontés à de graves
problèmes environnementaux.
les coins les plus exotiques de la planète, qui sont confrontés à de graves
problèmes environnementaux.
Le prix écologique national a été institué en 2003 pour attirer
l'attention du public à l'environnement.
l'attention du public à l'environnement.
Yann Arthus-Bertrand à Seyssins le 15 juin 2011 :
Yann Arthus-Bertrand (Photo DR)
Faire connaître, dans les établissements scolaires, l’intérêt des transports en commun pour préserver l'environnement, c'est un des chevaux de bataille de la Sémitag. Le 15 juin, l'entreprise participe justement à une opération en direction des établissements scolaires du secondaire de l’agglomération avec Yann-Arthus-Bertrand, le président de l'association GoodPlanet et réalisateur du documentaire "Home".
Ce jour-là, tous les collèges et lycées de l'agglo se verront remettre, dans les locaux du collège Sangnier de Seyssins, un tirage d'une expo photo sur la forêt réalisée par Yann Arthus-Bertrand avec l'Education nationale... en présence de l'intéressé. Rendez-vous est pris à 12h30
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Ce jour-là, tous les collèges et lycées de l'agglo se verront remettre, dans les locaux du collège Sangnier de Seyssins, un tirage d'une expo photo sur la forêt réalisée par Yann Arthus-Bertrand avec l'Education nationale... en présence de l'intéressé. Rendez-vous est pris à 12h30
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ARTICLE PARU LE 6 JUIN 2011 DANS http://www.guido.be/fr/
Le curriculum vitae du français Yann Arthus-Bertrand, qui expose jusqu'au 19 juin ses incroyables vidéos à Tour & Taxis à Bruxelles (6 milliards d'Autres), se lit comme un roman d'aventures. Comment arrive-t-on à promener son appareil-photo dans les plus beaux paysages de la planète à bord de montgolfières ou d'hélicoptères et d'en faire son gagne-pain?
Tentative de réponse ci-dessous.
Dès ses 23 ans, Yann Arthus-Bertrand s'est vu confier la direction d'une réserve naturelle du centre de la France, mais après quelques années son ambition de protéger la nature semblait trop importante pour se restreindre à la seule Europe. Il a ainsi déménagé pour le Kenya, où il a photographié pendant trois ans une famille de lions de la célèbre réserve sauvage Masai Mara. Pour gagner sa croute, il dirigeait un ballon, ce qui lui a permis pour la première fois de sa vie d'admirer la planète vue du ciel. Entrainant comme résultat la création d'Altitude, la première agence mondiale de photographie aérienne. Son projet le plus important est La Terre vue du ciel, qui contient des photos de paysages illustrant la richesse vulnérable de la terre depuis le ciel.
Curieux des autres
«Même un photographe de nature et de paysages ne peut pas faire son travail sans être curieux des autres,» explique Yann Arthus-Bertrand. «Quand tu fais des photos de paysages, tu peux en voir l'impact sur les gens. En effet, depuis mon hélicoptère, je voyais des tas de personnes occupées à leurs tâches quotidiennes. Et chaque fois je me demandais ce qu'ils étaient en train de faire, ce qu'ils pensaient. Cette idée a germé en moi et a donné le projet 6 milliards d'Autres, pour lequel nous avons baladé notre caméra dans 78 pays afin de filmer la réponse donnée par ceux-ci à la même batterie de questions. Le résultat peut être vu à l'exposition. Je ne veux pas sembler prétentieux, mais certaines personnes m'ont déjà dit que cette exposition avait changé leur vie.»
Pour mettre en œuvre ses objectifs écologiques, Yann Arthus-Bertrand a créé l'ASBL GoodPlanet, qui en 2009 a été reconnue comme fondation française d'utilité publique. C'est pour cette raison que ce célèbre photographe est aussi connu pour son combat écologique actuellement. «Et je suis aussi content d'avoir pu faire quelque chose pour la Belgique,» ironise-t-il sous sa moustache. «La première fois que cette exposition a été organisée à Paris, BNP Paribas en était le sponsor. Pourquoi cette banque? Parce qu'ils ont plus d'argent que moi, tiens. C'était justement durant la période de la fusion entre Fortis Banque et BNP Paribas, j'ai donc plaisanté avec les pontes de BNP et leur ai fait promettre que si cette fusion avait lieu, mon exposition devait également venir à Bruxelles. Cette fusion a-t-elle eu lieu grâce �6 milliards d'Autres? (rires) Ne me remerciez pas.»
Projet à venir
A 65 ans, Yann Arthus-Bertrand est encore plein d'énergie. Après la fin de 6 milliards d'Autres, y a-t-il d'autres projets sur le feu? «Je veux essayer de comprendre les raisons qui poussent les hommes à faire la guerre. J'ai volé au-dessus de grands cimetières militaires, et de la ville déchirée de Jérusalem… Pourquoi les hommes n'arrivent-ils pas à vivre en paix? ça me préoccupe beaucoup. Les généticiens affirment que le monde n'est pas en crise, mais en mutation. Mais comment est-ce possible de bannir les guerres de la planète? Pour mon prochain projet, une sorte de suite �6 milliards d'Autres, je veux chercher une réponse à cette question. Cela parlera de la haine, nous partirons couvrir des zones de conflits notoires, comme la Palestine et l'Irak. Oui, ce sera dangereux, mais je suis certain que nous y apprendrons beaucoup de choses.»
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MIEUX VIVRE DES DEMAIN :
_Demain.pdf
EXPOSITION A HANOI :
«Biodiversité, tout est vivant, tout est lié», une exposition du photographe, journaliste primé et environnementaliste Yann Arthus-Bertrand se tiendra à Hanoi du 20 Juin au 30.
L'exposition se tiendra à l'Espace le centre culturel français situé au 24rue Trang Tien, Hanoi.
FICMA 2011 à Barcelone :
Le Festival international du film pour l'environnement (ficma.com) ouvre sa 18e édition avec la présence stellaire du réalisateur primé Yann ArthusBertrand (yannarthusbertrand.org) le 1er Juin à 18h, à l'Institut Français de Barcelone.
Rencontre avec Yann ARTHUS BERTRAND à la FNAC Ternes de PARIS le 31 mai 2011 :
À l'occasion de l'Année Internationale des Forêts, la fondation GoodPlanet, dont Yann Arthus-Bertrand est le président vous propose de découvrir dans les Galeries Photo de laFnac les plus belles photos de forêt réalisées à travers le monde par les plus grands photographes. Des menaces aux solutions, des politiques mondiales aux initiatives locales, l'ensemble des problématiques forestières est documenté grâce aux images et aux textes qui les accompagnent. Découvrez cette exposition à Ternes du 31/5 au 15/7, et c'était l'occasion ce 31 mai 2011 à 18 h de rencontrer Yann-Athus Bertrand au Forum de la Fnac Ternes.
Saint-Quay-Portrieux - Yann Arthus-Bertrand, invité d'honneur des Océaniques
samedi 28 mai 2011
Jeudi soir, au terme d'une journée riche en animations, avait lieu le vernissage de l'exposition des Océaniques en présence des élus et de l'invité d'honneur, Yann-Arthus Bertrand. Arnaud Burel, directeur de l'office du tourisme, instigateur du salon « Énergies et climat » avec la municipalité, a souligné la volonté politique quinocéenne de faire des Océaniques « un événement engagé ».
Yann Arthus Bertrand a exprimé son engagement : « L'aventure a commencé pour moi, il y a 20 ans, à la conférence de Rio sur la déforestation. Le monde de demain sera différent, les enfants que j'ai vus aujourd'hui l'ont bien compris. C'est la fin du pétrole et on va être obligés de changer notre façon de vivre. C'est une révolution spirituelle au sens éthique et moral. Être écolo, c'est aimer la vie passionnément, la respecter et c'est aussi et surtout aimer les autres. »
Energies et climat. C’est le thème des Océaniques décliné sous forme d’expositions, de films, d’ateliers créatifs et d’animations festives proposées par la ville et l’office de tourisme du 26 mai au 19 juin 2011. Une manière originale de sensibiliser pour faire réfléchir et agir.
En direct à la télé
L’ouverture du festival jeudi 26 mai sera marquée par une journée exceptionnelle. Pour l’occasion, France 3 Bretagne délocalise sa rédaction sur l’esplanade du casino. Les journaux télévisés du midi et du soir (12h, 18h40, 19h) seront présentés en direct et en public en présence de nombreux invités.
Parmi eux, Yann Arthus-Bertrand. Invité d’honneur des Océaniques, le photographe de grand reportage et militant écologique se consacre à informer et éveiller les consciences sur l’avenir de la planète.
Jeudi après-midi, Yann Arthus-Bertrand animera une rencontre avec des scolaires, suivie d’une séance de dédicaces publiques de 16h30 à 17h30 au Centre de congrès.
Dans la foulée, l’artiste globe-trotter ouvrira aux côtés du maire, Dominique Blanc, le festival des Océaniques dont la sixième édition met en vedette sa toute dernière exposition intitulée « Home ». 35 photographies vues du ciel dressent un état des lieux notre planète et des défis à relever pour la protéger. Cette exposition est tirée du film «Home ». Une œuvre née de la rencontre de Yann Arthus Bertrand, Luc Besson et François-Henri Pinault. Un film qui sera projeté au public des Océaniques le samedi 4 juin à 20h30 au centre des congrès.
EARTHTalks 2011 : une conférence pour l'environnement
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67007.htm
En complément de l'article "EARTHtalks 2011 : inspiration et environnement" publié dans le numéro 134 du BE Autriche [1] qui annonçait l'événement, le présent article propose un compte-rendu de la quatrième édition de cette conférence sur l'écologie et l'environnement.
Des invités renommés
EARTHtalks (ou "ERDGespräche" en version originale) est un événement rassemblant plusieurs intervenants sur le thème de l'environnement, suivi par un buffet dont le but est de faciliter le réseautage - notamment avec les conférenciers eux-mêmes. Cette année, la soirée a eu lieu le 24 mai 2011 au palais présidentiel (Hofburg) et a rassemblé environ 650 personnes. Cinq personnalités liées à l'environnement sont intervenues au cours de cet événement :
Des invités renommés
EARTHtalks (ou "ERDGespräche" en version originale) est un événement rassemblant plusieurs intervenants sur le thème de l'environnement, suivi par un buffet dont le but est de faciliter le réseautage - notamment avec les conférenciers eux-mêmes. Cette année, la soirée a eu lieu le 24 mai 2011 au palais présidentiel (Hofburg) et a rassemblé environ 650 personnes. Cinq personnalités liées à l'environnement sont intervenues au cours de cet événement :
- Le photographe et cinéaste français Yann Arthus-Bertrand, qui est également venu présenter son film "HOME" dans un cinéma viennois près de l'Institut français de Vienne. Yann Arthus-Bertrand a présenté son parcours, comment il en est venu à montrer la Terre vue du ciel et a insisté sur la nécessité d'agir pour protéger l'environnement.
- Andreas Graf von Bernstorff, opposant au nucléaire allemand et propriétaire d'une partie du dôme salin de Gorleben [2] où un enfouissement de déchets nucléaires est prévu depuis les années 70, a parlé de la politique nucléaire allemande et de sa résistance personnelle à l'implantation nucléaire sur son domaine.
- Wolfgang Kromp, opposant au nucléaire autrichien et chercheur dans le domaine de la gestion des risques, a fait une présentation sur le nucléaire dans le monde et les risques inhérents à cette source d'énergie.
- Ledum Mitee, avocat et activiste des droits de l'homme nigérian, a parlé de la situation du delta du Niger, où il a grandi au moment où l'exploitation du pétrole a commencé. Le delta est en effet largement contaminé par le pétrole, ce qui a des effets dévastateurs sur la santé des populations et sur l'environnement. L'exploitation du pétrole nuit également aux traditions et aux droits élémentaires des populations locales.
- Cameron Sinclair, architecte anglo-américain et conseiller du président américain Barack Obama pour la coopération internationale pour le développement, est venu présenter ses activités d'architecture humanitaire. Construire dans des zones ravagées par des catastrophes naturelles (Haïti, région de Sendaï au Japon par exemple) ou dans des zones de pauvreté pour aider au développement autonome de ces zones (dans les bidonvilles en Afrique du Sud par exemple), voilà les moyens d'actions mis en oeuvre par cet architecte.
La conférence a été filmée et est disponible sur le site internet dédié.
http://www.erdgespraeche.net/video/teil1
Les photos :
http://www.erdgespraeche.net/fotos
NeonGreen Network
Cet événement a été mis en place par NeonGreen Network, jeunes association autrichienne visant à soutenir différents projets liés à l'environnement dans le but de sensibiliser le grand public aux questions liées à l'environnement. NeonGreen Network a été fondée en 2008 à Vienne par une graphiste autrichienne, Angie Rattay. Parmi les projets mis en oeuvre, on pourra noter la "notice d'utilisation pour la planète Terre", un ensemble de conseils pour préserver l'environnement présenté sous forme d'une boîte de médicaments [3]. Il en existe une version pour enfants (en allemand uniquement) et une version pour adultes (en allemand et en anglais) ; une version française pourrait être également réalisée.
COLLABORATION AVEC LES MONTRES OMEGA
Lors d'un événement sur l'île italienne de Capri lieu le 19 mai 2011, OMEGA a annoncé sa collaboration avec Yann Arthus-Bertrand pour créer un film sur les océans de la Terre, qui rappellent aux spectateurs de ces beautés naturelles qui couvrent les deux tiers de la surface de la planète et de sensibiliser de ce qui peut être fait pour les protéger.
Interrogé sur la raison OMEGA a choisi de travailler avec l'environnementaliste et cinéaste Arthus-Bertrand sur le projet, président d'Omega Stephen Urquhart a dit: «Personne ne pouvait faire mieux. Yann Arthus-Bertrand est à la fois écologiste et spécialiste du monde de la photographie aérienne. Il a une combinaison unique de compétences qui lui permettra de communiquer la majesté et la beauté des océans cinématographique. " Arthus-Bertrand a déclaré de son partenariat avec OMEGA, «Nous allons travailler ensemble pour créer un film qui reflète de manière significative la beauté des océans et rappelle à chacun de sauver ces sources étonnantes de la vie."
Lors du même événement, OMEGA a annoncé qu'elle a conclu un partenariat avec GoodPlanet, un organisme fondé par Arthus-Bertrand.GoodPlanet a établi une réputation mondiale pour son dévouement indéfectible à la promotion du développement durable. OMEGA et GoodPlanet mettent en place une initiative qui aidera à sensibiliser à la nécessité de protéger les océans en montrant leur beauté et leur expliquer l'humanité défis et les océans sont confrontés ensemble. Ils ont l'intention de collaborer sur la production de livres et de matériel qui mettra l'accent non seulement sur la splendeur majestueuse des océans, mais aussi éduquer les gens sur ce qui pourrait être fait pour les préserver.
YANN ARTHUS BERTRAND SENSIBILISE DE JEUNES GENEVOIS A L'ECOLOGIE :
150 élèves, âgés de 6 à 12 ans, ont rencontré le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand ce mardi 17 mai à Genève. Dans le cadre de "L'Année Internationale des Forêts", les élèves avaient préparé des spectacles et des chants qu'ils ont présenté à l'écologiste. Cette rencontre a permis aux élèves genevois d'échanger avec l'auteur de "La Terre vue du ciel". Le but: les sensibiliser aux problèmes qui touche notre planète
YANN ETAIT SUR LE PONT CE 15 MAI 2011
Il promène son bridge sur le pont de Goumois. L’invité d’honneur du rassemblement de protestation sur le Doubs franco-suisse, Yann Arthus-Bertrand, était attendu de pied ferme ce samedi. En témoignent les nombreux micros tendus, les objectifs et les petits magnétophones siglés des différentes télévisions et radios, venues de part et d’autre de la frontière. Quelques minutes pour donner le ton : « Et pourquoi n’y a-t-il toujours pas de station d’épuration ? Un projet qui traîne dans les cartons depuis des lustres. Il serait peut-être temps de songer à la réaliser ». Le secteur est en effet touché par une pollution significative depuis deux ans. Les associations tirent la sonnette d’alarme. Autour du photographe, une masse compacte, massée sous les cirés et les parapluies déployées pour l’occasion.
UN NOUVEAU DEFI :
Le nouveau fonds GoodPlanet.be est le résultat d'une collaboration entre 3 partenaires qui s'engagent résolument pour un monde meilleur.
GoodPlanet.org, GREEN asbl et la Fondation Roi Baudouin souhaitent relever un nouveau défi:
"apprendre à vivre durablement" à la population belge, et ce en harmonie avec la nature,
l'environnement et les bientôt 7 milliards d'autres personnes sur notre terre.
l'environnement et les bientôt 7 milliards d'autres personnes sur notre terre.
Le moteur et la source d'inspiration de GoodPlanet.be est le célèbre photographe, réalisateur et militant du développement durable, Yann Arthus-Bertrand, entre autre connu pour son projet impressionnant 'La terre vue du ciel' et la récente exposition '6 milliards d'Autres'.
En Belgique, ses reportages ont été diffusés par la télévision sur La Une (chaîne publique francophone) et sur Canvas (chaîne publique néerlandophone).
Yann Arthus-Bertrand en Belgique pour conscientiser les jeunes à la nécessité d'une société durable
Belga) La Fondation Roi Baudouin et l'asbl Green vont collaborer ensemble avec le photographe français Yann Arthus-Bertrand pour sensibiliser les jeunes à une société plus durable. Pour ce projet commun, qui a été baptisé Goodplanet.be, des photographies de l'artiste seront notamment diffusées dans les écoles.
Yann Arthus-Bertrand en Belgique pour conscientiser les jeunes à la nécessité d'une société durable - La Libre.be
Yann Arthus-Bertrand nous fait redécouvrir la forêt :
Yann Arthus-Bertrand nous fait redécouvrir la forêt :
Isabelle Bratschi - le 07 mai 2011, 19h19Le Matin Dimanche
«Je vais tous les matins avec mon chien me promener dans la forêt de Rambouillet, près de Paris. Il n’y a personne. Je réfléchis, je me ressource. Un arbre, c’est magnifique. Il n’y a pas grand-chose de plus beau que ça. Même un artiste n’arriverait pas à composer une telle merveille.»
Yann Arthus-Bertrand est toujours aussi motivé, aussi attentif à la nature qui nous entoure. Il la respecte, l’apprécie à sa juste valeur. Depuis de nombreuses années, il cherche à témoigner, à montrer à travers l’image les beautés de notre planète pour souligner toute l’importance de la préserver.
Dans cette idée, et pour l’Année internationale des forêts 2011 proclamée par les Nations Unies, une grande exposition en plein air est prévue dès samedi 14 mai à Genève, sur le quai Wilson et sur le pont de la Machine. Septante images en grand format de Yann Arthus-Bertrand et de trente-huit autres photographes vont ainsi nous emmener au cœur de la forêt.
On y fait des rencontres imprévues avec des ours, avec des dames voilées (nom donné à des champignons d’Indonésie) ou encore avec des fleurs géantes. On pénètre dans ses forêts humides où les arbres ressemblent à des fantômes. On suit les paresseux de branche en branche. On s’arrête, pétrifié, face à ces cathédrales de bois coupé, ces terres brûlées ou ces troncs qui flottent sur l’eau, formant une forêt à l’horizontale.
«On est tous responsables, pas tous coupables, reprend Yann Arthus-Bertrand. Il n’y a pas d’un côté les méchantes entreprises et de l’autre les gentils consommateurs. C’est plus compliqué. Quand j’étais à Bornéo je me suis retrouvé face à une énorme déforestation. Je me suis arrêté vers un villageois qui contribuait à ce massacre. Je lui ai parlé des orangs-outangs, de l’importance de conserver les arbres millénaires, de l’avenir. Il m’a invité chez lui. Il n’avait rien à part une télévision qui diffusait une série américaine. C’est le modèle que nous lui avons donné et on ne peut pas lui en vouloir.»
Yann Arthus-Bertrand cherche à comprendre, non pas à juger, encore moins à condamner. On verra peu d’images de déforestation qui sont tristement les mêmes, car «l’objectif est d’aller au-delà du constat en ouvrant des pistes».
L’exposition en libre accès et en plein air permettra ainsi d’informer le public sur le rôle essentiel des forêts, de sensibiliser petits et grands sur les forêts qui se réduisent comme peau de chagrin. Yann Arthus-Bertrand de hausser le ton: «On vit dans un monde fini. On coupe les arbres beaucoup plus vite qu’ils ne poussent. On vide la mer. On continue comme avant! Arrêtons d’être hypocrites», avant de revenir à un discours qu’on lui connaît, plus rassurant, mais ferme et sensé: «Le devenir de notre planète et de l’humanité dépend des forêts. La préservation des forêts dépend de nous.»
Septante images de quarante photographes seront exposées sur le quai Wilson et sur le pont de la Machine, à Genève, dès le 14 mai
SUPPORTING FORESTS by Yann Arthus Bertrand [French] from UNEP on Vimeo.
Présentation des posters sur la Forêt dans un Lycée Parisien :
Mercredi 6 avril, Luc Chatel et Yann Arthus Bertrand présentaient l'édition 2011 de l'exposition de posters pédagogiques de l'ONG GoodPlanet.
"Vivre fraternellement comme une forêt et debout comme un grand arbre". La formule de Yann Arthus Bertrand pourrait résumer le développement durable. La forêt est le thème de la nouvelle collection de posters pédagogiques de l'association GoodPlanet, fondée par Yann Arthus Bertrand. Et cette année encore, le ministère de l'éducation nationale, le CNDP sont partenaires, parmi d'autres, de cette édition.
Les 20 posters abordent différents thèmes relatifs à la forêt. On découvre les grands types de forêts, l'économie forestière mondiale, les autres ressources et globalement ce qu'est l'écosystème forestier et la déforestation. Le jeu d'affiches permet de monter une exposition grâce aux conseils qui sont prodigués pour mettre en scène les affiches. Il est tiré à 65 000 exemplaires ce qui permet à chaque école et établissement de retirer un jeu d'affiches au CRDP ou CDDP. Quelques fiches pédagogiques, plutôt d'information, sont disponibles sur EduScol.
"La fin d'une époque". Pour lancer cette campagne, le ministère a choisi le lycée Chaptal à Paris et la semaine du développement durable. Devant les collégiens (le lycée est une cité scolaire) Yann Arthus Bertrand explique son engagement. "C'est la fin d'une époque. On ne veut pas le voir et continuer comme avant. On n'est pas prêt à s'adapter. Mais on ne peut pas continuer comme cela".
"Les enseignants s'en sont emparés". Pour Luc Chatel, si les comportements doivent changer, le rôle de l'école est essentiel. "La jeunesse s'ouvre à la diversité du monde". Il vante l'investissement de son ministère dans l'éducation au développement durable. Il rappelle les nouveaux programmes de géographie, de SVT et de STI, les publications du CNDP, la présence du ministère aux Grenelles de l'environnement ou de la mer. "Les posters de Yann Arthus Bertrand permettent de s'étonner" relève le ministre.
C'est aussi ce que constate Mme Chalot, professeure de SVT à Chaptal. Avec sa classe de 4ème les élèves ont regardé les posters. "On pouvait difficilement en faire davantage avec seulement 1h30 de cours par semaine pour les SVT". Les affiches sensibilisent réellement les élèves "parce qu'elles ont une approche humaniste", ajoute Mme Chalot. Elles invitent les élèves à parler de leur propre expérience.
Inscrite aux programmes officiels, l'éducation au développement durable est effectivement enseignée. Mais, pour de nombreuses raisons, elle peine encore à être enseignée de façon active. Sur les 3 000 événements présentés lors de la Semaine du développement durable, moins de 300 concernent un établissement scolaire. Sur ce terrain Chaptal est représentatif...
Liens :
Télécharger les affiches
Le communiqué ministériel
Les fiches pédagogiques
Chaque année les écoles se ruent sur l'exposition de Yann Arthus Bertrand et font de cette proposition officielle un succès. Est-il vraiment mérité ? Quels ressorts mobilisent ainsi les enseignants ?
Peut on critiquer les idoles ? Yann Arthus Bertrand appartient à cette catégorie si l'on en juge par le succès de ses expositions pédagogiques. Osons quand même l'exercice. On est toujours frappé quand on observe ses posters par le grand écart entre l'image et le commentaire qui l'accompagne. Cette année encore ça commence fort avec le premier poster titré "115,5 m c'est la hauteur.. d'un séquoia" mais illustré par un eucalyptus. Le 4ème montre un temple cambodgien envahi mais le commentaire parle des influences humaines sur la géographie forestière. Le dernier ours c'est le dernier poster qui parle de coupes illégales en montrant des ours... On le voit bien chaque image est choisie indépendamment du commentaire par la force même qui l'anime. Pour dire les choses plus clairement, c'est le contraire du document illustrant une leçon. On ne peut que rarement tirer de l'observation de l'image les informations scientifiques qui l'accompagnent. Les commentaires eux-mêmes sont plus descriptifs ou informatifs qu'explicatifs. Un bon schéma sur l'écosystème forestier de la taïga ,par exemple, serait plus efficace que telle ou telle image. Les hommes sont peu présents dans l'exposition et le devoir de solidarité, qui est une des composantes essentielles de l'idée de développement durable, est largement dépassée par la dimension écologique. Enfin le boss lui-même, Arthus Bertrand, n'en est pas à une approximation ou une exagération près dans ses déclarations. Du style de celles qui poussent les élèves à s'enfermer dans une vision apocalyptique qui est exactement le contraire de l'idée de développement durable.
Et pourtant ça marche. Evidemment la conscience écologique des enseignants y est pour beaucoup. Inutile de développer cette dimension de leur citoyenneté. La force des photos aussi. Ces meilleures photos d'une dizaine de photographes renommés ont une puissance incontestable. C'est même elle qui nuit parfois au message. Tout le monde regarde le crocodile, pas la mangrove. La qualité artistique de l'exposition est d'autant plus appréciée que l'Ecole et ses manuels lui donnent une place qui n'est pas exagérée... Masi ce que les collègues de Chaptal ont avancé comme argument principal c'est la place du professeur dans le happening créé par l'exposition Arthus Bertrand. Avec cette exposition ils trouvent l'occasion de partager une émotion avec les élèves, alors que l'Ecole refoule généralement les sentiments. L'exposition leur permet de sortir du cadre disciplinaire pour faire passer un message humaniste qui les installe dans une dimension éducative. Visiter avec sa classe l'exposition Arthus Bertrand c'est passer de l'habit du prof à celui de l'adulte bienveillant. Un exercice pas facile généralement mais qui bénéficie ici de la communion de vision écologique. Yann Arthus Bertrand amène de l'humanité dans les écoles.
Tout cela est-il efficace pour faire passer le message du développement durable ? Ce n'est pas sûr. L'exposition parasite plutôt l'exercice raisonnable qui veut envisager la construction d'un avenir où croissance économique et souci écologique cohabitent. Elle renforce les stéréotypes et les idées toutes faites. Elle oppose homme et "nature" quand le développement durable les inscrit en perspective. Mais elle nous donne une ivresse sensuelle et communautaire qui vaut un grand merci.
Lancement de la nouvelle série de poster... par Luc-Chatel
La fondation Goodplanet de Yann Arthus-Bertrand poursuit son action pédagogique dans les écoles
ENVIRONNEMENT - Le photographe est venu dans un lycée parisien lancer la sixième édition de distribution de ses posters pédagogiques…
«Ici à Paris, vous avez aussi besoin des forêts.» Exercice pédagogique pour le photographe Yann Arthus-Bertrand, ce mercredi au collège-lycée Chaptal, à Paris (8è). Devant un parterre de collégiens il est venu lancer la sixième édition de l’opération de distribution de posters pédagogiques, consacrée cette année à la forêt. Cette initiative est pilotée par sa fondation Goodplanet.
Quelques 65.000 exemplaires d’un kit pédagogique composé d’une vingtaine de posters seront distribués dans les écoles de France. Ils serviront de support pédagogique aux enseignants pour aborder le thème de l’environnement avec leurs élèves. Le thème de la forêt cette année entend faire écho à l’année internationale des forêts. La fondation Goodplanet a réuni dix-neuf photographes internationaux, qui traitent chacun d’une thématique concernant la forêt, de la déforestation, dérèglement climatique, incendies, biodiversité…
En une petite demi-heure Yann Arthus-Bertrand a tenté de sensibiliser les élèves à la complexité des sujets environnementaux. «J’étais récemment à Bornéo, région du monde très touchée par le phénomène de déforestation, en raison de la surexploitation de la forêt pour en faire de la pâte à papier, et la remplacer par des palmiers pour fabriquer de l’huile de palme. Je disais à un homme en train de couper des arbres que ce qu’il faisait était terrible, que ç’allait être la fin des animaux s’il détruisait la forêt. Il m’a demandé qui j’étais, moi qui venait d’occident en hélicoptère, pour lui dire cela, que lui s’en fichait des forêts et des animaux, que ce qu’il voulait c’était nourrir sa famille…»
Le sujet passionne les élèves, qui matraquent de questions le photographe. Preuve pour le ministre de l’Enseignement que l’environnement est une thématique qui a «beaucoup progressé» au sein de l’école ces dernières années.
Les vingt photos distribuées aux établissements scolaires feront partie d’une grande exposition toujours consacrée à la forêt, vers la mi-juin sur la place du palais Royal à Paris.
2011, l’Année Internationale des Forêts
Les forêts couvrent un tiers des surfaces émergées de la planète ; elles abritent plus de la moitié des espèces terrestres et des centaines de millions d’êtres humains. Elles fournissent une partie au moins des revenus d’une personne sur quatre. Pour les presque 7 milliards que nous sommes, elles fabriquent la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, les médicaments que nous utilisons.
Pourtant, elles sont mal connues et mal aimées. Et surtout, elles sont en danger.
2011 a été déclarée Année Internationale des Forêts par les Nations Unies. C’est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir, de célébrer, de chérir, de raconter, de protéger, d’utiliser plus durablement ces écosystèmes qui sont apparus il y des centaines de millions d’années, avant même les premiers humanoïdes, et que notre espèce menace aujourd’hui.
La destruction des forêts n’est pas une fatalité : dans le monde entier, des hommes et des femmes se battent pour leur sauvegarde. Citoyens, scientifiques, politiques, entrepreneurs nous alertent sur les menaces qui pèsent elles et proposent des alternatives pour les protéger. Cette année est aussi l’occasion de célébrer leurs initiatives, leurs efforts.
A la fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, nous œuvrons dans ce sens, au travers de nos programmes de sensibilisation ou du programme Action Carbone qui a entrepris la protection de 510 000 hectares à Madagascar, pour ne citer que lui.
Pour cette année, nous avons voulu en faire encore plus. C’est le sens des différentes initiatives que nous vous invitons à découvrir sur ce site, et que nous avons pensées comme autant d’invitation à mettre en actes les paroles du poète turc Nazim Hikmet, « Vivre seul et libre comme un arbre et fraternellement comme une forêt ».
Le site http://www.desforetsetdeshommes.org/ a été réalisé avec le soutien de la Fondation Yves Rocher, du Fonds pour l’Environnement Mondial, du Fonds de partenariat pour le carbone forestier, de Firmenich et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, dont Yann Arthus-Bertrand est ambassadeur de bonne volonté.
Visite de Yann Arthus Bertrand a la Maison des Cultures (MCCS) from Molenbeek TV on Vimeo.
YANN ARTHUS BERTRAND anime une conférence
pour les lycéens aquitains
sur le changement climatique à BORDEAUX
le 15 octobre 2010 à l'Hôtel de Région
Conférence sur le climat |
SIGNATURE DE LA REGION AQUITAINE
PAR ALAIN ROUSSET
AU PROJET 10.10 de YANN ARTHUS BERTRAND
Signature 10.10 de la Région Aquitaine |
CONFERENCE SUR LE CLIMAT YANN ARTHUS BERTRAND 1 par JAIMEYAB
CONFERENCE SUR LE CLIMAT YANN ARTHUS BERTRAND 2 par JAIMEYAB
Yann ARTHUS-BERTRAND et Alain ROUSSET Président de la Région Aquitaine |
Rencontre avec les lycéens aquitains |
YANN ARTHUS-BERTRAND présente son projet 10.10 à l'APPLE STORE du Louvre le 1er juin 2010
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